Le beau ciel à Oswego

Février 2017 // Nathalie Pena

A Oswego, le vent est rarement calme.

Oswego de nuit (Photo : N. Pena)

Quand l’hiver arrive, les étudiants ont peur des chutes de neige, de ces clairs flocons qui apparaissent et bloquent la vision. Les étudiants sont prudents, ils veillent à ne pas tomber pour éviter de vivre un moment gênant.

Personne ne reconnait plus les passants. Cette personne est reconnue pour sa capuche de fourrure qui lui mange le visage, telle autre pour son short de saumon rose qu’on ne devrait jamais porter, et telle autre encore par ses lunettes de ski.

Différents vêtements pour une même météo qui n’est parfois pas plus appréciée que d’aller aux cours.

 

Mais, avec le lac Ontario, toujours il y a une beauté qui crée une communauté entre les étudiants. Le lac et le soleil créent une peinture qui est un mélange de bleu clair et de rose comme le cotton candy (en français : la Barbe-à-papa). Les rochers brillent avec l’aide de l’eau et des reflets du soleil.

Vue sur le lac (Photo : N. Pena)

Au printemps, il y a des nouveaux visages, les visages montrent de la joie.

Je peux tout voir depuis mon hamac entre deux arbres. C’est mon temps de méditation et de bonheur suprême. J’ai trouvé une location parfaite pour voir les étudiants qui s’amusent près du lac et je peux voir les couleurs du ciel changer, devenir une scène romantique.

Ce jour-là, le vent n’était pas très froid, j’écoutais la musique en même temps que j’écoutais les étudiants parler très fort de leurs plans pour le week-end.

Ce sont là des expériences de sérénité que me donne Oswego ainsi qu’à la communauté.

Nathalie Pena

Mercredi soir au Stromboli

Le 2 mars 2017 // Cinea Jenkins

Un conte radiophonique à écouter ici (durée : 8’36) :

et à lire ici :

           Dans une petite ville des États-Unis, il y a un restaurant italien où tous les locaux adorent manger. Quand on entre dans cette ville, on voit un parc sans les enfants, un musée qui est rarement ouvert, et une vieille station essence. Après on conduit pendant trois minutes, on tourne à gauche sur la rue principale où il y a beaucoup de bâtiments pour magasins, mais peu de magasins. Ce restaurant est caché entre deux magasins fermés. Dans le restaurant, la musique n’est pas forte, les lumières ne sont pas trop brillantes, et le parfum de la cuisine accueille tous les clients. Si un client y mange plus de deux fois, les serveurs retiennent son nom et lui parlent de sa vie. Finalement, la cuisine est la meilleure de la région ; tous les repas sont faits maison et avec attention.

Les mercredis soirs, quatre vieux hommes y dînent. Ils prennent toujours la table à côté de la fenêtre où on voit le magasin de robe de soirée qui est fermé et la banque avec la pancarte cassée. Leur serveuse est toujours la petite femme qui rit beaucoup et s’appelle Joy.

Aujourd’hui, elle a une queue de cheval qui balance comme une pendule quand elle emmène les quatre hommes à leur table. Après ils enlèvent leurs chapeaux et blousons, Joy se met à parler :

« Aimeriez-vous prendre la même chose que d’habitude? Un stromboli avec du fromage, des tomates, et du basilic pour toi ? » Elle indique du doigt le premier homme qui travaille encore sur sa ferme.

Il rit et il dit :

« Ouais ! Merci ! »

Puis Joy indique du doigt l’homme à gauche de l’agriculteur :

« Et des spaghettis pour toi ? »

L’instructeur retraité répond :

« Bien sûr. »

Ensuite Joy regarde à l’homme qui était entraîneur pour l’équipe du football américain du lycée, mais qui vend maintenant du miel sur le marché.

« Une pizza avec tous les ingrédients ? »

« S’il te plaît. »

Finalement Joy demande au dernier homme :

« Aimerais-tu prendre un stromboli à la viande ? »

Le policier retraité hoche la tête :

« Malheureusement je dois prendre une salade parce que ma femme me parle constamment de ma santé. Elle exige que je mange des aliments sains. »

Les autres hommes sourient, mais Joy dit :

« Vous ne sourirez pas quand vous mourrez avant lui » et elle part vers la cuisine.

Après son départ, les quatre hommes regardent fixement leurs mains en silence. Une chanson par Frank Sinatra  — une chanson de leurs enfance — est écouté dans la radio et ils commencent à parler de l’avenir :

« Nous allons mourir bientôt. »

« J’ai un rendez-vous avec le médecin presque toutes les semaines. » dit l’agriculteur tristement et les trois autres hommes font oui de la tête.

L’ancien entraîneur ajoute :

« Bobby Jones — il assistait notre école — il est mort mardi dernier. Il avait un problème de cœur. »  et puis tous deviennent silencieux.

À ce moment- là, Joy revient avec quatre verres d’eau et leur donne :

« Pourquoi êtes-vous si calmes? D’habitude vous n’arrêtez jamais de parler. »

« Nous venons de réaliser que nous devenons vieux. » répond l’instructeur retraité en buvant de l’eau.

Joy rit et dit :

« Ce n’est pas grave. »

« Pardon ? » demandent les quatre hommes en même temps.

« Vous avez de la chance parce que vous avez pu vivre dans cette ville quand c’était super. »

Les quatre hommes se regardent :

« Elle a raison. Rappelez-vous ! Ce bâtiment était une quincaillerie » dit l’agriculteur avec enthousiasme en frappant  la table avec le main.

Joy sourit et part, mais ils continuent de parler. Tous les autres clients arrêtent de manger et peuvent ainsi entendre les hommes discuter d’un temps meilleur :

« Oui ! Et il y avait un stand de glace devant la quincaillerie. »

« Nous y mangions des glaces tous les jours après l’école. »

« Et ce magasin de robe de soirée qui est fermé était un magasin de jouets. »

« Nous y avons acheté nos premiers vélos. »

Avec chaque phrase, les quatre hommes parlent plus vite et deviennent plus bruyants; on peut entendre eux dans la cuisine:

« Vous rappelez-vous quand quelqu’un a volé l’argent de cette banque ? »

« Ouais ! » crient les autres hommes.

« Alors, nous avions sept ou huit ans. »

« Combien d’argent avait été volé ? »

« Je pense que c’était 500.000 dollars. »

« Est-ce que la police a trouvé le voleur? »

« Non » dit le policier retraité « Quand j’ai pris ma retraite, il y avait encore une enquête sur le vol. »

« Tout le monde pensait que le voleur était le propriétaire de cette quincaillerie, pas vrai ? »

« C’est exact, mais personne ne pouvait le prouver parce que la police n’a jamais trouvé l’argent. »

« Est-ce que le propriétaire a déménagé l’année suivante ? »

« Oui, mais il n’a déménagé pas loin » ajoute l’ancien entraîneur. « Il a déménagé  dans une ville qui est à trente minutes de notre ville. J’y vends le miel et je le vois. »

« C’est très bizarre. Pensez-vous qu’il a encore l’argent ? »

« Non. La police l’aurait trouvé. »

« Donc, où est l’argent ? »

Les quatre hommes se regardent. Tout le monde dans le restaurant attend une réponse en silence. C’est le moment le plus calme de l’histoire du restaurant.

À ce moment-là, Joy revient avec les plats pour les quatre hommes :

« Bon appétit. »

Elle met les assiettes sur la table. Ils se calment et parlent normalement.

« Merci beaucoup. »

« J’ai faim. »

« Mangeons ! »

Les quatre hommes mangent et commencent à parler de leurs grands-enfants et les autres clients reprennent le dîner mais Joy retourne à la cuisine et dit au cuisinier :

« Combien paries-tu que l’argent volé est caché dans ce bâtiment ? »

Pour le meilleur et pour le crêpe!

Le 2 mars 2017 // Laura Santi

Parce que j’adore les crêpes, je cherche pour le meilleur crêpe dans la ville. J’ai goûté des crêpes à trois restaurants différents à Tours?: Le Timbre-Poste, Le Lys d’Or et Bigouden. Je vais décrire des crêpes que j’ai mangé et je vais choisir le meilleur crêpe.

Photo site de Lys d’Or

Au Timbre-Poste, j’ai mangé un crêpe au sucre qui s’appelle «?AR?» avec du caramel au beurre salé, de la glace vanille et de la chantilly maison. Le crêpe n’était pas cher et elle était grand avec de la glace aussi. J’aimais cette crêpe mais ce n’était pas extraordinaire.

Au Lys d’Or, j’ai mangé la crêpe qui s’appelle «?Coconut?» avec du Nutella, de la glace noix de coco et de la chantilly. J’adorais le crêpe parce qu’il y avait du Nutella sur l’intérieur et sur l’extérieur. Aussi la glace noix de coco était très sucre: C’était un peu cher pour un crêpe mais il était délicieux. Aussi, il était nourrissant.

Finalement, au Bigouden, j’ai mangé une galette mais c’était comme un crêpe sucrée parce qu’il y avait des ingrédients sucrés. Elle s’appelle «?la Canadienne?» avec du bacon et du sirop d’érable. J’aimais la combinaison des goûts salés et sucrés. Les prix ici étaient similaires aux prix du Lys d’Or. La galette était grande et nourrissante pour le déjeuner.

Entre les trois restaurants, j’ai préféré les crêpes au Lys d’Or. Mais toutes les crêpes étaient bonnes et je vais recommander tous les restaurants aux autres.

Portraits croisés

Le 2 mars 2017 // Cinea et Laura

Cinea est une étudiante américaine qui vient du Colorado. Dans son lycée, elle était la présidente d’un club d’écriture pendant 3 années. Elle a écrit des livres, des poèmes et des histoires courtes. C’était un souvenir agréable de son école. Mais elle a un souvenir désagréable aussi.

Au lycée, elle a détesté la classe « Senior Seminar » où les étudiantes avaient à réaliser une grande présentation et un essai. Pour cette classe, les profs étaient injustes. Malheureusement, c’était une étape obligatoire pour tous les étudiants avant la remise des diplômes.

Maintenant, elle étudie à Colorado College. Elle n’a pas une spécialité pour ses études mais peut-être qu’elle va étudier le français ou des autres langues. Elle étudie à Tours pour le semestre. Ici, elle veut améliorer son français et dans le futur, elle va lire des livres en langue française. Aussi, elle veut visiter l’Espagne, l’Italie, et l’Angleterre. Elle veut faire la cuisine française avec sa famille d’accueil à Tours. Elle veut vivre une vie française!

Laura Santi

Laura est une étudiante américaine de Chicago, une ville dans l’Illinois, mais elle étudie dans le Colorado à l’université qui s’appelle « Colorado College ». Elle est en deuxième année, donc elle obtiendra sa licence en 2019. Elle choisit la discipline de la littérature anglaise parce qu’elle a envie de devenir écrivaine après l’université. Mais, elle veut bien parler le français, c’est pourquoi elle est venue à Tours.

A l’école, elle préférait la littérature et elle n’aimait pas beaucoup les mathématiques. Par exemple, elle ne comprenait pas bien dans la classe de géométrie. Parce qu’elle avait des problèmes avec cette matière, son professeur était méchant. Il lui disait, « si tu faisais attention dans le cours, tu saurais les réponses », mais elle faisait toujours attention. Elle était triste et fâchée avec ce professeur et les mathématiques, donc elle a choisi la littérature comme spécialité. Il y avait un programme excellent de littérature anglaise à Colorado College et elle avait envie d’y aller. Quand elle a reçu la lettre d’admission, elle a été folle de joie. Maintenant, grâce à un autre programme de Colorado College, elle peut étudier le français en France.

Vous devriez faire sa connaissance avant qu’elle retourne aux États-Unis et devienne une écrivaine célèbre.

Cinea Jenkins

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