POUR LE 28 JANVIER

Chapitre 3

CE QUE DARWIN NE SAVAIT PAS ENCORE – copie 2

Corrigé sur la phalène du bouleau

 

 

 

 

 

 

 

 

Proposition de corrigé de l’activité 3 de la séance 8 : une illustration de la sélection naturelle : la phalène du bouleau 

Si le caractère héréditaire « taux de mélanine des ailes » chez la phalène du bouleau était soumis à la dérive génétique aléatoire, on n’aurait pas cette inversion progressive pendant 100 ans (c’est rapide !) : « il n’est pas possible d’attribuer ce phénomène au hasard » de la fréquence prédominante de l’allèle c récessif responsable de la couleur blanche très faiblement pigmentée typica au profit de celle de C dominant responsable de la forme mélaninée Carbonaria.

Un changement climatique, initié par l’homme au milieu du XIXè siècle, le processus intense de révolution industrielle, a contribué :

  • 1/  à l’émission massive de gaz à effet de serre polluants (GES) auxquels les lichens (association symbiotique algue / champignon) blancs des troncs de bouleau sont sensibles et donc ils disparaissent
  • 2/ à des dépôts de carbone sur les troncs clairs qui se sont donc assombris et la disparition des lichens qui les éclaircissaient, sensibles à la pollution

En conséquence :

  • les individus de la forme claire quasi-exclusive (représentant presque 100 % des individus de l’espèce avant la révolution industrielle) sont devenus très nettement minoritaires

– c’est l’inverse pour la forme foncée Carbonaria !

Cette inversion brutale est due à l’inversion de la nature de la sélection naturelle exercée sur les deux formes en terme de survie et donc de reproduction. (voir courbe projetée en classe)

Ainsi, les individus de la forme claire qui était sélectionnée positivement devant la foncée car soumise à une pression de sélection plus faible (« consommation par les prédateurs oiseaux ») inférieure due à un meilleure camouflage diurne sur les troncs clairs des bouleaux deviennent soumis à une pression de sélection plus forte (« consommation plus forte par les prédateurs oiseaux ») est donc sélectionnée négativement désormais en terme de survie et donc de reproduction par rapport aux individus de la forme foncée.

Ainsi, sur 100 ans, la fréquence de l’allèle c, associé en double exemplaire c/c à cette forme typica claire a baissé jusqu’à quasiment s’approcher de zéro ! (voir courbe projetée en classe)

A l’inverse, les individus de la forme foncée Carbonaria qui étaient sélectionnés négativement par sélection naturelle par rapport à la forme claire sont devenus sélectionnés positivement suite à l’assombrissement des troncs car mieux camouflés après cet événement d’intense industrialisation sur les îles britanniques donc moins consommés par les oiseaux.

La dominance de l’allèle C sur l’allèle c montre que si un couple Carbonaria / typica se fait, les descendants seront surtout noirs, ce qui amplifie la vitesse d’augmentation de la fréquence de C et la baisse de celle de c.

cas du croisement Carbonaria C/c  x  typica c/c : ½  de descendants typica c/c, ½ de descendants Carbonaria C/c

cas du croisement Carbonaria C/C x typica c/c : 100% de descendants Carbonaria C/c

https://www.youtube.com/watch?v=rDjrYKuOD2g&list=UUhdg4brKQ9-VbXEpporq17w&index=42

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire