Le géant Amazon est connu tout autour du globe pour sa popularité, son efficacité, mais aussi pour les mauvaises conditions dans lesquelles travaillent ses employés. Récemment, les ouvriers d’un entrepôt américain ont voté la création d’un syndicat. Quel est l’enjeu de cette création et quel est le résultat de ce vote ?

Ce syndicat tant demandé est très important pour les salariés : il leur permettrait d’être sécurisés et de se défendre en cas de besoin. Les employés ont besoin d’une assurance contre leur patron et pour pouvoir demander de meilleures conditions de travail.

 

Le 1er avril donc, les employés d’un entrepôt new-yorkais du groupe Amazon ont voté à 55% « Oui » à la création d’un syndicat Amazon. Le géant du commerce affirme que l’Amazon Labor Union (ALU) a menacé ses employés :

Amazon considère que l’ALU a « menacé des employés pour les forcer à voter « oui », que l’ALU a « fait campagne auprès des employés dans la file d’attente pour voter » ou les a « intimidés », et aussi que des militants de l’ALU « ont menacé des immigrants » en avançant le risque qu’ils perdent « leurs avantages sociaux s’ils ne votaient pas en faveur du syndicat ».

Eric Milner, avocat de l’ALU, affirme que le groupe tient des propos absurdes : il dit « Les employés se sont exprimés et leurs voix ont été entendues. Amazon choisit (…) de retarder le processus pour éviter l’inévitable : la négociation d’un contrat d’entreprise », « Amazon a dépensé des millions en consultants anti-syndicats, Amazon a organisé des réunions obligatoires, Amazon s’est comporté de manière menaçante, Amazon a licencié, illégalement, des employés pour avoir tenté de se syndicaliser ».

« L’employeur a instillé la confusion, la coercition et la peur des représailles chez les employés », affirme le RWDSU (Syndicat National de la Distribution en anglais).

Antoine