D’aucun pourrait se poser cette question simple : apprendre à lire la musique, est-ce que c’est utile ? Avouons le, après presque quatre mois d’efforts, de notes chuchotées, de rythmes cassés, d’enchainements maladroits : OUI, c’est utile !

Certains, autour de nous – nous en connaissons tous – diront que ça ne sert à rien, car, disent-ils « On peut très bien faire de la musique sans savoir lire les notes !« . C’est vrai que, pour aller dans leur sens, on peut estimer pouvoir parler sans savoir lire ou écrire. Mais celui qui sait lire ET écrire parlera avec plus de facilité. Pour la musique, c’est pareil : quand on sait la lire, on l’apprend plus vite. Enfin, c’est ce qu’on se dit pour se rassurer : face à la leçon 7 du Livret 1, on fait déjà moins les malins !

Peut-être le risque est-il d’intellectualiser la chose, de perdre un peu du goût de la surprise et de la découverte. De très grands musiciens étaient encore incapables de déchiffrer une partition à la fin de leur carrière. Et à contrario, savoir lire et écrire la musique ne fera pas de nous un musicien. Le solfège est donc avant tout un outil, un outil précieux que nous essayons de nous approprier.

Il est donc temps de rappeler les REGLES D’OR de notre maître à tous (non, pas André) Pascal !

-Faites chaque jour cinq minutes minimum de lecture de notes en clé de fa et de sol.

-Faites chaque jour cinq minutes minimum de lecture rythmique.

-Chanter et essayer de retranscrire les notes du morceau du jour sur le papier

-Pratiquer un instrument. Sans cela, c’est comme apprendre à lire sans livre…

Et pour finir, une dédicace spéciale à notre maître…[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/7hnT4Il1Nc4gmfYx9" width="425" height="335" wmode="transparent" /] I Fall in love easily – Miles Davis (Copenhagen, 1969)

Le morceau est bien entendu à retranscrire sur partition pour la semaine prochaine…