Intérimaires et personnel permanent : restez informés !
L’autisme reste à la fois un mystère, un handicap et même une insulte dans la bouche de certains. Il se veut mystérieux parce que les scientifiques ne s’accordent pas encore sur la cause exacte de ce fonctionnement cérébral différent de la majorité de la population. Le grand public ne comprend pas non plus les agissements des gens ayant des troubles du spectre autistiques (TSA).
Débat précédé des interventions de Nemat Jaafari, professeur de psychiatrie, Centre Hospitalier Henri Laborit à Poitiers, « Diagnostic et pronostic des troubles bipolaires et leur impact médico-social ». Marie-José Rousseau, psychiatre au Centre Hospitalier Camille Claudel à Angoulême, « Organisation des soins pour des patients souffrant de troubles bipolaires » et Jacques Lavignotte, responsable de l’association ARGOS2001, « Une association de patients et de proches pour quoi faire ? ».
Dossier de presse du 5 juillet 2021
Toute inscription familiale, sociétale, humaine nécessite une inscription
dans le temps et l’espace. L’espace pour des personnes démunies et
dépendantes est circonscrit dans des lieux spécialisés. Le temps, dans
le cadre d’une prise en charge éducative et thérapeutique, est limité
d’une naissance déficiente à une mort qui reste cachée.
Il s’agit ici de parler d’une rencontre avec l’extrême différence, au
travers de la mort, entre professionnels éducatifs et pensionnaires
polyhandicapés.
Il y a dans le premier contact avec une personne polyhandicapée
quelque chose qui nous décontenance. Les repères habituels, les codes
de communication qui nous permettent de décrypter, d’anticiper, de
répondre, ne sont plus valides. Il faut trouver autre chose qui nous
ramène en terrain plus stable et nous permette d’aménager la rencontre.
Si je ne peux pas recourir à des phrases complexes pour me faire
comprendre ni attendre de mon partenaire qu’il me serve un discours
élaboré, il me faut me porter sur un autre plan. Le dialogue se fonde
sur des modes non verbaux, qui s’ancrent dans le jeu corporel. C’est
donc au niveau de la posture, du tonus, de l’intonation, du rythme et
de la mélodie gestuelle ou vocale que va se jouer la relation. Nous
sommes dans le domaine de l’émotion qui peut se définir comme la
part du corps dans une situation.
L’internat spécialisé reste une figure incontournable du champ médico-
social. Il représente aujourd’hui un mauvais objet dans ce champ de
pratiques. Dénoncé pour son artificialité, artificialité rapportée de
manière principale au caractère « collectif » de la vie dans une telle
structure, il représente une solution de plus en plus évitée dans le
traitement de situations de difficulté rencontrées par des sujets
handicapés ou inadaptés. Il reste cependant pour nous une opportunité
réelle dans le traitement et l’accompagnement de ces sujets, pour autant
qu’on prenne le parti de le spécifier dans sa dimension « spécialisée ».
Lieu de soin, au double sens du mot, il constitue une possibilité de
vivre qui doit rester offerte à ces sujets.
L’Association hospitalière Sainte-Marie, où sont notamment pris en charge des patients en souffrance psychique, a recours à la musicothérapie. Le réseau Musique et Soins a même été créé afin de permettre aux patients de se détendre, de retrouver confiance en eux et de s’ouvrir aux autres… en musique.
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