Tianjin, une ville vieille et moderne

Le samedi a commencé brusquement puisqu’à 6h30, le téléphone de notre chambre d’hôtel à sonné pour nous réveiller. C’est donc en dormant encore à moitié que nous avons pris le bus pour aller à Tianjin pour visiter un marché d’antiquités. Après 40 minutes de marchandage auprès des vendeurs d’antiquités (dont l’authenticité pourrait être remise en cause), nous avons repris le bus en direction du restaurant, dont la spécialité sont les baozi.

Ce restaurant est l’une des institutions proposant ce plat à base d’un petit pain farci de poulet, porc ou encore de légumes. Ce restaurant est né d’une histoire populaire à propos du ce dernier. En effet, le fondateur du restaurant, qui excellait dans son métier de cuisinier, avait pour prénom « chien ». Dans la culture chinoise, les parents donnaient à leurs enfants des noms d’animaux dans le but de prévenir les accidents de la vie et de les garder en bonne santé. Ce cuisinier nommé chien était donc très doué pour préparer les baozi, et il était tellement célèbre pour ses talents culinaires qu’il se voyait obligé d’ignorer certaines commandes, afin de pouvoir gérer l’afflux constant de clients dans son restaurant. C’est donc de cette histoire qu’est né le nom de « goubuli baozi », traduisible par « le chien ne s’en occupe pas ».

Après ce repas copieux, nous avons repris le bus pour aller visiter China House, la Maison Chinoise en Porcelaine. Après une vue splendide depuis le trottoir sur cette porcelaine, nous avons entendu l’histoire de cette maison. Un homme âgé propriétaire de cette bâtisse décida avant la fin de ses jours de casser sa grande collection de porcelaine sur les murs puisqu’il ne pouvait les apporter avec lui dans sa tombe. Il est vrai que la réalisation de cette œuvre s’inspire sensiblement du charme catalan de Barcelone. En effet cet édifice est somptueux par ses nombreuses nuances de couleurs des différentes porcelaines. A l’intérieur de celle-ci se trouve une collection impressionnante de meubles anciens haut de gamme. Les nombreux touristes dont les chinois sont très attachés à leurs traditions et religions. Devant certains meubles se trouvaient une quantité indescriptible d’offrandes ( yuan). La légende précise qu’en faisant une offrande les personnes seront récompensées par une bonne fortune et du succès dans leur vie.

Après un petit détour dans la boutique de la maison en porcelaine, nous avons repris le bus en direction du quartier italien, « La Petite Italie » (ndt: ancien quartier colonial de la concession italienne). Nous nous sommes promenés dans ses rues au charme très occidental pendant 40 minutes, ce qui nous à permis de faire le tour des petites boutiques de souvenirs situées sur le bord de la chaussée.

Après cette journée bien remplie, les trois heures de routes pour retourner à Pékin ont pris des airs de sieste collective. En arrivant au restaurant, nous avons bien mangé, avant de passer au dessert ; nous avons en effet célébré l’anniversaire de toutes les personnes nées en Avril (Laure, Jeanne, Maya, Chloé, Robin, Aurore et Inès), puisque certaines d’entre elles fêtaient leur anniversaire pendant le voyage ! Les serveurs ont alors apporté deux gros gâteaux à la crème, dont il ne reste plus que le souvenir puisque que nous n’en avons pas laissé une seule miette. Nous leurs avons ensuite offert des cadeaux , et cette attention a semblé leur faire vraiment plaisir.

Pour finir la soirée, nous sommes repartis nous changer à l’hôtel, avant de retourner nous promener dans les magasins de musiques pour ceux qui le souhaitaient.

Earine et Pierre

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