Le projet OOo4Kids est pour vous !

Informatique, numérique, télématique, tête à clics… Tout est bon pour passer au nouvel âge de la communication. Le fait que vous soyez sur ce Blog montre que, déjà, vous êtes assez familier avec cet outil bizarre qui est entrée chez vous. Mais l’utilisez-vous réellement de manière optimale ? En cette rentrée, j’ai pu faire le constat que certains rechignent encore à se lancer dans le traitement de texte : un comble ! Même si l’écriture n’est pas votre fort, il y a fort à parier que la maîtrise de ce type de logiciel est aujourd’hui devenue inévitable, aussi bien au quotidien que dans le cadre de vos études. Alors, pourquoi ne pas vous y mettre en douceur ?

Prêt à vous lancer une bonne fois pour tout ? Alors avant de vous perdre dans les arcanes de Word, le projet OOo4Kids est fait pour vous ! L’idée consiste à fournir un logiciel très simplifié pour les plus jeunes internautes (basé sur les sources du logiciel OpenOffice.org). Cette suite propose un traitement de texte, un tableur, un logiciel de création de dessins et un dernier de présentation. C’est coloré, facile à comprendre, les outils sont spécialement adaptés, avec une interface grossie. Une vraie réussite !

Pour télécharger le logiciel : la fiche du JdN

Pour en savoir plus sur le projet : la page OOo4Kids

Bonne rentrée 2010 et bienvenue à tous !

Bienvenue à vous, nouveaux et anciens lecteurs de ce Blog, et bonne rentrée à tous !

A peine avez-vous quitté le Collège, que vous voici déjà devant votre ordinateur. Et en plus, ce n’est ni pour jouer, ni pour Facebook, ni même pour MSN ! C’est beau, limite émouvant… Prévenez vos parents : ils vont être épatés ! Je viens de vous donner l’adresse de ce que j’ose appeler « notre » Blog. Il est le lien qui demeure une fois le cours terminé. Si vous le souhaitez, il pourra devenir pour vous un outil régulier – pour ne pas dire quotidien. Comme je vous l’ai expliqué, je vais y faire souvent référence ; soit pour y répondre à votre question (en me donnant le temps de vous donner tous les éléments nécessaires à une bonne compréhension), soit pour vous éclaircir certains points de l’actualité.

Vous apprendrez aussi à vous y retrouver dans ses différentes fonctionnalités. En fait, tout se passe là, à droite de votre écran, dans cette longue colonne. De bas en haut, vous allez y trouver :

– juste au dessus du compteur, une barre de recherche sur ce Blog (pour rechercher ce que vous voulez dans le Blog, et uniquement là)

– un player Deezer qui reprend les grands tubes du moment. Il est là pour votre plaisir. libre à vous de le faire fonctionner ou non…

– la référence des articles les plus récents (pratique pour pointer directement vers l’article dont je viens de vous parleren cours)

– les archives pour trouver les articles les plus anciens (ce Blog a été ouvert en 2007…)

– les commentaires récents (pour voir si je vous ai répondu…)

– les différentes catégories (où, principalement, vous irez cliquer sur votre niveau – meilleur moyen pour ne pas avoir à lire des choses un peu difficiles pour votre classe)

– en dessous de la ligne intitulée Actualités défilent, en direct, les principaux évènements qui ont eu lieu en France et dans le monde.

Pour le reste, je vous laisse le plaisir de la découverte au fur et à mesure de l’année. N’hésitez pas à partager vos trouvailles avec vos parents. Discutez des articles que vous avez lu avec eux : ce Blog est aussi là pour eux.

Bienvenue aussi à vous qui, à l’occasion de la rentrée, avez découvert ce Blog sur Internet, même si vous n’êtes pas un élève du Collège Sainte-Clotilde de Douai. Depuis 2007,  il m’est devenu un outil précieux où j’aime partager mes coups de cœur et mes coups de gueule (ça m’arrive) sur l’actualité en général. Avec ses 273 articles publiés à ce jour, il se veut également être une source de « matière à réfléchir » : rien n’est imposé, seulement proposé. Vos commentaires sont en cela essentiels : ils participent à notre connaissance à tous (à commencer par moi). Ce sont presque 690 000 visiteurs qui m’ont fait l’honneur de leur présence sur ces pages : merci à eux !  Alors, pourquoi pas vous ?

Nous pouvons aussi nous retrouver sur Facebbok à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/echosheure

Et pour finir, la surprise. En fait, elle est double.

Tout d’abord, si vous rédigez un commentaire à cet article (en indiquant vos Nom, prénom, classe et E.Mail), je vous créditerais de quelques « Bonus » supplémentaires (leur nombre variera selon la qualité du commentaire). profitez en pour vous présenter, dire ce que vous avez envie de trouver dans ce Blog, ce que vous pensez de l’idée d’avoir un Blog, etc…

Enfin, une vidéo. C’est un Lip Dub réalisé par les élèves de HEC Paris. Un lip dub (clip promo chantant), c’est une vidéo réalisée en playback et en plan-séquence (pas de coupure ni montage) par des collaborateurs au sein du milieu professionnel et généralement destinée à une diffusion sur Internet ou autres réseaux. Elles peuvent être associées à une volonté de créer du buzz afin de bénéficier d’une promotion gratuite grâce à l’engouement actuel pour la vidéo sur Internet ou à une volonté de créer des liens entre les participants. Pour moi, ce Lip Dub est l’un des meilleurs du moment. Plus de 120 acteurs des promos 2011 et 2012, une grosse radio portable, quelques litres de sueur et voici le résultat… [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LCthDQ49_cU[/youtube]

Pas mal, hein ? A vous de choisir votre titre et de vous lancer. Un Lip Dub au Collège Sainte-Clotilde : et pourquoi pas ?!

Life on Mars, version US

04 Life On Mars_

J’aimerai vous faire partager un petit bijou télévisuel que la chaîne Paris Première m’a offert cet été. Il s’agit d’une série intitulée « Life on mars ». C’est l’adaptation américaine de la série britannique originale portant le même nom.

Cette série raconte l’histoire de l’inspecteur Sam Tyler. Dans la série anglaise, il travaille à Manchester. Dans la version américaine, il est bien sûr new-yorkais… Il se fait un jour renverser par un chauffard qui prend la fuite, le laissant inconscient sur le macadam. Quand Tyler revient à lui, il porte un blouson en skaï moulant, une chemise avec un col en forme de pelles à tarte, un pantalon bien large vers le bas et une ceinture dont la boucle est à peine plus petite que sa plaque de police. A côté de lui, se trouve une bagnole carrossée façon « Starsky et Hutch », en beaucoup moins flamboyant. Il lui faut un peu de temps pour comprendre, mais il n’est plus en 2008… Il est en 1973 !

Mais que s’est-il passé ? Cette délicieuse question ne trouvera de réponse qu’à l’issue de la première (et seule) saison, soit au dix-septième épisode. A l’heure où des grandes séries comme Lost nous font attendre pas moins de six saisons pour nous offrir des réponses hasardeuses à toutes els questions semées durant six années de turpitudes diverses, où la série Desperate Housewives n’a pas encore livré tous ses secrets au bout de sept saisons, un tel choix m’inspire déjà le respect. Respect teinté de déception, tant je n’avais pas envie de quitter si tôt les personnages de cette série pas comme les autres.

Jamais, il n’est expliqué clairement si Tyler est fou, s’il est dans le coma et rêve son existence ou s’il a effectivement accompli un voyage dans le temps. Chacun peut le voir comme il a envie et peut interpréter les indices distillés de loin en loin comme il l’entend. L’intérêt est bien sûr de revenir sur les mœurs de l’époque et de les explorer. De se pencher sur une période pas si lointaine et de constater avec le héros combien les choses ont changé, combien le progrès s’est accéléré. Histoire, uchronie, nostalgie, tout y passe et avec quel talent – aussi bien pour les scénaristes que pour les acteurs !

Life on Mars n’est pas une simple (et énième) série policière augmentée de copieuses louches de nostalgie et matinée d’un soupçon de science-fiction. La série, créée en Grande-Bretagne en 2006 par Matthew Graham, se place davantage dans la comparaison avec le présent, Tyler ne pouvant oublier qu’il vient du XXIe siècle. Cet écart entre l’ancien et le nouveau présent de Sam Tyler sert de fil conducteur et il se double d’un fil rouge (en forme de traînée sanglante) et donne des frissons dès les premières images, historien ou non…

En adaptant une production qui n’a connu que deux saisons sur la BBC, le réseau américain (la chaîne ABC) jouait un petit coup de dés, mais avait pris quelques assurances avant le premier tour de manivelle. La production fut confiée à Josh Appelbaum (Alias), la réalisation à Gary Fleder (The Shield, Blind Justice) tandis que le casting incluait Harvey Keitel (inoubliable Mr. White dans Reservoir Dogs) qui semble avoir remonté le temps juste pour trouver une époque qui convienne à sa gueule et au timbre de sa voix. En parlant de voix, évoquons quelques secondes la musique qui accompagne les épisodes : elle est extraordinaire pour ceux qui aiment les seventies. Tous les grands titres US de 1973 sont là, à un moment ou à un autre. On commence évidemment par la chanson de David Bowie qui porte le titre de la série, puis on croise l’orgue de Ray Manzarek des Doors pour l’intro de When The Music’s Over puis on se balance dans son fauteuil dès que monte le tempo au clavier de Baba O’Riley de The Who. Puis après une petite référence à Led Zeppelin, on boucle par Out of Time des Rolling Stones, chanson dérivée d’un thème de Bowie. Un vrai bonheur ! Mais ne cherchez pas, la compilation n’existe pas – certainement trop chère à éditer. Mais grâce à Spotify, j’ai réussi à retrouver 98% des titres entendus dans la série. Si cela vous intéresse, et que Spotify est installé sur votre ordinateur, il vous suffit de cliquer  I  C  I pour découvrir cette playlist inédite !

Si on va plus loin dans la nostalgie, grâce à cette série, les plus anciens pourront effectuer un retour en enfance, à l’époque où n’existaient pas les téléphones portables, les ordinateurs, les voitures avec climatisation et air-bag, l’interdiction de fumer dans les bars et la coupe de cheveux de Fabien Barthez. On revient à une époque où la guerre du Vietnam était perdue, mais pas encore terminée. Les rues de New York n’étaient pas peuplées de Starbucks Coffee, dans le Village, on dansait sur les trottoirs en écoutant de la musique sur un vieux pick-up et la crise n’était pas devenue la source permanente de nos inquiétudes.

Mais Life on Mars n’est pas seulement digne d’intérêt pour les souvenirs qu’elle peut ranimer ou pour une curiosité anthropologique dont seraient soudain pris les plus jeunes, cherchant à explorer l’enfance de leurs parents. C’est surtout un grand moment de télévision où le talents des acteurs et des techniciens est mis au service d’un scénario hors du commun.

Si en plus je vous dis que le meilleur a été gardé pour la fin, vous aurez compris que cette série est à découvrir et à partager de toute urgence ! Elle n’est hélas pas encore éditée en DVD en France – ce qui n’est pas le cas aux États-Unis. Il ne nous reste plus qu’à espérer qu’une grande chaîne se décide, à son tour, à nous l’offrir. Il en est très sérieusement question : ne la laissez surtout pas passer !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vEWpWM7Iyhc[/youtube]

Fiche technique :

Tournée à New York par 20th Century Fox Television et ABC Studios. Producteurs exécutifs: Josh Appelbaum, Andre Nemec, Scott Rosenberg, Jane Featherstone, Stephen Garrett. Producteur: Jane Raab. Réalisateur: Gary Fleder. Scénaristes: Appelbaum, Nemec, Rosenberg. Inspirée de la série britannique créée par Matthew Graham, Tony Jordan, Ashley Pharoah.

Casting: Detective Sam Tyler(Jason O’Mara), Lieutenant Gene Hunt (Harvey Keitel), Detective Ray Carling (Michael Imperioli), Annie Norris (Gretchen Mol), Detective Chris Skelton (Jonathan Murphy), Maya Daniels (Lisa Bonet). Genre: drame policier. Saison 1. Début: 9 octobre 2008. Durée épisode: 42 minutes.

Sources :

– La critique du site Le Monde des Séries (14/10/2008)

– La fiche du site Allo Ciné pour découvrir photos et casting…

– Le Wikipédia de la série version US (en anglais)

Qui sont les Roms ?

Brutalement sortis de l’ombre par une actualité parfois sulfureuse, les Roms sont pourtant mal connus. Ils sont une composante d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani. Elle regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés) mais aussi les Gitans (Kalés). Partis d’Asie, peut-être d’Inde, ils ont débarqué dans les contrées occidentales au XVème siècle. Au fil du temps, les noms – Tsiganes, manouches, gitans, gypsys, etc. -, dont on les désignait changèrent souvent, le regard porté sur eux tout autant, et la fascination qu’ils exercèrent fut tour à tour aimant ou repoussoir. Si aujourd’hui nous serions plutôt dans une période de refus, la situation était tout autre au XVe siècle par exemple… En 1421 « ceux qui venaient d’Egypte » – comme on les appelait – furent souvent les protégés des seigneurs et leur arrivée dans les bourgades entraînait la joie plutôt que l’effroi !

Au fil des siècles, la vie quotidienne, le travail, le voyage, la famille, la musique, les vêtements, la foi tissèrent « le lien réel qui unit ces êtres dispersés à la surface de la terre ». Ce monde à part est marqué par une histoire tourmentée jusqu’au génocide de la seconde guerre mondiale, habité par une langue déclinée selon les géographies, riche d’une diversité culturelle réinventée au fil des errances. Le 5eme Congrès de l’Union Romani Internationale – réuni à Prague en juillet 2000 – précise d’ailleurs que les Roms forment une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire ». Si revendications il y a, elles ne portent donc pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice. Et c’est là que les choses se compliquent un peu…

Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Elle souhaite « s’inscrire dans une dynamique progressiste, orientée vers l’intégration sociale, l’égalité des droits, le refus de l’exclusion et le respect mutuel de toutes les identités représentées en Europe ». Effectivement, depuis plus de mille ans, les Roms font partie de la civilisation européenne. Aujourd’hui, avec une population allant de 10 à 12 millions de personnes selon les estimations, les Roms constituent la plus grande minorité ethnique d’Europe, présente dans les 27 Etats Membres.  De fait, les institutions communautaires tentent depuis lors de  remédier aux difficultés d’une population trop souvent stigmatisée à travers tout le continent – le plus souvent repoussés, marginalisés, et parfois même, comme en Slovaquie, stérilisés.

Il faut bien avoir conscience que la plupart des Roms sont citoyens de l’UE, surtout depuis 2007, date à laquelle la Roumanie est devenue membre à part entière de l’Union Européenne. Toutefois, il faut bien avouer que la majorité des Roms connaissent discrimination et exclusion sociale au quotidien. La population Rom est également une population à risque en termes de pauvreté et de chômage, et est souvent victime des stéréotypes et des préjugés…

Martin OLIVERA, ethnologue spécialisé dans la communauté tzigane, explique à ce sujet que l’antitziganisme est « un trait structurant de l’identité nationale roumaine (comme dans d’autres pays européens, à l’Est et à l’Ouest) mais il est essentiellement valable dans les discours globaux sur “la société” et dans le rapport aux institutions. Au quotidien, il y existe une intimité socioculturelle très grande entre Roms et non-Roms, surtout à la campagne.[…] La réalité s’avère ainsi plus compliquée que l’image simpliste d’une “minorité fuyant les discriminations”. »

En Roumanie non plus, il ne fait pas bon être Rom et le pays peine à intégrer cette importante communauté (580 000 selon les chiffres officiels, près de 2 millions selon les estimations). « Tout est plus dur quand tu es tsigane, trouver un toit, un travail…. Les gens partent forcément avec un a priori négatif« , avoue Sorin, 42 ans, chauffeur de taxi à Bucarest.  Mais cette migration se vit comme pendulaire?: on part avec l’idée de réinvestir à la maison le fruit de sa réussite. Petit à petit, pour certaines familles, un choix involontaire s’opère car les enfants sont, malgré tout, allés à l’école en France, se sont habitués à la vie urbaine, etc. Comme pour d’autres mouvements migratoires, pour certains, le “retour?au pays” ne se fait pas. Le mouvement pendulaire n’est donc pas aussi automatique qu’on pourrait le croire.

Il serait tout aussi ridicule de nier le problème que pose la présence inopinée de certains Roms que de se laisser envahir par une phobie de nature xénophobe. Leur expulsion ne résout rien à long terme. Alors que, pour les citoyens européens « reconnus », les frontières disparaissent, pour les Roms, si souvent discriminés, et dont les droits les plus élémentaires sont sans cesse niés, elles restent un authentique cauchemar. C’est le leur mais aussi le nôtre, celui des citoyens d’une Union qui n’a de cesse de se chercher et qui n’ose pas encore s’affirmer comme telle. Unis ? Un jour, peut-être…

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9fi2h_russie-les-roms-citoyens-sans-droit_news[/dailymotion]

Références :

– REKACEWICZ Philippe, « Les Roms, un peuple européen » article du Monde Diplomatique , juillet 2010

– COLLECTIF, L’Union européenne et les Roms du site europa.eu (août 2010)

– BURLET Laurent, « Clichés, idées reçues : qui sont vraiment les Roms ? » du site rue89.com (août 2010)

– GUYONVARCH Marion, « Les Roms, mal-aimés dans leur pays » du site lexpress.fr (publié le 21/08/2010)

– BRAIBANT Sylvie, « Les Roms, ces citoyens européens repoussés du vieux continent » du site TV5Monde (août 2010)

– Tableau statistique, source TV5Monde

Découverte d’un nouveau système solaire

D’après un article publié aujourd’hui sur le site LeMonde.fr, une équipe principalement franco-suisse a officiellement annoncé, le 24 août dernier, au cours d’un colloque à l’Observatoire de Haute-Provence, la détection confirmée d’un système qui pourrait contenir jusqu’à sept planètes autour de l’étoile HD10180, à quelque 127 années-lumière de la Terre ! Personnellement, une telle nouvelle me fait décoller du quotidien et me faire soudain prendre la mesure de mon petit univers. Vous imaginez un voyage de 127 années-lumière ?

Pour obtenir un tel résultat, l’équipe a utilisé le meilleur instrument actuel pour la chasse aux exoplanètes, le spectrographe HARPS –  installé sur un télescope  de l’Observatoire européen austral (ESO) au Chili. Après quinze années de recherche et près de 500 découvertes, la connaissance des exoplanètes (mondes qui orbitent autour d’étoiles loin de notre Soleil) a fait et continue de faire de grands progrès.

Pour l’heure, cinq des sept planètes ont été validées : ce sont des astres d’une masse semblable à celle de Neptune (entre 13 et 25 fois celle de la Terre), rangés de manière très régulière autour de leur étoile. Les deux autres signaux détectés demandent plus de temps d’observation pour s’assurer qu’il s’agit bien de planètes.

« L’une, sans doute beaucoup plus massive – explique le journaliste – semble très éloignée du centre du système. Mais c’est surtout l’autre qui attise les curiosités. Si son existence était confirmée, elle s’imposerait comme la planète la moins massive connue, avec 1,4 fois la masse terrestre, améliorant ainsi le record de Corot7b. Située trop près de son étoile, elle serait toutefois aussi hostile à l’apparition de formes de vie que la trouvaille du télescope spatial français Corot. »

Dans tous les cas, avec ses deux membres supplémentaires, le système deviendrait « le plus peuplé que nous ayons découvert jusqu’à présent« , indique Christophe Lovis (Observatoire de l’université de Genève). A une seule unité du système solaire qui n’affiche officiellement plus que huit résidents, depuis que Pluton a été dégradé en « planète naine ».

Pourtant mystérieusement passée sous silence dans les médias, cette découverte « met en évidence le fait que nous entrons maintenant dans une nouvelle ère de la recherche : l’étude de systèmes complexes« .  De leur côté, les astronomes américains sont persuadés d’avoir, dans leurs cartons, une grande quantité d’exoplanètes de proportions proches de celles de la Terre et souvent situées dans des systèmes complexes.

Attention les prochains mois promettent une flopée de résultats qui achèveront de faire basculer la chasse aux mondes lointains dans une nouvelle ère !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5vjgoxQxZbs[/youtube]

Source :

FENOGLIO Jérôme, « Un système solaire de cinq à sept planètes observé depuis le Chili »du site LeMonde.fr (28.08.2010)

Pourquoi les acteurs pensent-ils que le vert porte malheur sur scène ?

(Sarah, 3eme – 2009)

Le vert du costume « tuerait » le talent… à moins que ce ne soit le comédien ! Pourtant, cette couleur a vraiment tout pour séduire : c’est aussi bien le symbole de la force régénératrice que de la longévité. Mais rien n’y fait : certains acteurs et metteurs en scène refusent encore et toujours d’utiliser le moindre objet ou costume vert dans un théâtre. Pourquoi ?

Cette méfiance vis-à-vis de cette couleur (qui n’a rien demandé à quiconque) prend en fait racine dans un phénomène technique fort simple… En effet, les premiers éclairages mettaient difficilement cette couleur en valeur. De fait, tout acteur portant cette couleur se mettait moins en valeur que les autres. Moins bien mis en évidence, moins vu, donc moins remarqué et moins applaudi… l’acteur courait ainsi au désastre ! Le vert a donc bel et bien tué son talent.

Une autre explication, plus vraisemblable pour certains… Au XVIIe siècle, on avait besoin d’une faible dose d’arsenic pour obtenir une teinture verte efficace pour les rideaux. Quand on sait qu’à la même époque les acteurs avaient la fâcheuse habitude d’éponge leur visage ruisselant de sueur dans les rideaux, on imagine assez facilement ce qui pouvait arriver à ceux qui avaient pris cette habitude avec des rideaux verts ! Dans le pire des cas, c’était la mort, dans le meilleur, c’était une grave maladie de peau. C’est là que l’aversion pour cette jolie couleur se nicha.

Et pourtant, le vert, c’est la couleur de cette tendre pelouse dans laquelle nous aimons nous rouler lorsque le soleil nous baigne de ces rayons… Ouh là, je m’égare !

Source : LACOTTE Daniel, Le Pourquoi du Comment, Paris – 2005.

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