La liberté de la presse avant 1789

Jusqu’au XVIII siècle, la censure permet d’interdire, avant même qu’il paraisse, un texte suspecté de s’en prendre aux principes de l’autorité, qu’elle soit politique ou religieuse. Avec la Révolution française, on cherche à mettre fin à cette situation. C’est le début d’un long combat pour la liberté d’expression.

Les révolutionnaires étaient très fortement attachés au principe de la liberté de la presse.

La presse restait limitée au XVIIIème siècle. Sous Louis XVI, la presse et la littérature étaient censurées. En effet, en 1742, un corps de censeurs royaux était créé avec soixante-dix-neuf membres chargés d’examiner les ouvrages. D’autre part, à l’époque, l’Eglise catholique avait un pouvoir dominant sur la politique et influençait réellement les décisions de censure.          En effet, le blasphème, parole qui outrage la divinité ou la religion, peut être facilement un sujet de censure. Le choix des journaux était à cette période restreint. Cependant, des progrès étaient réalisés car leur contenu était plus riche. Les journaux se multiplièrent, on en notait 274 nouveaux entre 1750 et 1770. De plus, les progrès techniques permettaient une diffusion plus rapide, le prix des journaux baissa, ils furent donc plus accessibles à la population. Mais, malgré ces évolutions, la presse resta limitée. Elle ne faisait qu’un compte rendu des événements où les journalistes se contentaient d’exposer un point de vue très objectif. Elle demeura ainsi une activité mineure.

Les Lumières formaient un groupe de philosophes du XVIIIème siècle, dont les valeurs principales étaient la raison et la liberté. Ainsi, ils ont joué un rôle majeur dans la conquête de la liberté d’expression D’autre part, les politiques ou les écrivains s’opposaient sur la liberté d’expression. En effet, on distinguait d’une part ceux qui souhaitaient une liberté d’expression limitée et définie par la loi. Pour soutenir cette idée, l’homme politique et essayiste français Sieyès s’investissait. Certains voulaient une liberté d’expression illimitée et indéfinie, représentée par Robespierre et Marat. Voltaire, lui, jugeait la liberté d’expression     tellement importante pour les hommes et pour une société, qu’il n’hésitait pas à régulièrement le rappeler dans ses ouvrages. Il pensait en effet que ce « droit de parler primait sur le contenu des opinions exprimées ».

Source : http://junior.universalis.fr/document/le-18e-siecle-et-la-bataille-pour-la-liberte-d-expression/

https://liberte-et-censure.over-blog.com/article-b-le-siecle-des-lumieres-en-route-vers-un-changemant-44296249.html

Anatole et Salaheddine

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