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Le virus Ebola : toute une histoire

« Le monde est en train de perdre la bataille contre la progression de l’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest » a déclaré mardi 9 septembre 2014 la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Jeanne Liu. « En six mois de la pire épidémie d’Ebola de l’Histoire, le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir. Les dirigeants n’arrivent pas à bloquer cette menace transnationale« , a poursuivi Jeanne Liu dans un discours prononcé aux Nations unies à New York, selon un communiqué de MSF International.

1658552_ide-afrique-ebola-senegal-1600_800x889pSur son site internet, MSF ajoute : « Avec plus de 2473 cas dont 1350 décès, l’épidémie d’Ebola en cours en Afrique de l’Ouest est la plus importante jamais enregistrée depuis l’identification de la maladie, en 1976. »

L’organisation mondiale de la santé espère stopper la progression du virus d’ici trois mois mais prédit au moins 20.000 morts. Sur le site sante.gouv.fr , cette maladie est présentée comme l’une des maladies virales les plus graves connues chez l’homme. Le taux de létalité peut atteindre 90%. Les flambées de fièvre hémorragique provoquées par le virus Ebola surviennent principalement en Afrique.

Le virus Ébola se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine : par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets et animaux infectés. Il n’existe – pour le moment – aucun traitement ni vaccin et la prise en charge repose généralement sur un traitement symptomatique.

Pour entrer dans les détails, il faut savoir qu’il y a quatre espèces reconnues dans le genre Ebola, qui ont un certain nombre de souches spécifiques. Le « Zaïre du virus » est l’espèce type, qui est aussi le premier découvert et le plus mortel. Les micrographies électroniques montrent de longs filaments, caractéristique de la famille des Filoviridae virale. Le virus interfère avec les cellules endothéliales qui tapissent la surface intérieure des vaisseaux sanguins et la coagulation. Comme les parois des vaisseaux sanguins endommagés et les plaquettes sont incapables de coaguler, les patients succombent à un choc hypovolémique. Ebola se transmet par les fluides corporels. La peau et l’exposition de la conjonctive peut également conduire à la transmission, mais dans une moindre mesure.

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Ebola est apparue en 1976 au Zaïre. Mais cette maladie est restée largement obscure jusqu’en 1989 – date d’une flambée de large publicité à Reston. Ce virus est nommé d’après la vallée de la rivière Ebola en République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), qui est près du site de la première épidémie reconnue en 1976, dans un hôpital de la mission dirigée par des religieuses flamandes.

Pour le moment, les traitements contre Ebola ne sont encore qu’expérimentaux. La recherche s’est surtout intéressée à ce virus par crainte qu’il soit utilisé comme arme biologique. Comme l’explique l’article du Point.fr, jusqu’ici, seules deux thérapies sont disponibles. Un vaccin fabriqué par le gouvernement canadien – dont 800 à 1 000 doses doivent être distribuées prochainement -, et ZMapp, un traitement conçu par une société américaine, qui a été administré à six professionnels de la santé contaminés par le virus. Mais les maigres stocks de ZMapp sont déjà épuisés et il faudra des mois pour reconstituer ne serait-ce que de modestes quantités de ce médicament élaboré à partir de plants de tabac. Les trois premiers malades à recevoir ZMapp ont été deux travailleurs humanitaires américains dont l’état de santé s’est amélioré, et un prêtre espagnol de 75 ans qui, lui, est décédé.

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Tout dernièrement, une étude, publiée le 7 septembre 2014 dans la revue Nature Medicine, est venue conforter l’annonce de tests sur les humains. Une injection d’un vaccin expérimental, renforcée par une piqûre de rappel, permettrait une protection « rapide et durable » contre le virus Ebola chez des singes. C’est pour le moins un résultat prometteur…

Face à une telle épidémie, il est utile de prendre conscience que non seulement mes maladies infectieuses n’ont pas toutes disparu mais aussi pour lutter contre elles, l’aide au développement des Nations unies reste essentielle. Enfin, aucun des pays riches n’est immunisé contre tout risque infectieux : la prudence reste de mise, même et surtout en Europe et en France.

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Pour aller plus loin, voici quelques sources :

– La maladie à virus Ebola – site officiel de l’O.M.S

– La maladie à virus Ébola  – site sante.org.fr

– Les 4 idées fausses sur Ebola – site LeFigaro.fr

– La progression de l’épidémie en Afrique de l’Ouest – site SudOuest.fr

– Ebola, histoire secrète d’un sérum – site LePoint.fr

– Ebola : un vaccin expérimental – site LeMonde.fr

– Le Virus Ebola peut-il arriver en France – site LeMonde.fr

Un séjour à Rabat

CARNET DE VOYAGE
Un séjour à Rabat

Virtuellement, chacun peut croire, l’espace d’une escape sur le Web, qu’il a pu visiter ce pays, cette ville dont il a toujours rêver. Au retour, il en reste un joli carnet de voyage… les tampons de la douane en moins !

Durant les vacances d’été je suis allée à Rabat, je vais vous raconter mon petit séjour. J’y suis restée 5 jours  et je n’ai surtout pas oublié de prendre mon appareil photo, et mon guide du routard spécial Maroc.

Jour 1 :

Pour mon premier jour à Rabat je ne savais pas par où commencer : aller dans les jardins, voir les grandes avenues ou aller aux festivals. Après une petite visite à l’office du tourisme, j’ai plus opté pour l’architecture des monuments majestueux, pour me cultiver. Je suis allée prés de l’océan observer la tour Hassan, en toute puissance elle  domine une esplanade de piliers en marbre, vestiges d’une mosquée conçue au XIIe siècle pour que l’armée au complet du souverain Yakoub Al-Mansour puisse s’y recueillir. Sur cette même esplanade, le mausolée de Mohammed V est un véritable petit palais. Marbre, bronze et bois peints finement ouvragés surplombés par une coupole d’acajou percée de vitraux forment l’écrin des tombeaux royaux taillés dans un bloc d’onyx blanc ciselé, et reposant sur un dallage d’onyx et de granit bleu foncé miroitant comme de l’eau.

Jour 2 :

Ce matin je suis allée me promener au sud de la ville dans les jardins de la place Méchouar prés du palais royal Ensuite je suis allée manger un couscous au restaurant « Miam ! » c’était très bon et pour mon dessert un bon thé. Pour l’après-midi  je suis remontée vers le centre de la ville visiter le musée archéologique il présente le fruit des fouilles de plusieurs sites archéologiques du pays, et notamment Volubilis , et Lixus. Ce musée est très instructif ! Vers 15h30 la visite s’est terminée je suis donc partie admirée l’avenue Mohammed V qui  est bordée d’immeubles Art déco. Cette avenue est superbe ! Avec les palmiers, ce ciel bleu….Vraiment relaxant !

Jour 3 :

Pour mon troisième jour j’ai voulu aller au festival. Je suis allée au festival Mawazine des musiques du monde c’était très charmant à écouter. Pour ma soirée je suis allée au hammam c’est un  véritable art de vivre au programme :   bain, gommage et massage, c’est le moment rêvé pour se ressourcer de la tête aux pieds. Je suis allée me reposer tout propre.

Jour 4 :

Pour mon avant dernier jour, je suis allée rendre visite aux plus démunis, dans un  des bidonvilles de Rabat. C’est vraiment malheureux de voir tant de gens dans la misère alors que d’autres vivent dans la richesse. Ce bidonville m’a vraiment ouvert les yeux, et encore ce bidonville n’était pas le pire, Ensuite je suis partie en direction du quartier des artisans. C’était très joli. Ils font des constructions splendides qu’on ne trouve pas en France, j’ai pu voir des dinosaures  et des éléphants en fer….Waouh ! J’ai été épatée.

Jour 5 :

Pour mon dernier jour je suis partie faire du shopping dans Rabat. Je suis allée aux  souks. Ces allées de marchandises sont superbes on peut voir toutes les épices, les différentes olives, de la semoule, des bons fruits et légumes, de succulentes  oranges et la charcuterie hallal mais moi j’ai acheté des grenades. Il y a aussi des vêtements, et des babouches qui sont pas males, et ils vendent aussi des assiettes qu’ils font eux-mêmes. De même j’ai pu voir des bijoux et de l’artisanat, c’était fait main il y avait de la poterie et des colliers et puis évidemment les ustensiles pour le thé. Dans ce souk j’ai pu faire le plein de souvenirs.


Voila j’ai vraiment passé un super séjour à Rabat et j’espère y retourner bientôt. Ce climat est si bon il fait chaud, la température annuelle de Rabat est de environ 17°C. Quand j’y suis allée en mai il faisait 24 degrés au moins, c’est agréable ; puis ce paysage magnifique à part les bidonvilles bien sûr.

Marine MIELCAREK (5eme C)

Sources : http://www.visitmorocco.com/index.php/fre/je-vais-a/Rabat
http://rabatis.blogspot.com/2008/01/dans-les-souks-de-la-mdina.html

Une visite de la Tanzanie

Géographie
La Tanzanie est un pays d’Afrique de l’Est situé en bordure de l’océan Indien. Ses voisins sont le Rwanda, la Zambie et le Kenya entre autres. Le pays couvre 945 087 km2 et compte 29,5 millions d’habitants. Sa capitale est Dodoma mais la capitale économique est Dar es Salam. Les langues officielles sont le kiswahili et l’anglais. L’arabe est aussi parlé dans certaines îles.

La langue
La langue officielle de la Tanzanie est l’anglais. L’anglais est parlé par 15 millions d’habitants. Le swahili qui s’écrit avec l’alphabet latin est parlé par 95% de la population en tant que langue secondaire. La Tanzanie conte 120 tributs avec pour chacune de ces tributs un dialecte qui lui est propre.

Les réserves et les parcs

La réserve naturelle est un territoire plus ou moins protégé par un règlement et divers procédures, des moyens physiques et la mise en place de surveillance.
Le parc est une vaste étendue, constituée de territoires nationaux, affectés sous l’autorité de l’État, qui a pour but de préserver les paysages, la faune et  la flore. De nombreux animaux sauvages font partie de cette réserve et de ce parc naturel (le lion la girafe,…)

Les animaux

Les animaux sauvages de ce pays aride (sec et chaud) sont les lions, les girafes, les gnous, les rhinocéros, et les gazelles

Le point culminant

Le Kilimandjaro est le point le plus haut de la Tanzanie, c’est un ancien volcan éteint.
Il fascine les guerriers masaïs car il mesure 5149m d’altitude et que l’on peut observer des neiges éternelles à son sommet (elles sont dues au froid qui règne en altitude) .

Les habitants

La Tanzanie compte environ 40 millions d’habitants ; Il existe environ 130 groupes ethniques différents. La cohabitation entre les différentes tribus, ainsi qu’entre les différentes religions est paisible.

Les commerces

Dans les pays pauvres d’Afrique, les pièces sont très chères, la plupart des objets sont en bois
Bois sculpté, vanneries, pagnes colorés, sandales de cuir, pierres polies, bijoux en argent et en corail, coquillages, épices, lances’ C’est selon le goût et la sensibilité de chacun à l’artisanat africain. Souvent mieux vaut acheter dans une boutique qu’à un vendeur à la sauvette au bord d’un trottoir. Le produit sera de meilleure qualité et vous aurez le temps de l’examiner avant de l’acheter. Les marchés sont des lieux privilégiés pour apprécier les couleurs et odeurs de l’Afrique de l’Est. Le marchandage, conçu comme un jeu, se pratique régulièrement

Climat en Tanzanie

Séparée en deux zones climatiques bien distinctes, avec d’un côté les hauts plateaux (plus de 1500m d’altitude) où l’on y trouve un climat tropical tempéré et de l’autre la côte, plate, au climat équatorial humide.

Saisons sèche & pluies

Saison sèche : Mai à Octobre. Les mois les plus chauds vont de décembre à février. Beauté des paysages desséchés, les animaux sont à cette période de l’année assoifés.
Saison des pluies :
– La grande saison des pluies s’étend de début mars à début mai. La concentration essentielle des pluies a lieu sur deux mois. Ceux de mars et avril (Voir tableau récapitulatif ci-dessous). A ce moment-là, les soirées peuvent être froides.
– La petite saison des pluies, quant à elle, débute début novembre et va jusque mi-décembre. Pleuvant juste à quelques heures de la journée, les photographes préfèrent cette saison car c’est à cette période humide qu’il y a le plus de luminosité et surtout moins de touristes.

Julie RICHARD (5e D)

Pourquoi fuir l’Afrique ?

EPOQUE EPIQUE
Pourquoi fuir l’Afrique ?

A l’occasion d’une séquence d’introduction sur l’Afrique, en classe de 5ème, j’ai eu l’occasion de faire le bilan d’un peu toutes les idées reçues des élèves sur ce grand continent. Après l’évocation du désert, des animaux sauvages et des populations noires, la pauvreté s’est rapidement invitée parmi les représentations. Je ne pouvais hélas que confirmer cette réalité : ce continent est aussi pauvre qu’il est dynamique et porteur d’espoirs dans certaines de ses composantes – d’aucun se chargera de nous le rappeler à l’occasion de la prochaine coupe du monde de football qui se tiendra en Afrique du sud. Répondant à quelques questions, énumérant quelques chiffres pour étayer mon raisonnement, la petite voix de Juliette L. s’est soudain imposée pour me demander. « Monsieur, s’ils sont si malheureux, qu’ils viennent en Europe, et on n’en parlera plus ! »

Cette belle et non moins spontanée générosité m’a tout d’abord fait marquer un temps d’arrêt. J’avais déjà brossé un tableau si noir de la situation, que je n’avais pas envie d’en rajouter – surtout face à un raisonnement si logique et si porteur d’espoirs pour son auteur… Je n’ai donc pas osé briser d’un seul coup ce rêve illusoire – pour ne pas dire naïf – mais « heureusement » encore récurrent à cet âge où l’on ose encore croire que tout est possible.

J’ai montré à Juliette les places restées vides dans la rangée qui était à sa droite. Je lui en ais vanté les mérites (on voit mieux le tableau, l’éclairage est meilleur, je leur donnerai des Bonus, etc…) et demandé si elle avait envie de changer de place – puisque ce jour là elle était seule à sa table. Bien évidemment, elle a voulu engager cette migration salvatrice ! Seulement, quand j’ai expliqué à ceux de l’autre rangée qu’ils allaient devoir partager leur Bonus et moins s‘étaler sur leur table, ils se sont presque tous opposés à ce changement.

Ce n’était pas un piège et encore moins du prosélytisme. C’était juste l’explication simple et pratique que partager, ce n’était pas simple au quotidien. Alors quand il s’agit d’accepter que les plus démunis viennent vivre avec nous, c’est encore moins évident. Je suis un peu triste Juliette, de ne pas avoir pu d’apporter d’autre réponse. Mais la réalité est encore plus sombre que celle que tu as cru découvrir ce jour là…

Bruno SENTIER

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U.P.M : un partenariat pour les pays de la Méditerranée ?

GÉOPOLIS
U.P.M, créer un partenariat pour les pays riverains de la Méditerranée ?

U.P.M. , un sigle pour : Union Pour la Méditerranée. Une organisation intergouvernementale (O.I.G.) de plus ? Pour quels états ? Avec quels objectifs ?
L’UPM est en réalité un « vieux projet » de l’U.E. puisque c’est en 1995 qu’un premier projet en Méditerranée est envisagé entre quelques pays de l’UE et des états du Sud du bassin méditerranéen. Au programme : créer une zone de libre-échange dans cette région (interface entre l’Euroe et l’Afrique, entre Nord et Sud), établir un espace de développement et de stabilité politique dans une région marquée par de puissants contrastes socio-économiques et la permanence de tensions (actes terroristes, conflits israélo-arabes…)

Ajourné de multiples fois, imaginés avec des partenaires différents, il faut attendre l’été 2008 pour voir 43 pays s’associer dans ce qu’il convient d’appeler maintenant UPM. Les 27 de l’UE y participent (à la demande de l’Allemagne…pays aussi peu « méditerranéen » que les états baltes…) ainsi que les pays du Sud et de l’Est du bassin. Les objectifs restent globalement les mêmes : commerce entre les membres renforcé, aide au développement et …contrôle des flux migratoires auxquels se sont rajoutés les inévitables « enjeux environnementaux et énergétiques »

Pourtant les difficultés persistent : la dernière réunion de l’UPM s’est déroulée en juin 2009 à Paris sur le thème du développement durable (seuls 35 pays y participaient), première réunion depuis le « gel du processus » par la Lybie notamment ! Pourquoi ? Des rivalités subsistent : le contrôle du leadership par certains pays du Maghreb (l’Egypte, le Maroc…face à la Lybie), des enjeux sur la fourniture de gaz (l’Italie multiplie les relations exclusives avec la Lybie..), le conflit israélo-palestiniens (l’Etat Hébreu et l’autorité palestinienne sont tout deux membres de l’UPM), la candidature future de la Turquie (pays qui « n’appartient pas au continent européen » – N. Sarkosy, mais de plein-pieds en Méditerranée…

L’UPM est appelée dans ses conditions à multiplier les réunions partielles, sur des sujets anodins…en tendant à devenir une organisation d’aide au développement régionale et laissant de côté ses ambitions politiques alors que les liens culturels, historiques… sont puissants dans cet espace ! Une façon aussi de laisser d’autres puissance y manœuvrer librement telles la République Populaire de Chine ou les Etats-Unis…

Bruno IVANEC
(professeur d’histoire-géographie au Lycée St Luc, Cambrai)

Rappel : au sujet de la Méditerranée, parution du no 111 de la Revue géographique des pays méditerranéens, qui traite principalement des Ville portuaires, Horizons 2020. Les nouveaux enjeux du développement.
Consultable sur http://mediterranee.revues.org (avis repris des Clionautes – BS).

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