Pièces à lire sans frontière

Des élèves de 5èA sont allés interroger Mme Bergonnier, professeure de français et de théâtre au collège, sur le projet « Pièces à lire sans frontière ».

  • Pouvez-vous présenter le projet ?

« Pièces à lire sans frontières » est un projet éducatif et pédagogique qui prend appui sur la lecture de pièces de théâtre. Dans trois pays (Angleterre, Belgique et France), environ 160 élèves travailleront chaque année sur trois pièces de théâtre écrites par deux auteurs français ou francophones et un auteur anglais, soit six textes de six auteurs différents durant les deux ans du projet. Les pièces, inédites ou publiées, seront traduites pour l’occasion. En France, le collège Sand et le collège Bécanne ont été choisis par le Théâtre National de Toulouse pour participer à ce projet.

  • Quelles sont les classes avec qui vous participez à ce projet ?

Cette année, ce sont les quatorze élèves suivant l’option théâtre en 4ème et en 3ème qui participent à ce projet. Cependant, les huit élèves de 4ème théâtre bénéficient d’un temps supplémentaire (une heure hebdomadaire de plus que leurs camarades de 3ème) qui leur permet de se consacrer à une lecture plus approfondie des trois pièces au programme.

  • Quelles sont les pièces que vous lisez ?

Les trois pièces au programme cette année sont :

Cupidon est malade, de Pauline Sales que les élèves ont eu la chance de rencontrer au collège lundi 18 janvier ;

Going Home de Vincent Hennebicq, un auteur belge qui devrait venir parler de sa pièce aux élèves français lundi 4 avril ;

Life Raft de l’auteur anglais Fin Kennedy.

  • Qui vous aide dans ce projet ?

Comme le cœur du projet est l’exploration de ces textes par la mise en voix, je suis aidée dans ce travail par Yves Gilbert, un intervenant artistique de la Compagnie Nelson Dumont, qui prodigue aux élèves de précieux conseils leur permettant de mieux lire. Par ailleurs, Mme Seenivasa, professeur d’anglais, intervient sur certaines séances de travail car la dimension linguistique du projet est très importante. Ainsi, Mme Seenivasa a présenté aux élèves Songe d’une nuit d’été, la pièce de Shakespeare dont s’est inspirée Pauline Sales pour écrire Cupidon est malade. De même, pour l’étude de Life Raft, la pièce anglaise, l’éclairage du professeur d’anglais sera indispensable et ma collègue travaillera sur des passages de la pièce en langue anglaise, tandis qu’Yves et moi nous concentrerons davantage sur la traduction française.

  • Qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ?

Il est trop tôt pour dresser un bilan de ce projet, mais je pense qu’il s’agit d’une occasion unique de pouvoir travailler la lecture de pièces de théâtre dans un cadre élargi. Le fait que des adolescents de trois nationalités soient impliqués dans ce projet est stimulant, tant pour les élèves que pour leurs enseignants : il s’agit de partager avec d’autres l’expérience de la lecture à haute voix, d’échanger des interprétations et des ressentis variés dans le respect des différences. Les rencontres avec les auteurs et/ou les traducteurs des pièces sont aussi l’occasion de beaux moments de partage.


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