Editorial

Mars 2016 // Sébastien

WebzinTouraine n°2 : de nouveaux articles et un concours !

Tout d’abord, retour sur une belle expérience : Lam a eu la chance de vivre deux années en Inde et elle nous fait partager certains de ses étonnements. Un regard personnel sur ce pays fascinant illustré par quelques-unes de ses photos personnelles de grande qualité.

Ensuite Moayad, passionné par la série américaine « Prison Break », il nous présente la série et les raisons de sa passion pour cette œuvre originale qui met en avant l’intelligence et la fraternité.

Enfin, Taka, à la suite d’un travail de classe autour de la COP 21 (classe de Sylvie JANIN), nous restitue l’historique des conférences environnementales et les enjeux actuels de ce dernier rendez-vous à Paris : alors, réussite ou échec ? Les États ont signé mais qu’ont-ils fait depuis de leurs engagements ? Allons voir de plus près !

Dans ce numéro, à côté des textes rédigés par nos différents rédacteurs, nous avons fait une large place aux images. Pour ouvrir nos pages aux contributions d’autres personnes, parfois plus à l’aise avec l’image qu’avec l’écrit, un concours de photographie vient d’être lancé.

Chaque mois, nous vous proposerons un thème différent. Pour mars, c’est celui du « Lieu préféré à Tours ». Vous aimez une place, un café, une rue de Tours ? C’est le moment d’y retourner et de nous faire partager ce lieu, ainsi vous contribuerez à faire connaître aux autres ces petits lieux où l’on se sent bien. Vous avez jusqu’à la fin du mois de mars pour envoyer votre photo à cette adresse : webzinetouraine@gmail.com en indiquant votre nom et le lieu photographié.

Les 3 photos sélectionnées paraîtront début avril dans le prochain numéro et seront affichées dans le hall, bonne chance ! Et d’ici là, bonne lecture !

Sébastien

concours 2(Affiche réalisée par Moayad)

COP 21, où en sommes-nous ?

10 mars 2016 // Takafumi NISHIKAWA

Qu’est-ce que la COP21 ?

COP21 La COP21 est la 21e Conférence des parties (COP : « Conference of Parties » en anglais) suite à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992, réunissant 195 États et l’Union Européenne.

 

L’histoire de la COP

 Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année lors des COP pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. L’adoption du protocole de Kyoto en 1997 fixe pour la première fois aux pays développés des engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Entré en vigueur en 2005, le protocole devait couvrir la période 2008-2012. Par contre, les États-Unis et la Chine qui émettaient déjà le plus de CO2 n’y ont pas participé, l’accord en plus n’était pas suffisant du point de vue de l’efficacité et l’égalité. Ainsi, un accord efficace qui fonctionne également parmi tous les pays de la planète était attendu depuis l’adoption du protocole de Kyoto.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=h0mbB4Z4xZo[/youtube]

La vidéo vient du cite internet « AFP »

 

« Liste des conférences des parties depuis 1995 »

COP21_pays

Les enjeux de la COP21

 Cette conférence a eu lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 sur le site de Paris-Le Bourget. La conférence a réuni d’abord les délégations officielles de 195 États et de l’Union Européenne, les représentants d’États et leurs négociateurs. Des organisations non-étatiques y ont aussi participé. Au total, il y avait plus de 40 000 personnes. Aujourd’hui, les scientifiques estiment que les pays doivent leurs habitudes pour réussir à limiter à 2 degrés la hausse des températures, en produisant moins de gaz à effet de serre. Sinon, les conséquences seront irréversibles et dramatiques.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=eAhtiFsN6UI[/youtube]

 

Les résultats de la COP21

« COP21, tout est possible mais tout reste à faire » – la Croix, lundi 14 décembre 2015

« L’accord historique de Paris sur le climat salué : un premier pas vers un monde sans carbone » – LE FIGARO, lundi 14 décembre 2015

 L’ambition finale de l’accord de Paris est que les contributions de ces États (différentes d’un pays à un autre) permettent de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=EQ5Jtw6pqho[/youtube]

La vidéo vient du cite internet « Politiques énergétiques (un groupe de reflextion) »

 

Et maintenant ?

 L’accord historique signé à Paris est globalement un bon résultat. Pourtant, ce qui est plus important ce sont les actions après l’accord. Est-ce que certaines actions sur l’accord de la COP21 sont déjà visibles ?

[La France]

Le projet de loi de ratification par la France de l’accord de Paris, scellé le 12 décembre à la COP21, la conférence de l’Onu sur le climat, sera soumis le 9 mars au Conseil des ministres.(01/03/2016)

[L’Angleterre]

La société danoise DONG Energy va construire le plus grand parc de turbines éoliennes en mer, au large des côtes anglaises. Le projet Hornsea, qui devrait alimenter 1 million de foyers britanniques à partir de 2020, a eu le feu vert après l’investissement décisif de 6 milliards de livres (7,7 milliards d’euros) de la part de DONG Energy, la société qui construira le parc. (26/02/2016)

[Le Japon]

La société FedEx Express a décidé d’introduire les voitures électriques pour la distribution au Japon pour contribuer à atteindre l’objectif sur l’accord de la COP21. Elle a déjà fourni 397 véhicules hybrides, 404 voitures électriques, 132 voitures au gaz naturel et 40 voitures à l’hydrogène. (11/02/2016)

[À l’Institut de Touraine]

 Un débat s’est tenu à Tours jeudi 13 janvier dont le thème était Des idées “radicales” ou “modérées” pour lutter contre le réchauffement climatique.

– Les résultats du groupe de travail comprenant Nadine, Noé et Takafumi, jeudi 13 janvier 2016 :

 Le débat a eu lieu à l’issue de la signature des accords de la COP21 du 12 décembre 2015. Les personnes se sont réparties en deux groupes pour débattre. Le groupe de « radicaux » souhaitait notamment un rationnement total de la viande parce que la consommation de la viande est une cause importante de la déforestation qui elle-même favorise l’augmentation de CO2. De plus, s’il n’y avait pas de viande suffisante , un marché noir pourrait se développer.

 Pendant le débat, beaucoup d’idées ont été échangées mais les participants n’ont pas pu trouver de compromis sur la question centrale du débat. Nous communiquerons les futurs développements.

– Les résultats du groupe de travail comprenant Stuti, Tetsuya, Chu-Yuan, Hitomi et Stella, jeudi 13 janvier 2016 :

 Le groupe des radicaux a proposé le rationnement de la consommation de viande pour protéger les animaux, proposition que le groupe des « modérés » a rejeté en posant la question de l’auteur des bêtes. L’autre proposition débattue était celle d’une consommation d’aliments produits localement pour réduire la pollution due aux transports et ainsi d’adapter les modes de consommation économiques aux différents pays. Toutefois, d’après le groupe des modérés ce type de consommation n’est pas toujours possible. Le représentant de la Suède a ainsi donné l’exemple de son pays en expliquant que certaines régions du nord de la Suède n’ont pas un sol idéal pour l’agriculture. Et donc, il n’est pas possible d’envisager l’autosuffisance alimentaire pour ce pays.

 Bien que les deux groupes étaient opposés à propos des mesures, radicales ou modérées, à adopter, tous pourtant se sont entendus sur un objectif commun : sauvegarder la planète et préserver l’humanité. C’est avec des débats comme celui-ci que nous pouvons espérer assurer notre avenir. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

Pour pousser l’accord de la COP21 et protéger l’environnement

??×??2 Les nouvelles actions sur l’accord de la COP21 ont  été peu trouvé jusqu’à ce moment. Il est souhaitable qu’il y ait certains actions concrètes en 2016. Par contre, c’est important que non seulement les États, les sociétés, les associations, mais nous-même commençions à agir pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce n’est pas nécessaire de faire des grandes actions. De toute façon, nous devons penser à cet objectif comme étant le nôtre et faire des petits efforts au quotidien. « Les petits ruisseaux font les grandes rivières. »

Prison Break

Mars 2016 // Moayad

Prison-Break

Référence de l’image : http://gamevolt.net/gv/wp-content/uploads/2015/08/Prison-Break.jpg

Histoire:

« Prison Break » est une série télévisée américaine composée de 4 saisons et 81 épisodes. Elle a été créée par Paul Scheuring et a été diffusée entre 2005 et 2009.  La série tourne autour de deux frères. Un grand frère a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis. Il est accusé à tort d’avoir tué le frère de la vice-présidente des États-Unis. Mais son frère est convaincu de son innocence donc il a décidé de l’aider à s’échapper de prison. Comme il est un ingénieur très intelligent, il conçoit un plan ingénieux pour sortir de prison et se fait tatouer les plans sur son corps. Même après l’évasion, il essaie de faire reconnaître l’innocence de son frère.

 

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Référence de l’image : http://i.skyrock.net/9691/21249691/pics/609755944_small.jpg

à mon avis:

  • C’est l’une des meilleures séries que j’ai vu jusqu’à présent
  • Elle est pleine de suspense et d’excitation.
  • Comme pour toute série, il y a des points positifs et d’autres né L’un des points positifs c’est la relation puissante entre les deux frères.
  • C’est certainement une série qui m’a accroché depuis le début.
  • Je recommande cette série à ceux qui veulent assister à un spectacle qui va les garder vissés à leur siège !

Moayad, mars 2016.

L’Inde insolite

7 mars 2016 // Lam VO

Bibi Ka Maqbara, une imitation du Taj Mahal, à Aurangabad

Quand on dit l’Inde, la plupart de gens pensent à Bollywood, Taj Mahal, le curry ou la pauvreté ; les stéréotypes. Moi, je n’étais pas une exception avant d’étudier en Inde pour les années 2013-2015. Bien sûr, quelques stéréotypes étaient vraiment la réalité que j’ai rencontrée, mais il y avait beaucoup de choses qui m’étonnaient. Je vous raconte trois choses qui, je pense, étaient insolites en Inde.

Un passage piéton à Mysore

1) Les inégalités de revenu

Un bidonville à Mumbai

Tout le monde sait que la pauvreté est un grand problème en Inde. Les rues sont sales et les bidonvilles sont grands et nombreux. Même si le taux de pauvreté indien est en baisse, son niveau reste élevé. Mais il faut savoir que le nombre de personnes riches est également en croissance ainsi que les inégalités de revenu. La classe moyenne est un terme vraiment compliqué à définir en Inde, et selon quelques sources [1], elle représente seulement 6% de la population indienne. Les gens sont extrêmement riches ou extrêmement pauvres, et même la classe moyenne indienne est considérée, globalement, comme étant plus pauvre que dans les autres pays. Cette inégalité peut être vue tous les jours et partout : tourne ton visage à droite et vois des beaux manoirs, tourne à gauche et confronte-toi à la multitude des bidonvilles.

Le Palais de Mysore à Mysore

2) Le marchandage et la position du touriste

Un marché des fruits à Pune

L’Inde est un pays intéressant pour les gens qui aiment le « shopping ». Les centres commerciaux modernes et les marchés traditionnels offrent beaucoup d’options différentes pour un accro du shopping. Les prix sont fixés dans les magasins, mais dans les marchés on peut s’amuser à marchander. Discuter le prix avec le vendeur est une partie éminente de la culture indienne, et pour les touristes c’est peut être un peu bizarre. Si tu es un étranger, le prix de n’importe quoi automatiquement augmentera deux ou trois fois plus haut que le prix « normal », c’est-à-dire le prix pour les Indiens.

Un marché des fruits à Pune

Moi, j’ai appris l’art du marchandage après un peu de pratique. En marchandant, il faut être confiant, fort et persévérant. Également, on doit utiliser le langage du corps : changer la posture et l’expression et signaler avec les mains si tu n’es pas satisfait avec le prix que le vendeur a proposé. Mon petit conseil pour marchander : si le vendeur n’accepte pas ta proposition, tu dois montrer de l’indifférence et feindre de quitter la boutique ou le marché. Dans la plupart de cas, le vendeur – avec le désir et le besoin de gagner de l’argent – changera d’avis et acceptera le prix que tu as dit au début.

Une femme qui vend des bijoux dans la rue à Kochi

3) Les 3 types du signe de tête

Dans beaucoup de pays, on fait « oui de la tête », pour signaler l’affirmation sans mot. En Inde, ce n’est pas si simple. En fait, les Indiens utilisent plusieurs signes de tête : un pour l’affirmation, un pour la négation et un pour dire « je ne sais pas ». Pour la confusion des touristes, les différences entre les trois sont petites et subtiles. « Oui » est signalé par une petite inclinaison de la tête de gauche à droite. On peut dire « non » en faisant, horizontalement, un subtil mouvement qui ressemble un peu au chiffre 8. Et « je ne sais pas » ? C’est comme la négation, mais on bouge les épaules aussi. L’interprétation de ces gestes est difficile, même pour moi, une étudiante qui habitait en Inde pendant deux ans. Ainsi, il faut aussi faire attention à l’expression du visage. Mais malheureusement, beaucoup d’Indiens ont un visage impassible tout le temps – et ces signes de tête sont différents selon les différents états de l’Inde aussi.

Les lagunes à Kumarakom (État du Kerala)
Plantations de thé à Munnar (État du Kerala)

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