GSAND

Ce mercredi 14 septembre sera totalement dédié au sport pour tous les élèves de 6ème. Ceux-ci pourront découvrir des activités sportives différentes telles que les sports collectifs ou individuels. Ils sont encadrés par leurs professeurs d’E.P.S. mais aussi les professeurs qui les ont en cours le mercredi matin et des élèves d’autres niveaux qui sont aussi les arbitres. Les classes de 6ème auront des points lors de victoires. Que la meilleure classe l’emporte et surtout restez fair-play !

Cette année encore, les élèves qui font du théâtre au collège George Sand ont brillé par leur talent. Ainsi, le groupe d’élèves de 6è/5ème a impressionné son public, des camarades de 3ème, au foyer du collège. Le mercredi 11 mai 2016, ils ont joué le texte de Karin Serres Le Jardin de personne. A la suite de cette représentation, les spectateurs ont pu s’exprimer sur cette performance qu’ils ont trouvée de qualité. Nos apprentis comédiens n’ont reçu que des compliments. Merci à Mme Selmane et à Martine Amisse de la compagnie Nelson Dumont qui ont mené à bien ce projet jusqu’au bout. De même, le groupe de 4ème/3ème guidé par Mme Bergonnier et  Yves Gilbert de la compagnie Nelson Dumont a triomphé dans la pièce Les Aventures d’Auren, le petit serial killer de Joseph Danan sur la scène de la M.J.C. Roguet devant les parents d’élèves et le personnel du collège le jeudi 19 mai 2016.

Bravo à tous pour votre travail et votre engagement !

Des élèves de 6ème ont fait des recherches sur certains métiers qui les intéresse ou pour rétablir certaines vérités… Et vous, quel métier vous intéresse ?

Aider les animaux en tant que soigneur animalier

S’occuper des lions, des éléphants, des dauphins : le rêve de nombreux enfants mais le métier d’une petite poignée d’adultes.

Au quotidien, le soigneur animalier est au service des animaux exotiques ou familiers, sauvages ou apprivoisés, il peut travailler dans un zoo, un parc aquatique, une animalerie, un refuge ou une clinique vétérinaire.

Nourrir et entretenir:

La principale mission du soigneur animalier est de nourrir les animaux et d’assurer la propreté de leur lieu de vie, en respectant des normes d’hygiène et de sécurité.

Plusieurs fois par jours, à heures fixes, il prépare et distribue des rations alimentaires adaptées à chaque animal. Á lui aussi d’enlever le fumier, de nettoyer les cages, les enclos ou encore les bassins. L’entretien des locaux est une mission importante car elle permet d’éloigner les risques d’épizootie (épidémie propre à une espèce animal).

Assister le vétérinaire:

Son rôle consiste également à assister le vétérinaire dans son travail : c’est lui qui brosse les pelages et qui taille les griffes des lions, par exemple. Il se charge des soins mineurs : pesée, suivi de la vaccination, détection des anomalies…

Études & formations pour devenir soigneur animalier / soigneuse animalière:

Pour devenir soigneur, quatre formations sont reconnues par le monde des parcs animaliers. Elles sont accessibles dans le cadre de la formation continue:

• La certification soigneur animalier d’établissement zoologique se prépare au C.F.A.A. du Lot, à Gramat (46). C’est une préparation en alternance et il faut avoir au moins 18ans, un C.A.P. et une petite expérience du soin des animaux
• La formation animalier en parc zoologique se prépare à la M.F.R. de Carquefou (44). Il faut avoir le niveau C.A.P., être en rupture de scolarité ou inscrit àPôle Emploi. Le contrat de professionnalisation qui permet l’acquisition d’une qualification professionnelle, est possible ici.
• La spécialisation soigneur animalier se prépare au C.F.P.P.A. du Loir-et-Cher à Vendôme (41). Il faut être titulaire du bac S ou S.T.A.V., ou d’un B.T.S.A. G.P.N. (gestion et protection de la nature) et de préférence, avoir une expérience professionnelle.
• La spécialisation soigneur animalier peut aussi se préparer au lycée agricole privé de Saint-André (42).

Astronaute

Un astronaute, également connu sous l’appellation de cosmonaute ou spationaute est le pilote ou le passager d’un véhicule spatial. Youri Gagarine est le premier homme a être allé dans l’espace en avril 1961 et Valentina Terechkova la première femme, lors d’une expédition en juin 1963.

Les astronautes étaient initialement choisis parmi les pilotes militaires, les critères de recrutement ont par la suite évolué. Si une bonne condition physique est nécessaire, l’accent est désormais mis sur l’équilibre psychologique, la compétence technique ou scientifique selon le poste occupé, et la capacité à s’exprimer dans les langues des principales nations spatiales (anglais ou russe).

Voler dans l’espace reste encore un privilège rare puisque après 50ans d’activité spatiale, seules un peu plus de 500 personnes ont séjourné dans l’espace, en moyenne à deux reprises, dont une cinquantaine de femmes.

L’usage veut que le terme “astronaute” soit utilisé de préférence pour les personnes effectuant un séjour dans l’espace à bord des véhicules spatiaux lancés par les États-Unis d’Amérique, que le terme “cosmonaute” soit plutôt réservé aux navigateurs de l’espace originaires d’Union soviétique ou de Russie et que le terme “spationaute” soit utilisé pour les citoyens français.

Question pour toi champion : Ces deux personnes sont-elles : des astronautes, des cosmonautes ou bien des spationautes ?

Gendarme

“Gendarmes… Gendarmes… Ah! oui.. les gars en bleu qui n’ont rien d’autre à faire que de mettre des PV aux honnêtes gens.”

Non. Ça c’est la partie visible de l’iceberg, c’est ce que pensent les gens, c’est comme ça qu’ils sont perçus, en rien ce qu’il font. Les gendarmes sont des hommes, des femmes, des pères, des mères, des fils, des filles, des frères, des sœurs, des amis, des anciens, des jeunes … Des êtres humains, comme nous.

Les gendarmes, ce sont ces personnes qui travaillent plus de 10h par jour, 7 jours sur 7, parfois 24h sur 24, les week-ends, à Noël, au Nouvel An… Ce sont des personnes qui travaillent loin de leurs amis, de leur familles, en somme : qui n’ont que le travail et pas de vie sociale.

Ce sont des militaires qui ne râlent pas malgré la difficulté, qui n’ont ni syndicat, ni droit de grève, qui obéissent aux ordres. Des gens courageux qui peuvent être amenés au sacrifice ultime pour leur patrie, pour la France.

Vous n’avez pas idée de ce qu’est le métier de gendarme, mais si vous le voulez, je serai heureuse de vous inviter à venir avec eux.

Venez avec eux sur une effroyable scène de drame familial où le fils de onze ans s’est suicidé suite aux maltraitances que leur faisait subir le père, à lui et à sa mère.
Venez avec eux auditionner une jeune fille de 14ans martyrisée par ses camarades de classe.
Venez avec eux, sur le bord de la route, lors d’un accident routier où le chauffeur avait oublié de mettre sa ceinture de sécurité, ce qui lui a coûté la vie. Où le motard roulait trop vite, grisé par la vitesse, sur sa toute nouvelle Kawasaki parce qu’elle monte à 260Km/h et qui n’a pas freiné à temps. Où il faut éteindre le feu du troisième véhicule dans lequel se trouvait une famille dont le père avait bu plus que de raison mais s’en sort indemne.

Certains élèves de 4ème et de 3ème ont la chance de rencontrer et de travailler avec des étudiants venant des grandes écoles suivantes : 

– l’E.N.A.C.: L’École nationale de l’aviation civile est l’une des 210 écoles d’ingénieurs françaises habilitées à délivrer un diplôme d’ingénieur.

Fondée le 28 août 1949, elle a pour mission d’assurer la formation initiale et le perfectionnement des cadres et principaux acteurs de l’aviation civile.

L’école propose environ 25 programmes de formations différents, incluant des formations d’ingénieurs, de contrôleurs aériens, de pilotes de ligne, de gestionnaires, de techniciens supérieurs et d’instructeurs avions.

–Sciences politique : La science politique consiste à étudier les processus politiques mettant en jeu des rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, et au sein de l’État, mais pas seulement. Des tendances contemporaines tentent de saisir les rapports de forces sur une base transnationale (par exemple, entre diasporas ou entre firmes multinationales) ainsi que certains courants postmodernes qui mettent l’accent sur le langage (philosophie du langage), sur la biopolitique, ou encore sur les conceptions genrées des individus.

–T.B.S.(Toulouse Buisness Shool)  :Toulouse Business School, anciennement Groupe E.S.C. Toulouse est une école de commerce française fondée en 1903 par la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse. Toulouse Business School dispose aujourd’hui de quatre campus (Toulouse, Barcelone, Casablanca et Londres) ainsi qu’une antenne à Paris. Le programme est structuré autour de sept cursus : le Bachelor, le programme Grande École, les Mastères spécialisés, ainsi que des programmes comme le MBA, le DBA et le Centre de Perfectionnement aux Affaires (C.P.A.) pour la formation continue. Les formations sont essentiellement axées sur les R.H. (ressources humaines) , le marketing, la finance, l’expertise comptable, le conseil et l’audit mais aussi le domaine culturel, l’humanitaire et l’entrepreneuriat…

-AIRBUS: Airbus est un constructeur aéronautique situé à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse en France. L’entreprise fabrique plus de la moitié des avions de lignes produits dans le monde et est le principal concurrent de Boeing.

Fondée en tant que consortium de plusieurs fabricants européens à la fin des années 1960, Airbus Industrie est devenue une S.A.S. (société par actions simplifiées) en 2001, détenue à 80% par E.A.D.S.(devenue Airbus Group), et à 20.5% par B.A.E. Systems, jusqu’en 2006, lorsque B.A.E. a vendu ses parts à E.A.D.S.

Par Myriam de 5ème A

Le vendredi 29 janvier, la classe de théâtre de 6è et 5ème est partie au Théâtre National de Toulouse voir le spectacle « De passage » de Stéphane Jaubertie.

Stéphane Jaubertie

En arrivant, certains élèves de toutes les école présentes ont été choisis pour aller derrière le rideau afin de découvrir les secrets de la mise en scène de Johanny Bert.

Johanny Bert

Avant d’entrer dans la salle, des techniciens ont donné des casques aux spectateurs afin d’entendre les dialogues des personnages, des bruits, de la musique et le conteur.

Ce spectacle raconte l’histoire d’un petit garçon qui vit seul avec sa mère qui travaille à l’hôpital, la nuit. Un soir, il décide de la rejoindre. Il rencontre la mort qui était visible en ombres chinoises. Ensuite, il apprend qu’il a un caillou dans le cerveau et il décide de combattre la mort.

Imane, qui a assisté au spectacle des coulisses, a vu que les personnages n’étaient pas tous joués par des comédiens mais aussi par des figures en carton et en fer. Le régisseur son se trouvait derrière le rideau au lieu d’être en régie. Enfin, les comédiens, en plus de jouer leur rôle, s’occupaient des accessoires et de la mise en scène.

Avis des spectateurs :

« J’ai bien aimé car c’est le premier spectacle que j’ai vu en ombres chinoises. » Inès

« J’ai bien aimé car il y avait des aventures comme le combat entre le garçon et la mort. Mais aussi, il a eu le courage d’aller à l’hôpital de sa mère tout seul le soir. Je n’ai pas aimé quand on a appris qu’il était malade, c’était triste. » Laurelaï

« J’ai bien aimé le moment où on a su que le garçon a été adopté. » Marceline

« Je n’ai pas aimé car je n’ai pas compris toute l’histoire. » Shayne

« J’ai aimé la mise en scène comme les ombres chinoises et les casques donnés au début. » Insaf

« J’ai bien aimé voir le spectacle des coulisses. Avec peu de moyens, on peut créer beaucoup de choses. » Imane

La chorale, dirigée par le professeur de musique M. Roméro,  est composée de 15 élèves, 5 travaillant le jeudi de 11 heures à 12 heures et les dix autres travaillant de 11 heures 12 heures le vendredi. Les élèves participant peuvent appartenir aussi bien à la 6è qu’à la 3è, la 4è ou encore la 5è.

16 chants seront travaillés et chantés à la Halle aux grains, à Toulouse. Parmi ceux-ci, certains ne contiennent pas de paroles mais sont chantés avec des syllabes comme une musique de « Pirate des caraïbes » ou de « Il était une fois dans l’ouest ».

De Anatole, Ines et Marceline

La Halle aux Grains

Le professeur de musique répond à quelques questions :

         « Pour moi, ce projet représente une vitrine pour le collège car il valorise le travail et la réussite. Je serai déçu si le projet n’avait pas lieu car les élèves s’investissent dans ce projet où il y a une récompense au bout : le concert.

Les élèves doivent être sérieux et avoir envie de chanter pour participer à ce projet où les places sont limitées.

15 élèves participent à ce projet dans le collège sur 500 élèves de collèges différents qui chanteront à la Halle aux Grains le 31 mai devant 1300 spectateurs. Ces élèves seront accompagnés par l’orchestre des parachutistes de Balma et dirigés par le commandant Fougeroux.

16 chants sont à chanter, ils sont difficiles car ils ont un obitus très large. De plus, certains chants seront chantés en latin, d’autres en anglais, d’autres en français et certains ne contiendront pas de paroles mais juste des « ha » ou des « hou » ou même des « wah ». »

De Anatole.

       LE LION ET LA SOURIS

Par une belle matinée de printemps,

Mademoiselle Souris , pour faire passer son temps,

Se détend et masse son cou,

Quand tout à coup,

Monsieur le Lion arrive,

Et la vit ,

En lui disant agressivement :

« Ici c’est mon territoire petite bête alors va- t’en ! »

Puis la Souris effrayée s’en va,

En courant à petit pas.

Monsieur le Lion  aperçoit de loin un  éléphant,

Quand l’éléphant arrive, il lui dit à son tour : « Va- t’en !»

Le Lion effrayé, à son tour s’en va.

Mais quand la Souris vit ce que l’éléphant avait dit au Lion,

Elle intervient et dit :

« Moi je porte un secret de ma mamie ;

Les éléphants ont peur des souris. »

L’éléphant, vexé, prend la fuite.

Et le Lion qui avait mal jugé la Souris,

S’excuse et propose même à la Souris,

D’être son ami ,

Et la Souris, contente, accepte,

Le Lion lui demande même si elle voudrait bien,

Partager avec lui ce fabuleux territoire.

La Souris bien sûr accepte .

Quoi qu’il en soit,

On a toujours besoin d’un plus petit que soi.

Inès

Les amis hors du commun

Autrefois, dans la savane, vivaient un groupe de lionnes et un lion dominant qui avaient un large territoire  qui s’étendait sur plusieurs kilomètres.

A l’autre extrémité du territoire vivait un lion solitaire qui avait faim car il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Le lion ne trouva pas de proie. Soudain, il vit au loin un troupeau de gnoux alors il s’avança tout doucement pour ne pas se faire repérer. Quand tout d’un coup sur son chemin, il se prit dans un filet mis par des braconniers.

Une souris surgit de nulle part, vit le lion pris au piège dans le filet. Il demanda à la souris de le libérer en grignotant le filet. La souris se méfie de lui car c’est un grand prédateur mais la souris accepte à une condition, celle de la protéger contre les autres prédateurs. Le lion promet à la souris que si elle le libère, il ne la mangerait pas  et la protègerait. La souris lui fait confiance et elle commença à grignoter le filet.

Quelques minutes plus tard, le lion fut libéré et remercia la souris de l’avoir sorti de son piège car, sans elle, il serait mort. La souris monte sur le dos du lion et il partit retrouver le troupeau de gnou qui n’avait pas bougé de sa place. Non loin du troupeau, le lion déposa la souris pour aller chasser un gnou mort étendu sur le sol. Le lion le chercha et déposa le gnou devant la souris. Ils le partagèrent puis ils devinrent les meilleurs amis du monde entier.

On a toujours besoin d’un plus petit que soi.

Soumaya

Il était une fois une souris qui alla dans une grande jungle où  il y avait un temple piège et un lion était coincé dedans.

Les animaux étaient en train de se parler. La  ville et la jungle étaient en glace, et c’était la fin du monde. La glace s’effondrait. Tous les habitants étaient partis dans le bateau géant et la souris alla sauver le lion.

Coincé  par des pics de glace, la souris passa, alla le voir et lui dit : « Viens, je vais te sauver.

_ Tu es  trop petite pour me sauver, répondit le lion. »

La souris  passa de l’autre coté pour prendre la corde et l’attacha. Le lion n’était plus coincé et sortit du  temple. Le bateau commença à partir. La  souris courut et fit  monter le lion. La souris monta sur une feuille en avion et vola jusqu’au bateau.

Le lion  dit :  «  On a toujours besoin d’un plus petit que soi ».

Abdelkader

Des élèves de 5èA sont allés interroger Mme Bergonnier, professeure de français et de théâtre au collège, sur le projet « Pièces à lire sans frontière ».

• Pouvez-vous présenter le projet ?

« Pièces à lire sans frontières » est un projet éducatif et pédagogique qui prend appui sur la lecture de pièces de théâtre. Dans trois pays (Angleterre, Belgique et France), environ 160 élèves travailleront chaque année sur trois pièces de théâtre écrites par deux auteurs français ou francophones et un auteur anglais, soit six textes de six auteurs différents durant les deux ans du projet. Les pièces, inédites ou publiées, seront traduites pour l’occasion. En France, le collège Sand et le collège Bécanne ont été choisis par le Théâtre National de Toulouse pour participer à ce projet.

• Quelles sont les classes avec qui vous participez à ce projet ?

Cette année, ce sont les quatorze élèves suivant l’option théâtre en 4^ème et en 3^ème qui participent à ce projet. Cependant, les huit élèves de 4^ème théâtre bénéficient d’un temps supplémentaire (une heure hebdomadaire de plus que leurs camarades de 3^ème) qui leur permet de se consacrer à une lecture plus approfondie des trois pièces au programme.

• Quelles sont les pièces que vous lisez ?

Les trois pièces au programme cette année sont :

Cupidon est malade, de Pauline Sales que les élèves ont eu la chance de rencontrer au collège lundi 18 janvier ;

Going Home de Vincent Hennebicq, un auteur belge qui devrait venir parler de sa pièce aux élèves français lundi 4 avril ;

Life Raft de l’auteur anglais Fin Kennedy.

• Qui vous aide dans ce projet ?

Comme le cœur du projet est l’exploration de ces textes par la mise en voix, je suis aidée dans ce travail par Yves Gilbert, un intervenant artistique de la Compagnie Nelson Dumont, qui prodigue aux élèves de précieux conseils leur permettant de mieux lire. Par ailleurs, Mme Seenivasa, professeur d’anglais, intervient sur certaines séances de travail car la dimension linguistique du projet est très importante. Ainsi, Mme Seenivasa a présenté aux élèves Songe d’une nuit d’été, la pièce de Shakespeare dont s’est inspirée Pauline Sales pour écrire Cupidon est malade. De même, pour l’étude de Life Raft, la pièce anglaise, l’éclairage du professeur d’anglais sera indispensable et ma collègue travaillera sur des passages de la pièce en langue anglaise, tandis qu’Yves et moi nous concentrerons davantage sur la traduction française.

• Qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ?

Il est trop tôt pour dresser un bilan de ce projet, mais je pense qu’il s’agit d’une occasion unique de pouvoir travailler la lecture de pièces de théâtre dans un cadre élargi. Le fait que des adolescents de trois nationalités soient impliqués dans ce projet est stimulant, tant pour les élèves que pour leurs enseignants : il s’agit de partager avec d’autres l’expérience de la lecture à haute voix, d’échanger des interprétations et des ressentis variés dans le respect des différences. Les rencontres avec les auteurs et/ou les traducteurs des pièces sont aussi l’occasion de beaux moments de partage.

• En quoi consiste ce projet ?

La plongée est un sport technique avec une part théorique importante. Nous avons déjà effectué le baptême à la piscine de l’ISAE. Nous allons faire des séances de travail au collège car on doit apprendre toute la théorie de la plongée, ce qui inclut que nous devons apprendre les fonctions de chaque matériel. Après les vacances de Noël, neuf élèves seront sélectionnés pour finaliser le projet. Nous ferons alors des séances de piscine puis à la fin de l’année nous irons à la mer pour valider le niveau 1 de plongée sous-marine.

• Le baptême à la piscine de l’ISAE :

Le mercredi 16 septembre, nous sommes allés à la piscine de l’ISAE pour faire le baptême de plongée. Au début du cours, ils nous ont fait découvrir le matériel de plongée et les signes pour communiquer sous l’eau.

On a fait un aller-retour de bassin pour être sûr que nous sommes à l’aise dans l’eau, et pour voir si nous savions nager convenablement. Après, un par un, nous sommes allés chercher nos palmes ainsi que nos masques. Ensuite, suivi d’un moniteur chacun, nous avons fait notre baptême de plongée.

Nous nous sommes mis à l’eau, les moniteurs nous ont équipés, nous avons mis le détendeur en bouche, le moniteur nous a fait le signe O.K et lorsque nous lui avons répondu O.K, il nous a fait descendre.

Nous avons fait un ou deux allers-retours sous l’eau. Nous sommes descendus environ à 2 mètres. Certains élèves ont été tenus  tout le long alors que d’autres ont été lâchés. Au bout d’un certain niveau de profondeur, le moniteur nous a dit d’équilibrer nos oreilles.

Puis nous sommes remontés et nous sommes sortis de l’eau pour après laver le matériel dans deux bacs un blanc  avec du désinfectant  et un noir avec de l’eau normale.

• Nos impressions :
  • J’ai aimé le baptême, la combinaison.

j’ai aimé quand on était sous l’eau parce que je n’ai jamais respiré si longtemps

sous l’eau et il fallait équilibrer les oreilles.

Ahmed, Béchir et Haoussouba

• Nos ressentis face à ce projet ont été globalement positifs. Pour nous, ça a été bizarre de respirer autant de temps sous l’eau. C’était agréable d’être sous l’eau, d’avoir la sensation de flotter. Par contre, nous avons eu du mal à nous servir des palmes, mais c’était une expérience enrichissante. La bouteille d’air était assez gênante car ça nous déséquilibrait et comme il fallait s’équilibrer à l’aide du sol et de nos mains c’était un peu difficile.

Lena, Omar et Amina

• C’est quasiment la même chose que le snorkeling avec masque et tuba mais on peut aller en profondeur.

C’était comme faire de l’apnée sous l’eau sauf que l’on pouvait respirer.

Tanguy, Ali et Kévin

• Je me suis bien ressenti en dessous de l’eau, j’aimais bien respirer, ça fait une bonne sensation. Au début, je stressais mais je me suis bien senti.  J’ai vraiment bien aimé le baptême car ça été l’expérience à revivre.

Le projet plongée est une chance pour les élèves du collège George Sand, il est gratuit pour les élèves.

Sofiane, Yacine et Jalal

Quoi de mieux pour célébrer cette nouvelle année 2016 que d’être solidaires !

Nos élèves ont agi en faveur du Mali en récoltant du matériel scolaire mais aussi en dessinant. Voici les oeuvres exposées dans le hall du collège pour cette occasion.