Au cours des trois derniers mois, plusieurs milliers de jeunes femmes, des écolières et des collégiennes, des lycéennes, ont été intoxiquées au gaz dans 230 établissements scolaires iraniens mais aussi les clubs de sports féminins.

Les personnes visées ont ressenti des odeurs « désagréables » ou « inconnues » puis ont présenté des symptômes comme la nausée, l’essoufflement et le vertige.

Le rapport de toxicologie a trouvé que la substance utilisée était composée notamment de gaz N2, à base d’azote, utilisé dans l’industrie ou pour les engrais agricoles.

Le président iranien Ebrahim Roussi a demandé au ministère de l’Intérieur et du Renseignement de  » Faire échouer le complot de l’ennemi  » qui vise à créer la peur et le désespoir de la population. Le 12 novembre, ce même ministère annonçait l’arrestation de plus de 100 personnes.

Le gouvernement nie son implication dans cette affaire, néanmoins les opposants politiques pensent que c’est le gouvernement lui-même qui a empoisonné sa population afin d’empêcher l’accès à l’éducation pour les filles et d’annihiler le mouvement de révolte né après la mort de Masha Amini.

Titouan et Bartolomé