On nomme figure de style tous les traits par lesquels le langage s’éloigne de la simple fonction d’information.
Elles jouent un rôle important dans l’écriture littéraire. On les nomme également « figures de rhétorique » ou « figures du discours ».
LA COMPARAISON
La comparaison est la figure de style la plus simple et la plus facile à repérer, elle consiste à comparer, avec un mot outil (tel que, comme, semblable à, … )
Ex: «elle avait la peau blanche comme la neige.»
Ex: Tes yeux sont bleus comme le ciel
LA METAPHORE
La métaphore est une comparaison sans outil de comparaison, celle-ci est donc suggérée et implicite.
Ex: «l’or du soir» (soleil couchant).
Ex: Et tes mains, feuilles de l’automne Ex: Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Une métaphore est filée si elle se poursuit sur plusieurs lignes
LA METONYMIE
La métonymie est aussi appelée «la partie dans le tout», c’est-à-dire évoquer un objet par une partie (symbolique) de celui-ci.
Ex: «les voiles au loin…»
Ex: Boire un verre
Ex: Manger son assiette
LA PERIPHRASE
La périphrase est une figure de style qui consiste à remplacer un nom par une phrase entière (poétique ou ironique).
Ex: «Le pays du soleil levant» (Japon).
Ex: La capitale de la France
Ex: Le roi des animaux
LA PERSONNIFICATION
La personnification consiste à parler d’un objet inanimé comme une personne.
Ex: «Les livres dormaient sur la bibliothèque».
Ex: Cette rose aimable comme toi
Ex: Un soleil voit naître et mourir la rose
L’ALLEGORIE
L’allégorie est la personnification de quelque chose d’abstrait, une idée, un sentiment, une raison,…
Ex: L’amour: Cupidon
Ex: la mort: « la grande faucheuse».
Ex: Ô Mort, vieux capitaine, il est temps !
L’HYPERBOLE
L’hyperbole c’est l’exagération
Ex: «Je te l’ai déjà dit mille fois.»
Ex: Un bruit à réveiller un mort
L’EUPHEMISME
L’euphémisme c’est l’adoucissement de la vérité.
Ex:- «Il s’en est allé, il nous a quitté,…»- personnes du 3ème age, les non-voyants,…
LA LITOTE
La litote c’est dire négativement ce que l’on pourrait dire positivement.
Ex: «c’est pas si mal» (c’est bien)
L’ANTITHESE
L’antithèse c’est l’ironie, c’est-à-dire exprimer le contraire de ce que l’on pense, mais tout en se faisant comprendre.
Ex: «J’ai bien gagné ma journée.»
Ex: Le navire était noir, mais la voile était blanche
L’ANTITHESE (OXYMORE)
C’est le rapprochement de deux idée opposés dans la même phrase.
Ex: -»Le clair-obscur» (oxymore)
Ex: D’où viens tant de glace quand je suis tout de feu. (antithèse)
D’autres exemples …
ALLITERATION n.f.
Répétition d’une ou de plusieurs consonnes dans un groupe de mots
Ex: Allitération en [s] dans Colombine de Verlaine : Cassandre sous son Capuce
ANAPHORE n.f.
Répétition d’une même expression ou d’un même mot en début de phrase ou de vers
Ex: Partout l’image idée, partout la pensée fleur, partout les fruits
ASSONANCE n.f.
Répétition d’une même voyelle dans un groupe de mots
Ex : Assonance en [u] dans Je vous envoie un bouquet de Ronsard :
Qui ne les eût à ce vêpre cueillies
Chutes à terre elles fussent demain.
CHIASME n.m.
Structure en croix qui associe 2 termes deux à deux sans nécessairement qu’ils aient un rapport de sens
Ex: Il regarde longtemps, longtemps cherche sans voir
Ex: Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés
ACCUMULATION n.f.
Juxtaposition d’une série de termes
Ex: Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances
IRONIE n.f.
Dire le contraire de ce que l’on pense
Ex: C’est malin ! (c’est idiot)
Ex: Surtout ne te presse pas !
PLEONASME n.m.
Répétition de termes superflue
Ex: Un géant vraiment grand
Ex: Descendre en bas
SYNECDOQUE n.f.
Remplacer un mot par un autre ayant une relation d’inclusion avec celui-ci (la partie pour le tout ou le tout pour la partie). Cas particulier de la métonymie.
Ex: Le tout pour la partie : – Metz a gagné la finale (pour «l’équipe de foot de Metz»…)
Ex: La partie pour le tout : – Je quitterai bientôt ces murs (pour «cette maison»)
adéquation : fait d’être bien adapté à son usage, à son emploi
allitération : répétition d’une consonne ou d’un groupe de consonnes dans un même phrase ou un vers
apologue : Texte court, souvent allégorique, qui cherche à donner une leçon de morale ou à illustrer une thèse.
assonance : Répétition d’une même voyelle ou son vocalique, le plus souvent dans la syllabe accentuée de mots qui se suivent ou forment un ensemble. Cette figure de style était très utilisée dans la poésie du Moyen Age.
connivence : complicité par complaisance ou tolérance, accord tacite
conte : récit d’aventures imaginaires, histoire peu vraisemblable
déisme : opinion, croyance de ceux qui admettent l’existence d’un être suprême mais qui refusent de lui appliquer toute détermination précise et rejettent la révélation, les dogmes et les pratiques religieuses
démiurge : quelqu’un qui se prend pour Dieu
démystification : ôter à quelqu’un ou à quelque chose son caractère de mystère
démythification : ôter à quelqu’un ou à quelque chose son coté mythique (pour le faire rentrer dans la norme)
dialectique : art de la discussion, du dialogue, de la rhétorique
diatribe : critique amère et virulente
dogmatique : qui concerne le dogme (principe établi, enseignement reçu et servant de règle de croyance, de fondement à une doctrine)
égocentrisme : tendance à tout ramener à soi, à faire de soi le centre de tout
égoïsme : amour exclusif de soi, disposition à recherche exclusivement son intérêt et son plaisir personnel
élégie : poème lyrique d’un ton mélancolique
empathie : identification affective à une personne ou à une chose
esprit critique : esprit qui soumet tout à l’examen
euphémisme : façon de présenter une réalité brutale ou blessante en atténuant son expression pour éviter de choquer
exorde (n.m.) : première partie d’un discours, entrée en matière
filigrane : par transparence, à l’arrière-plan
fonctions (cf. : schéma de la communication) :
- référentielle : message qui présente le référent
- phatique : parler pour parler, pour établir un contact, non pas pour dire quelque chose
- expressive : parlant des sentiments du locuteur -je-, il écrit pour s’exprimer
- impressive (ou conative) : argumenter, faire passer ses idées, agir sur l’autre, faire des efforts pour convaincre
- poétique : textes qui jouent sur le canal, la langue, le registre
- métalinguistique : lorsque la langue est utilisée pour commenter la langue : dictionnaire
galvauder : gâcher, avilir par un mauvais usage
hypertrophier : augmenter de volume, accroissement important de la taille
idéologie : ensemble des idées politiques, morales, sociales, philosophiques, religieuses propres à une époque ou à un groupe social
impudence : effronterie extrême, ne pas éprouver de honte
ironie : forme de raillerie consistant à dire le contraire de ce qu’on veut faire entendre (procédés : décalage, oxymore, antiphrase, exagération)
litote : figure de rhétorique consistant à dire moins pour faire entendre plus (ex : Va, je ne te hais point.)
maïeutique : méthode dialectique dont Socrate usait pour « accoucher » les esprits, c’est-à-dire pour amener ses interlocuteurs à découvrir les vérités qu’ils portaient en eux sans le savoir
manichéisme : toute conception morale, toute doctrine qui oppose le principe du bien au principe du mal, toute attitude qui oppose d’une manière absolue, rigide et parfois simpliste le bien et le mal
oligarchie : régime politique dans lequel le pouvoir est aux mains d’un petit nombre d’individus ou de familles (opposition à la monarchie)
ostentatoire : qui témoigne une insistance excessive pour montrer une qualité, un avantage
pallier (+ cod) : déguiser, présenter sous un jour favorable en dénaturant la vérité, atténuer
plaidoyer : exposé oral ou écrit en faveur d’un système ou d’une idée
prosopopée : figure de rhétorique qui consiste à faire parler un mort, un animal, un personnage imaginaire ou une chose personnifiée
récuser : refuser d’accepter (en tant que juré, expert ou témoin), contester, n’accorder aucune valeur
registre : tonalité propre, caractéristique d’une œuvre ou d’un discours
réquisitoire : thèse développée contre quelqu’un ou quelque chose
stigmatiser : blâmer, flétrir publiquement, dénoncer violemment (quelque chose)
trivial : très commun, courant, d’une simplicité et d’une évidence qui ne satisfont que les esprits peu instruits, à la limite du vulgaire
typologie : science qui à partir d’ensembles, vise à élaborer des types, constitués par regroupement de données ayant en commun certains traits caractéristiques
utopie : toute idée, projet considéré comme irréalisable ou chimérique (étymologiquement : pays qui n’existe pas)
vilipender : décrier, dénoncer comme méprisable
Pour l’année scolaire 2014-2015, la liste des œuvres obligatoires inscrites au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire est la suivante :
A. Domaine d’étude « Littérature et langages de l’image »
Œuvre
– Les Mains libres, Paul Éluard-Man Ray, Poésie Gallimard.
Le programme de l’enseignement de littérature en classe terminale de la série littéraire (arrêté du 12 juillet 2011 publié au B.O.EN spécial n° 8 du 13 octobre 2011) souligne que le travail sur le domaine « Littérature et langages de l’image » vise à « conduire les élèves vers l’étude précise des liens et échanges qu’entretiennent des formes d’expression artistique différentes ». Il envisage « quelques grands types de relations » entre l’œuvre littéraire et l’œuvre visuelle, et propose notamment « l’imbrication », « l’agrégation » ou « l’amplification » comme pistes d’études.
Le recueil Les Mains libres renverse les relations traditionnelles entre texte et image, en mentionnant dès la première page de l’œuvre : « dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Éluard ». Les deux créateurs ont en effet inventé une collaboration, dans laquelle les dessins ont précédé l’écriture poétique. Derrière cette relation d’« illustration » assumée par le poète, la composition à quatre mains révèle toutefois un système organique sans doute plus complexe. Les poèmes d’Éluard relèvent-ils vraiment et seulement de l’illustration ?
Engageant deux langages de manière indépendante et mêlée, Les Mains libres échappent à la volonté d’emprisonner la réalité entre la représentation picturale et une quelconque « traduction » poétique. Le rapport au monde proposé par les deux artistes, rapport qu’on ne pourra détacher de l’aventure surréaliste, joint la vision à la vue, l’imagination au réel, l’aura au détail. Dans cet hymne à la voyance qu’est le recueil, l’architecture, l’organisation et le dialogue entre les pages ne sont pas laissés au hasard : ils orchestrent une véritable partition chargée d’entraîner le lecteur sur la voie de l’inspiration poétique.
L’étude de l’œuvre, éclairée notamment par cette réflexion sur la contagion créatrice, devra attirer l’attention des élèves sur le contexte artistique et théorique des années d’immédiate avant-guerre. Elle ne manquera pas de s’ouvrir de manière plus générale à l’esthétique surréaliste, comme à son « dialogue des langages artistiques » au cœur du domaine d’étude.
Propositions bibliographiques
Textes de référence
– Éluard (Paul), Les Mains libres, dans Œuvres complètes, Paris, Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1984, t. I, appareil critique p. 1503-1513.
– Éluard (Paul), Facile, photographies de Man Ray, Paris, GLM, 1935 [dans Œuvres complètes, Paris, Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1984, t. I, p. 457-466].
– Éluard (Paul), Donner à voir, Paris, Gallimard, 1939 [collection « Poésie », 1978, recueil où sont rassemblés la plupart des écrits du poète consacrés à la peinture de 1918 à 1938].
– Gâteau (Jean-Charles), Paul Éluard et la peinture surréaliste, Genève, Droz, 1982, chap. VIII « Illustrer Man Ray », p. 259-302.
Pour aller plus loin
– Ray (Man), Autoportrait, traduction Anne Guérin, Paris, Robert Laffont, 1964 [Arles, Actes sud, collection « Babel », 1998].
– Breton (André), Le Surréalisme et la Peinture, Paris, Gallimard, 1928 [collection « Folio Essais », 1965].
Sur le site de l’Ina http://www.ina.fr/ :
« La bande à Man Ray » (vidéo de 51 min. 28 s)
« Entretien avec Man Ray » (vidéo de 17 min. 26 s)
« Paul Éluard » (portrait-souvenir, vidéo d’1 h 37 min. 13 s)
B. Domaine d’étude « Lire-écrire-publier »
Œuvre
– Madame Bovary, Gustave Flaubert
Le programme de l’enseignement de littérature en classe terminale de la série littéraire (arrêté du 12 juillet 2011 publié au B.O.E.N. spécial n° 8 du 13 octobre 2011) indique que le travail sur le domaine « lire-écrire-publier » invite les élèves « à une compréhension plus complète du fait littéraire, en les rendant sensibles, à partir d’une œuvre et pour contribuer à son interprétation, à son inscription dans un ensemble de relations qui intègrent les conditions de sa production comme celles de sa réception ou de sa diffusion ».
Pour l’étude de Madame Bovary de Gustave Flaubert, le professeur privilégiera l’analyse de la genèse qui permet aux élèves de pénétrer dans le laboratoire de l’écrivain et de s’interroger sur le processus de création du roman. Les étapes successives de l’avant-texte (plans, scénarios, esquisses, brouillons et manuscrits) constituent autant d’éléments qui nous donnent accès à l’histoire de la création. Ils rendent manifestes l’obsession et la passion du romancier pour le mot, pour la phrase, son attention aux rythmes et aux harmonies, à la dimension sonore de la langue, inscrivant la quête romanesque dans une aventure poétique, stylistique et esthétique inédite. Flaubert fait du roman un vaste poème narratif, où l’écriture s’astreint à une double exigence de justesse absolue, sur le plan de la diction comme sur celui de la fiction. La transformation d’un fait-divers banal en œuvre d’art éclaire également le travail de l’écrivain en amont du texte. Enfin, la correspondance de Flaubert avec ses contemporains, véritable essai sur l’art romanesque, permet de mieux comprendre la genèse du roman, révélant l’épreuve d’une écriture qui rompt avec le mythe de l’inspiration.
Madame Bovary contribue ainsi à l’invention d’un nouveau rapport au monde. La recherche du « neutre », de « l’impersonnalité », l’égalité de traitement des personnages, des sujets et des points de vue, affranchissent la littérature du devoir de représenter l’ordre constitué. L’écriture flaubertienne porte à sa manière une esthétique de l’âge démocratique, dévoilant un lien inextricable entre poétique et politique.
À cet égard, le professeur pourrait aborder avec les élèves dans une perspective complémentaire la réception très polémique du roman en 1857. Le procès qui s’en suivit notamment montre la complexité des liens entre littérature et société au milieu du XIXe siècle et soulève la question de la moralité à laquelle Flaubert, dans la stratégie de défense qu’il met en œuvre, fait subir un déplacement décisif : répondant à ses adversaires sur leur propre terrain, il substitue par ailleurs aux cadres d’une littérature édifiante corsetée par une morale prescriptive une éthique de l’écriture et de la lecture, fondée sur l’affirmation de l’autonomie de l’art.
Quelques ressources pour les professeurs
– Flaubert, Gustave, Madame Bovary dans Œuvres complètes, Paris, Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1951, t. I, appareil critique rédigé par René Dumesnil, p. 271-289.
Sur la genèse du roman :
– Plans et scénarios de Madame Bovary, présentation, transcription et notes de Y. Leclerc, Paris, CNRS Editions / Zulma, coll. « Manuscrits », 1995.
– Transcription intégrale des manuscrits de Madame Bovary, sous la responsabilité de D. Girard et Y. Leclerc, Bibliothèque municipale de Rouen au centre Flaubert : http://www.bovary.fr/, http://flaubert.univ-rouen.fr/bovary/index.php.
– De nombreux sites nationaux ou académiques proposent des ressources pédagogiques utiles pour le programme. Citons principalement les sites de Rouen, Grenoble, Versailles mais aussi celui du réseau Canopé (voir notamment l’article de Caroline d’Atabekian).
– De Biasi (Pierre-Marc), Gustave Flaubert, Une manière spéciale de vivre, Grasset, 2009, particulièrement les chapitres 6 (« Entrer en littérature »), 7 (« Madame Bovary, c’est qui ? ») et 8 (« Le procès du style »).
– Gothot-Mersch (Claudine), La Genèse de « Madame Bovary », Paris, Corti, 1966 ; Genève, Slatkine Reprints, 1980.
– Flaubert (Gustave), Correspondances, Paris, Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1980, t. II (1851-1858).
Sur la poétique du texte :
– Mitterand (Henri), « Flaubert et le style », Les Mots de Flaubert, n° 27, décembre 1965, p. 4-10.
– Proust (Marcel), Pastiches et mélanges, 1919 (le pastiche qui relate l’affaire Lemoine à la manière de Flaubert pourra être proposé aux élèves).
Rancière (Jacques), Politique de la littérature, Galilée, 2007.
Un écrivain dans son siècle :
– Winock (Michel), Flaubert, NRF biographies, 2013.
Sur la réception du roman :
– Baudelaire (Charles), M. Gustave Flaubert, Madame Bovary et la Tentation de Saint-Antoine. L’Artiste, 18 octobre 1857.
– Sainte-Beuve (Charles-Augustin), Variétés. Littérature. Madame Bovary, par Gustave Flaubert. Le Moniteur, 4 mai 1857.
– Leclerc (Yvan), Crimes écrits. La littérature en procès au XIXe siècle, Paris, Plon, 1991.
– Bourdieu (Pierre), Les Règles de l’art – Genèse et structure du champ littéraire, Seuil, 1992, réédition collection « Points », 1998.
– Vatan (Florence), « Outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs », Gustave Flaubert et la « morale de l’Art », dans Pensée morale et genre littéraire, sous la direction de Jean-Charles Darmon et Philippe Desan, Paris, PUF, 2009, p. 139-158.
Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Paul Delahaye