Une «Nouvelle Fleur»
par Jack Price
Addis-Abeba :
Plein de gens
et plein de vie.
Un grand enfant
criant et réveillant l’Éthiopie.
El dorado de la corne de l’Afrique,
une ville pour l’avenir
avec une révolution numérique;
ou une balafre,
un éboulement humain
où les enfants meurent de faim.
Qu’est-ce que ce sera à la fin?
Origine de l’espèce humaine.
En ce temps-là, l’espèce africaine.
Maintenant le monde se connecte
en disant qu’on n’est pas le même.
On dit:
«La contrebande, le pauvreté, l’éternel été…
Bon pour eux mais c’est pas ce que je veux.
Je comprends la vertu de charité,
mais ne montrez pas les enfants à la télé!
Je ne veux pas être triste, je veux oublier –
Regarder « Nouvelle Star » en mangeant du poulet».
Mais Addis-Abeba n’est qu’un bardeau,
l’Éthiopie un toit, l’Afrique une maison.
Le monde est une ville et on sort rarement,
mais nos voisins empirent ce faisant.
On est tous dans la même marmite.
L’eau bout, mais pas si vite.
Quand elle déborde, on trouvera notre horde,
et on trouvera notre limite.
_______________________________________________________
(Je) sens la chaleur par la plante
(Je) ressens l’unisson avec la terre
Sans ombre, nous nous fondons
Le sang coule, comme le vent
Sous le ciel transparent
Nous vivons avec la flamme
Comme les arbres et les fruits sauvages
Richesse qui existe au plus profond
Étant couvert (par) la chaleur des bardeaux
(J’) éteins la lumière à la fin de la journée
Sous un nombre infini d’étoiles
Nous faisons un rêve pour demain
Tomomi USUI
__________________________________________________________
___________________________________________