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Le cyberespace : nouvelles frontières du monde ?

Selon les scientifiques, le cyberespace est un « espace autre ». Selon les militaires, il est, après la terre, la mer, l’air et l’espace, la cinquième dimension de combats. Selon les acteurs économiques, il est le « marché de l’avenir ». Pour les géographes, il est le « 9eme continent ». Pour les politiques, c’est un terrain de chasse aux voix. Pour l’internaute lambda, c’est sa « deuxième vie » qui parfois, prend le dessus sur la première. Mais qu’en est-il vraiment ?

Qu’est-ce que le Cyberespace ?

Le Cyberespace est un monde d’informations et de communication auquel on accède grâce à internet. Il repose sur un ensemble physique (ordinateurs, téléphones, câbles, routeurs…) et sur un autre virtuel (logiciels, sites, ondes, applications…).L’un ne saurait exister sans l’autre. Ce réseau électronique virtuel dans lequel circulent l’ensemble des communications électroniques comme le web a 3 caractéristiques spécifiques :

– L’ESPACE car il n’existe pas de notion de distance car nous sommes tous à un clip les uns des autres De plus, nous sommes dotés du Don d’ubiquité : on peut faire une recherche sur Google en ouvrant ses mails tout en discutant sur Facebook.

– LE TEMPS Tout ce qui s’y passe est stocké et mémorisé. Ainsi, il est possible de retrouver une photo que nous avons postée à l’âge de 16 ans par exemple.

– Et enfin l’INDIVIDU Nous pouvons être tantôt nous-même en étant identifié par notre propre identité, tantôt d’autres personnages. Dans le cyberespace, nous existons sous forme d’identifiants, de mot de passes, de données bancaires ou encore d’avatars.

Quels sont les risques ?

Attention, le cyberespace est également truffé de dangers car des personnes malveillantes peuvent s’introduire dans notre espace. Une information banale comme notre adresse mail ou encore notre date de naissance suscite la convoitise car nos données peuvent servir pour créer de faux profils bancaires ou usurper une identité. Nous sommes donc toutes des victimes potentielles. D’ailleurs un cybercriminel préfèrera usurper un euro à un million d’u*lisateurs plutôt qu’un million d’euros à un compte unique. Les hackers travaillent pour leur compte, pour les entreprises privées, pour et avec l’Etat…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cnzRPvuHFvI[/youtube]

Les moyens des truands sont multiples. Ils peuvent lancer un logiciel téléchargeable gratuitement qui va capter les mots de passe des wifi alentours. Ils peuvent également et simplement envoyer des courriels qui, une fois ouverts, déclencheront l’installation d’un logiciel malveillant. Ils auront ainsi accès à toutes nos photos, films, mots de passe et peuvent aller jusqu’à prendre possession de notre caméra (webcam). Ils ont également la capacité de pirater nos ordinateurs pour s’attaquer à des cibles plus importantes telles que des entreprises pour cela ils envoient des liens frauduleux pour installer des logiciels malveillants sur nos ordinateurs sans même que l’on s’en rende compte. Ils peuvent ainsi s’introduire d’une machine infectée à l’autre jusqu’à atteindre leur cible. On parle alors d’une attaque par rebond. Il est toutefois possible d’être un citoyen du cyberespace heureux, grâce à des réflexes simples : changer de mots de passe d’un compte à l’autre ou encore de signaler tous signes de malveillance…

Pourquoi est-il si important ?

Son importance réside dans la rapidité, la disponibilité, l’absence de frontières et le coût financier qu’il représente. Le cyberespace ne saurait être cantonné à Internet, qui est le réseau permeeant l’accès aux autres réseaux ouverts. Il est aussi composé de plusieurs autres réseaux, qui eux, ne sont pas « ouverts » sur Internet, comme ceux sur lesquels transitent les transactions bancaires et financières, les réseaux de communications militaires, ceux servant à la communication interne des entreprises. Il est aussi composé des réseaux de télésurveillance et acquisition de données (SCADA) qui permeeent aux machines de se « parler » entre elles comme les pompes, les réacteurs, les trains, les avions etc.

ECH20935067_1Alain JUILLET, président du CDSE, explique que « le directeur d’un système d’information monte son système d’information mais il ne peut pas non plus en être le gardien car sinon il est évident qu’il ne va jamais reconnaitre que son système va être arnaqué. Or, les systèmes sont attaqués et piratés tous les jours« . Pour lui, le Cloud est la meilleure comme la pire des choses : « Il permet de réduire les coûts pour des entreprises qui sont en concurrence internationale : indirectement, elles n’ont pas le choix si elles veulent prospérer. Par contre, lorsque l’on se retrouve avec des secrets d’entreprises, les mettre sur le cloud est extrêmement dangereux. Donc, le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’il va falloir apprendre à gérer importance la partie que l’on peut envoyer sur un Cloud non sécurisé et la partie que l’on peut envoyer dans un Cloud d’une mouvance proche de l’entreprise et donc sécurisé« . Par contre, il ne faut en aucun cas « communiquer à quiconque des informations relatives au cœur de l’entreprise, ces dernières ne doivent pas sortir de l’entreprise« .

Peut on parler de domination américaine ?

Le premier ordinateur est inventé à Philadelphie en 1946, suite à une commande de l’armée américaine. En 1951, l’URSS met au point son propre ordinateur. En 1967, l’armée américaine crée un réseau d’informa*ons secrètes(Arpanet) qui s’ouvre en 1972 aux scientifiques (Internet). La création du World Wide Web en 1990 par Tim Berners-Lee fait de l’Internet un système totalement ouvert. Un « recencement » des connectivités Internet par pays a été entrepris régulièrement par Larry Landweber, du Département d’Informatique de l’université du Wisconsin – Madison, aux Etats-Unis.

La carte ci-contre montre les différents niveaux de connectivité au réseau en septembre 1991 :

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La carte ci-dessous montre l’état des connectivités en juin 1997.

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Le changement de niveau de connectivité est clairement visible, montrant la progression d’Internet : Avec l’invention de l’internet, le cyberespace devient donc un autre enjeu dans l’affrontement des puissances. On retrouve les rapports de forces et les politiques de puissance propres à l’approche géopolitique.

Il y a également une dimension polémologique dans l’utilisation de ces moyens : cryptologie, terminologie (attaques, défense…), stratégie (lutte contre la cybercriminalité, contre le terrorisme…). Aujourd’hui, plus que jamais auparavant, les Etats et tous leurs composants, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux ou militaires se sont vu intégrés dans le cyberespace, un espace inventé par les hommes, pour les hommes, où les armes sont « silencieuses » et les guerres « tranquilles » mais où les victimes peuvent désormais se compter en millions et cela grâce à un simple « clic ».

La course à la cyber-force est donc définitivement lancée !

Sirine LASFER, Novembre 2016

Qu’est-ce qu’un Etat endetté ?

C’est la Une du très bon site 1Jour 1Actu qui m’a donné envie de revenir sur cette notion si simple et si compliquée à la fois.

Si simple car (presque) tout le monde comprend ce que veut dire le mot « endettement« . C’est le fait d’avoir des dettes, ce qui signifie que quelqu’un – le plus souvent un organisme financier – vous a prêté de l’argent pour réaliser un projet important pour lequel – pour le moment – vous n’avez pas les moyens financiers suffisants. Sur un plus ou moins long terme, vous vous engagez alors à rembourser celui qui vous prêté ces fonds – avec ou sans un petit « bonus », juste rétribution du service rendu…   et de ne pas avoir les moyens suffisants pour les rembourser.

Les choses se compliquent lorsqu’on parle de « surendettement« . Dans ce cas, le prêt est toujours le même mais c’est votre capacité à rembourser qui est différente. En fait, elle est plus ou moins inexistante. Vous prêteriez de l’argent, vous, à quelqu’un  qui n’a pas les moyens d’en rembourser n’en serait-ce qu’une partie aujourd’hui, qui n’a plus d’emploi et qui n’a aucune économie ? A moins d’oeuvrer dans un but humanitaire, votre bon sens vous dicterait d’aller voir ailleurs. Qui pourrait vous en blâmer ?

Et bien figurez que pour les banques et les grands investisseurs, ce jugement n’est pas aussi logique qu’il pourrait y paraître… Pire : plus la dette est grande, plus on demande de l’argent à prêter. Quand on quitte le niveau du citoyen lambda pour atteindre celui des hautes sphères financières et étatiques, le bon sens n’a plus lieu d’être ! Pour mieux comprendre la situation, il faut tout d’abord bien avoir conscience que pour payer les infirmiers, les professeurs ou les policiers, par exemple, ou bien pour construire des routes, des collèges ou des musées, les États ont besoin d’argent. Ils en ont également besoin pour acheter les produits qu’ils ne fabriquent pas. De la même manière que ce qui ne pousse pas dans votre jardin, vous devez l’acheter à votre commerçant du coin.

Les plus riches de vos amis pourront se faire prêter tout l’argent qu’ils le voudront, c’est logique. pour les États-Unis, ce fut pendant longtemps la règle. Pour un tel État, il y a aujourd’hui un risque réel qu’il n’honore pas ses dettes. C’est un risque très faible, mais réaliste. C’est la raison pour laquelle l’État américain a pu s’endetter « à volonté » depuis 1945. Aujourd’hui, la dette étasunienne, c’est 14 300 milliards de dollars… Mais cela reste la première puissance économique et financière mondiale. Pendant ce temps, d’autres, moins fortunés et dynamiques, sont allés plus loin dans la dette : ils ont dépensé plus d’argent qu’ils n’en gagnaient. De fait, ils ont du emprunter de l’argent aux banques : ils s’endettent comme vous et moi. Jusque-là, rien d’illogique ni  de bien inquiétant… Cependant, les dettes de certains pays européens (Grèce, Espagne, Irlande, Portugal…) sont si élevées que les banques ne veulent plus leur prêter ! De plus, un pays comme la Grèce inquiète les banques car il a peu de rentrée d’argent et donc, de grosses difficultés à rembourser. Nous en revenons à la situation que je vous exposais tout à l’heure : on ne prête pas d’argent quand on n’est pas certain d’être un jour remboursé !

Alors que faire pour dépenser moins d’argent pour pouvoir rembourser les banques ? Votre bon sens vous dicterait de chercher un meilleur travail, plus rémunérateur, ou bien de multiplier les petits boulots. Bravo ! Pour les États, deux solutions possibles :

  1. produire plus pour vendre plus et faire davantage de bénéfices. Difficile depuis que le monde est entré dans une crise financière et économique profonde depuis 2007…
  2. faire des économies en diminuant les dépenses. C’est là que les politiques entrent en jeu.

Ceux qui nous gouvernent doivent aujourd’hui faire les bons choix pour réduire la dette le plus vite et le moins douloureusement possible. Bon courage à eux… et surtout à nous !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=219MfaqFsdI[/youtube]

Pour aller plus loin :

– « Qu’est-ce qu’un État endetté ? » sur le site 1Jour 1Actu

– l’article « Dette publique » sur le site Wikipedia

– l’article « Etat endetté cherche detox » de Gérard HORNY sur le site Slate.fr

– l’article « Un État endetté vaut mieux que des ménages endettés » de Pascal RICHÉ sur le site Eco89

– l’article « Les 10 pays qui risquent le plus la faillite » sur le site Le Journal du Net

La Bourse, c’est quoi ?

ECONOMIA
La Bourse, c’est quoi ?

D’un côté il y a des acteurs économiques qui peuvent épargner : ceux sont les ménages ( c’est un ensemble de personnes qui ont la même résidence et donc la principale fonction économique est de consommer, vous faîtes partie d’un ménage), ils veulent que cela leur rapporte des intérêts mais que malgré tout ils puissent en disposer au cas où…

De l’autre, il y a les entreprises qui ont besoin d’argent pour financer leurs investissements (par exemple : construire une nouvelle usine, financer un projet de recherche ou acheter du matériel…) Elles cherchent des capitaux  à long terme.
La bourse ou marché financier permet de concilier ces besoins contradictoires. En France, la bourse s’appelle Euronext, à New-York, c’est Wall Street.

On se retrouve dans la même situation que sur « un marché du village »
Il y a des vendeurs (les entreprises) qui proposent des titres (actions par exemple ) que les clients (les ménages) vont acheter avec leur épargne. Bien sur, il n’y pas vraiment de lieu réel, d’autant plus que les ordres d’achat se font par ordinateur, mais le principe est le même.

Dans quelle situation se trouve-t-on ?  d’un côté les entreprises ont maintenant les moyens (l’argent) de financer leur projet et de l’autre les ménages sont  propriétaires d’une partie  de l’entreprise : ils sont devenus actionnaires de celle-ci.  Chaque année, ces actionnaires vont percevoir une partie des bénéfices : les dividendes.

Imaginons que le ménage qui détient des actions ait besoin de récupérer son argent, il va pouvoir les revendre sur le marché financier, le tout est qu’il trouve un acheteur. Donc une action peut changer de propriétaires de nombreuses fois y compris sur une même journée… mais  ceci est un autre problème…
Si on vend plus cher que l’on a acheté l’action, on dégage ce qu’on appelle une plus value (un bénéfice), on peut aussi la revendre moins cher alors là on perd de l’argent !!!

Bien sur, sur le marché financier, il n’y a pas que des actions mais on a inventé plein d’autres produits financiers plus ou moins risqués que l’on peut acheter et vendre, et ce, à l’échelle planétaire, il n’y a pas que des ménages mais d’autres acteurs  (les banques, les entreprises d’assurance…) qui placent des capitaux. Ils s’échangent par jour des milliards de dollars, le but est toujours de revendre plus cher que la valeur d’achat (on n’y arrive pas toujours !).

On s’est beaucoup éloigné de la simple logique de financement du début, la «  planète finance » répond à sa propre logique et on arrive à des aberrations qui peuvent déboucher sur de graves crises comme en 2008.

Béatrice GHEERAERT
(professeur agrégé de S.E.S au Lycée St Luc, Cambrai)

Comment créer son entreprise ?

Par où commencer quand on veut monter sa p’tite boite?
Il faut tout d’abord s’informer, se faire aider. Il existe de nombreux organismes qui peuvent accompagner ceux qui veulent se mettre à leur compte : chambres de commerce, chambres de métiers, boutiques de gestion… N’hésitez pas. C’est très important ! Les créateurs se font aider les premiers mois, voir les premières années, ils auront bien plus de chances de durer que ceux qui se lancent seuls sans demander d’aide.

Créer une entreprise… pourquoi pas moi ?

Chaque année, environ 300 000 entreprises sont créées ou reprises. Près d’un tiers le sont par des demandeurs d’emploi. La création d’entreprise s’adresse à tous : hommes, femmes, cadres, ouvriers, demandeurs d’emploi, salariés…  36 % des créateurs sont ouvriers ou employés, et 52 % n’ont pas le niveau bac! Comme quoi on peut toujours s’en sortir dans la vie! Et si vous avez un projet réfléchi, foncez! La longévité d’une entreprise est liée à la qualité de la préparation du projet !

Les 10 questions à se poser en tant qu’entrepreneur :
1. Avez-vous une réelle expérience ou de réelles compétences (professionnelles) dans le secteur d’activité de l’entreprise que vous souhaitez créer ?
2. Quels sont les domaines pour lesquels une formation vous serait nécessaire (commercial, gestion…) ?
3. Accepterez-vous les contraintes d’un chef d’entreprise : tâches administratives, travail assidu, week-ends compris bien souvent, revenu incertain, principalement au démarrage, etc… ?
4. Avez-vous demandé l’avis de vos proches ? Votre conjoint(e), votre famille, sont-ils prêts à supporter ces contraintes ?
5. Quelle sera votre équipe : associés, salariés… ?
6. Votre produit ou service est-il innovant ? Avez-vous des concurrents ?
7. Savez-vous combien et comment le vendre (votre produit) ?
8. Avez-vous mené une analyse économique récente du secteur qui vous intéresse au sein de la région où vous souhaitez vous implanter ?
9. Quelle est la clientèle potentielle de votre produit ou service, ses caractéristiques, ses attentes…?
10. Avez-vous réalisé une étude de marché et étudié la rentabilité de votre projet ?

La base de l’entreprise

> Si vous avez déjà une idée de l’entreprise que vous voulez développer, complétez cette liste avec les premiers éléments dont vous disposez :
Vos fournisseurs, produits ou services, votre équipe, votre projet, vos marchés, clientèle et concurrents, votre forme juridique, votre financement
> Montrez cette liste à votre entourage et demandez le maximum d’avis et de conseils.Notez les observations qui vous semblent les plus pertinentes ainsi que les coordonnées des personnes qui pourraient vous aider.(ça peut vous être très utile!)

Financement

Le financement est un mot qui donne des boutons à ceux qui préparent leur projet pour monter leur entreprise !
Mais ça peut se comprendre ! Malheureusement, il faut passer par cette case…
Les banques ne financent pas plus de 70% pour votre projet, donc il vous faudra avoir des économies ou faire appel à votre entourage pour rassembler les 30% restants. Il faut donc prendre les devant pour financer votre projet.
Vous pouvez toujours avoir une petite pensée pour que la banque vous fasse un prêt mais les banquiers préfèrent des garanties plus classiques (ex: voiture, appartement, terrain…) donc essayez d’être convaincant.
Pour des bourses, prêts d’honneur, participation, renseignez-vous auprès de votre ANPE ou sur www.apce.com.

Qui peut vous aider et vous conseiller ?

La France dispose d’un important réseau d’appui et d’accompagnement à la création d’entreprise.
Consultez le site Internet de l’APCE (www.apce.com).
Vous y trouverez toutes les adresses utiles.

Les erreurs à éviter !

– Vous concentrer sur la recherche des aides et négliger le côté commercial (cibles du marché, recherche de clients…).
– brûler les étapes et faire preuve d’un optimisme dans vos prévisions du projet.
– Vous lancer sans préparation et sans un minimum de connaissances (notamment en gestion, comptabilité, marketing…).
– négliger l’expérience et l’avis des professionnels ayant créé le même type d’activité que vous.
– bâcler le plan de financement.
– Vous lancer sans en parler à votre entourage et en ne voyant pas les conséquences de votre projet sur votre famille.
– imiter une création sans avoir mené une réflexion personnelle.

Les sept règles d’Or

1. Faites le point sur vos motivations, votre goût du risque, votre endurance, vos atouts professionnels et extra-professionnels pour cette entreprise.
2. Faites-vous accompagner le plus possible par des professionnels avant et après la création.
3. Ne vous laissez pas décourager par les formalités et obstacles, mais ne les négligez pas.
4. N’attendez pas le client. Allez le chercher par une démarche active et une approche marketing réfléchie.
5. Surveillez la concurrence et ses innovations, pour faire évoluer votre service ou votre produit.
6. Gardez toujours en tête votre échéancier.(échéancier : registre où sont inscrites, à leur date d’échéance, les dettes, les créances.
7. Choisissez vos partenaires, associés, fournisseurs, prestataires avec soin.

A vous de jouer !

par Sarah CARON (3e C)

Fin de crise au Japon ?

En août dernier, le gouvernement japonais annonçait la fin de la plus longue récession que l’archipel ait connue depuis la dernière guerre, en 1945. Au regard des chiffres, effectivement, la crise était passée : le produit intérieur brut (PIB) avait en effet progressé de 0,9 % au cours du deuxième trimestre par rapport à la période précédente (soit une amélioration de 3,7 % au rythme annuel). Donc tout va bien. La deuxième puissance va mieux, son traitement a été efficace. Passons à autre chose… De qui se moque-t-on ?

Je deviens de plus en plus critique, pour ne pas dire méfiant, face aux statistiques et projections de tout ordre. Comment peut-on se projeter de manière aussi absolue dans l’avenir ? L’un de ces projections, l’un de ces brillants analystes a-t-il prévu la chute abyssale des courts de la bourse en septembre 2008 ?  Si peu… Et qui les a écoutés ? Tous les jours, nous sommes inondés de données de ce type, et les conclusions sont souvent pour le moins hâtive. Sans vouloir être un pessimiste invétéré, j’aimerai que chacun garde son sang froid et soit un peu plus prudent dans ses analyses.

Le grand quotidien japonais Asahi Shimbun estime ainsi que cette progression, la première depuis début 2008, s’expliquerait  essentiellement par un redressement des exportations (une hausse de 6,3 % par rapport au trimestre précédent) et un redémarrage de la consommation des ménages soutenue par les plans de relance gouvernementaux (une augmentation de 0,8 % sur un trimestre). Oui, c’est un redémarrage mais rien ne dit que le carburant suffira pour suivre la course. Nous ne sommes pas encore sortis de la crise…

Bruno SENTIER

Réf. article de Courrier International du 17.08.2009

La crise du lait : la colère des agriculteurs

L’envolée du prix du lait explose à la figure des agriculteurs. En début d’année, après une période faste où les prix du lait étaient montés jusqu’à 400 euros la tonne, aujourd’hui, les prix ont bien du mal à franchir les 200 euros la tonne. Les agriculteurs ont de plus en plus de difficultés pour régler leurs factures, ils ont également des emprunts à rembourser, d’où une inquiétude grandissante  face à l’avenir.

Vivre du lait devient de jour en jour plus difficile. Du côté du gouvernement, aucune mesure concrète n’est annoncée pour relancer le prix du lait, les agriculteurs ont la certitude de ne pas être entendus, l’inquiétude face à leur exploitation agricole mise en péril fait place à la colère. Celle-ci s’exprime, dans un premier temps par le déversement du lait dans les champs et d’autre part, par la distribution gratuite du lait auprès des habitants. Cette colère se traduit également par des manifestations dans les grandes villes.

Il faut savoir qu’en France, le lait représente 60 000 emplois. Ce sont des milliers de français qui risquent de se retrouver au chômage. Face à cela, personne se dit responsable, ni les ministres, ni les services du Ministère, ni les industriels…

Les responsables politiques ont renoncé à jouer leur rôle de régulation au nom d’une législation européenne de la concurrence qui s’impose à tous. De leur côté, les consommateurs continuent de payer le lait de plus en plus cher, le panier de la ménagère ne cesse d’augmenter sans que les agriculteurs perçoivent la moindre augmentation.

Seule une nouvelle régulation européenne des marchés du lait reste désormais la seule issue pour sortir de la crise du lait…

Loïc DELWAULLE, Charlie DELEPINE & Valentin SLADEK (3ème B)

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