Catégorie : Recrutement

Notre série « En quête de sens » s’intéresse à la trajectoire singulière de travailleurs sociaux désireux de partager leur expérience. Dans le Pas-de-Calais, Célya Moungari occupe un poste atypique à la frontière du soin et du social : psychologue de rue.

Célya Moungari est arrivée à la psychologie sur le tard : après un bac professionnel en vente, un BTS en management avorté en première année puis un BTS technico-commercial obtenu, elle se demande si elle a vraiment trouvé sa voie.« J’ai toujours voulu travailler avec l’humain. Dans mes stages en vente, j’avais eu l’occasion de travailler chez un maraîcher, j’adorais apporter les patates aux personnes âgées ! Dans mon BTS je m’étais aussi intéressée aux ressources humaines. Mais je ne trouvais rien qui m’intéressait vraiment », se souvient-elle.

Si, sur le terrain, on peut parfois observer une certaine confusion entre le rôle de l’un et de l’autre, la formation et les référentiels métiers posent de vraies différences.

Responsable de la filière moniteur-éducateur à l’institut régional du travail social (IRTS) de Lorraine, Judith Kaiser comprend tout à fait que la question des différences entre moniteur-éducateur (ME) et éducateur spécialisé (ES) se pose régulièrement. 

« Sur les terrains de stages et d’emploi, il peut y avoir de la confusion dans l’intervention de ces deux professionnels, et d’ailleurs davantage dans le secteur social que dans le médico-social. De plus, des acteurs du secteur social, notamment des formateurs, aimeraient qu’il existe une passerelle entre les deux métiers », expose-t-elle. 

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Ce 8e épisode de notre podcast donne la parole à Justine Pivert, 24 ans, qui a obtenu cet été son diplôme d’État d’assistante de service social (DEASS), au centre Croix-Rouge Compétences de Chambray-lès-Tours. Aujourd’hui en poste, la jeune diplômée partage la manière dont elle a vécu cette formation « pas comme les autres », qui bouscule et questionne.

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