Una mujer, un secuestro y un país de por medio

El Salvador, Amérique centrale, 1986. La famille Durán est en route vers ses mines de sel lorsque la guérilla les arrête et kidnappe Armando Duran. À partir de ce moment, l’avocate Estela Duran, sœur d’Armando, devra s’aventurer dans le monde judiciaire, policier et politique pour sauver son frère.

Partie 1Estela nous raconte l’enlèvement de son frère, ce qu’elle a ressenti et ce qu’elle a fait.

 

Partie 2Estela raconte le chemin qu’elle a suivi pour sauver son frère et comment les portes étaient fermées jusqu’à ce qu’elle trouve une fenêtre.

 

Partie 3Estela sauve son frère et nous raconte comment aujourd’hui encore elle est en procès contre le FMLN et en attente d’un jugement.

 

 

40 ans depuis le massacre du Mozote à El Salvador (1981 -2021)

Monumento dedicado a las víctimas de la masacre del Mozote

40 ans se sont écoulés depuis le massacre du Mozote, où presque 1 000 civils ont été tués en 1981. La plupart des victimes étaient des enfants et des femmes.  

En 2020, les membres du Colectivo de Salvadoreños Construyendo Memoria manifestent tous les lundis pour ouvrir les archives du Mozote, afin qu’une affaire pénale puisse être ouverte contre les personnes accusées d’homicide des victimes du massacre.

Le 2 novembre 2020, 39 ans après le massacre et jour de commémoration des morts à El Salvador, les membres du CSCM ont installé dans la ville du Mozote dans le Morazán, un monument dédié aux victimes du massacre avec des photos des tués et des disparus ce jour-là mais aussi de ceux disparus durant toute la guerre civile. Parmi les portraits, on peut voir de nombreuses photos de jeunes enfants et de femmes.

Le 11 décembre 2021, après 40 ans, les survivants et les familles des victimes se sont rencontrés dans la ville du Mozote pour commémorer cette date tragique. Les proches des victimes ont fait une minute de silence.

Après quatre décennies, les familles des victimes continuent à demander justice au gouvernement salvadorien pour leurs proches.

Maria Ximena et Fabiola, élèves de 4ème.

Pour écouter cet article en espagnol et en podcast, cliquez sur le player ci-dessous :

L’enfance dans la guerre : la mémoire de Chiyo

J’ai rencontré Chiyo le 28 février 2022, lors d’une sortie pédagogique au Museo de la Palabra y de la Imagen (MUPI), afin d’en savoir plus sur la mémoire salvadorienne contemporaine et de créer un podcast. Sur place, j’ai non seulement connu Chiyo physiquement, mais j’ai aussi appris à connaître un peu de son histoire. Et parmi toutes les choses terribles qu’il a dû vivre, j’ai réalisé qu’il avait été témoin de la terrible guerre civile qui s’est déroulée dans notre pays entre 1980 et 1992 alors qu’il était encore un enfant doux et innocent. Cet élément a retenu mon attention à tel point que je l’ai choisi comme sujet pour mon podcast. 

J’ai souhaité faire la chronique littéraire de son témoignage poignant qu’il nous a livré dans son livre Siete Gorriones. Dans ce livre émouvant, sérieux et profond, Lucio Vasquez, également connu sous le nom de Chiyo, a le rôle du protagoniste et nous raconte ce qu’a été sa vie pendant ces années de guerre civile au Salvador.

C’est un livre qui vous fait ressentir toutes sortes de sentiments, des moments de forte adrénaline à d’autres où il est inévitable de faire couler quelques larmes. Voir tout ce qu’un pauvre garçon a dû endurer et les problèmes de sa vie qu’il a surmontés pour aller de l’avant vous laisse bouche bée et beaucoup de choses à penser. Si j’avais été un enfant de cette époque, aurais-je survécu comme Chiyo ?

Eh bien, cette réponse dépend de votre propre jugement, peut-être, peut-être pas. Mais que cela vous plaise ou non, vous devez reconnaître la force de tous les enfants qui ont survécu à cet événement traumatisant, y compris lui. Ce livre vous laisse une trace, car c’est ce qu’il est. Une marque de notre pays. Il nous montre le mode de vie auquel de nombreux enfants ont dû vivre et s’adapter. Des vies sanglantes, dures, sales et pas du tout facile. 

Maintenant, je vous propose de lire un petit passage du livre Siete Gorriones qui pourrait vous donner envie de l’emprunter au CCC du lycée et de le lire ou bien de l’acheter à la librairie du MUPi.

Alexia C. 4ème

Les sports les plus joués chez les Mayas et actuellement. 

Le jeu de balle

(Fait par Alejandra Parada)

Le jeu de balle est un sport rituel pratiqué par les mayas. Il consiste à lancer et faire passer la balle de caoutchouc par un trou de pierre.

Les joueurs devaient frapper le ballon avec différentes parties du corps, les coudes, hanches, et les genoux.

Le nombre de joueurs pouvait varier de 2 à 4 personnes par équipes.
Le mouvement de la balle de caoutchouc représentait les trajectoires des astres sacrés, comme le soleil, la lune et Vénus.
Le gagnant du jeu devait être sacrifié en l’honneur des Dieux, ce qui leur garantissait la protection dans l’au-delà.


Sports Actuels

(Fait par Diego Rivas)

Parmi les sports actuels, l’un des plus joués est le basket-ball. C’ est un sport qui est joué par dix personnes, divisées en deux équipes de  joueurs chacun qui jouent sur un terrain. Dans le terrain, il y a deux paniers où les joueurs ont comme objectif de lancer la balle pour marquer des points.



              Comparaison entre Le Jeu de balle et le volleyball et le basketball. 

(Fait par Edgar Martínez)

Le Jeu de Balle a des ressemblances  avec deux sports actuels comme le Volleyball et le Basketball. Ce dernier  a une ressemblance majeure car la balle doit entrer ou passer par le panier. Mais la manière de frapper la balle avec les bras ressemble à celle du Volleyball.

Radio Venceremos, la mémoire radiophonique de El Salvador

Una reconstrucion de la radio Venceremos, en el Museo de la Palabra y la Imagen – MUPI (ciudad de San Salvador).

Dans ce padlet, nous retraçons l’histoire de la Radio Venceremos, une station de radio clandestine à El Salvador, qui pendant la guerre civile salvadorienne (1979-1992), était la voix officielle du Front de libération nationale Farabundo Martí (FMLN). 

Nous présentons à travers une frise chronologique les dates clés de cette radio, les fondateurs et leur “routine” durant la guerre. Entre prise de pouvoir, tentatives de meurtres et révolution, nous partageons ici l’histoire et les détails de cette radio révolutionnaire. Cette mémoire radiophonique de El Salvador, doit permettre aux générations futures de se rappeler de leur propre histoire et de leur propre victoire.

Jasmine L. 4ème B

———————————————————————————————————-

En este padlet recorremos la historia de Radio Venceremos, una radio clandestina de El Salvador, que durante la guerra civil salvadoreña (1979-1992) fue la voz oficial del Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN). 

Mostramos las fechas claves de esta emisora, sus fundadores y su « rutina » durante la guerra, a través de una línea de tiempo. Entre la toma del poder, los intentos de asesinato y la revolución popular, compartimos aquí la historia y los detalles de esta radio revolucionaria.

Esta memoria radiofónica de El Salvador debe permitir a las generaciones futuras recordar su propia historia y su propia victoria.

Jime C. 4ème B

La lutte contre la maltraitance animale et sa commémoration à El Salvador

Stop à la maltraitance animale

Nous avons interrogé des élèves de Terminale du Lycée Français de San Salvador pour connaître leur point de vue sur la maltraitance animale et l’idée d’avoir une date de commémoration dans le pays.

Javier J.  et Marco F. 4ème B

Bonne écoute !

Que représente Pâques pour nos élèves journalistes?

Nos élèves ont décidé de partager ce que représente Pâques pour eux. Voici quelques avis:

Edgard Martínez, 13 ans.

Pâques est une période spirituelle qui montre comment Jésus est mort et ressuscité au troisième jour. Avec ma famille on va à Jucuapa (la ville natale de mes parents) et on participe à plusieurs activités religieuses. Par exemple, on participe aux cortèges, parfois on fait des tapis avec du sable, ou on se promène pour regarder ce que les habitants on fait pour célébrer Pâques. Nous allons à la messe et on participe à un “Vigilia”. C’est une messe qui dure toute la nuit où ils racontent l’histoire de la crucifixion de Jesús Christ et comment, selon la croyance chrétienne, il s’est sacrifié pour nous, puis il a ressuscité.

Cette activité est celle que j’aime le plus. Je trouve intéressant de connaître l’histoire de Jésus. Par contre, je n’aime pas qu’elle dure toute la nuit (elle commence à 22h30 pm et finit à 5h du matin). Le matin, on va dans un restaurant puisque nous avons jeûné toute la nuit

Pedro Martínez, mieux connu comme MarMel, 14 ans.

La période de Pâques est une semaine où je peux me reposer et jouer avec mon Ipad tous les jours. Mais aussi ça me rappelle la crucifixion de Jésus Christ. Ma religion n’est pas le catholicisme. Je suis Adventiste du Septième jour. Dans ma religion, on ne commémore pas Pâques.

Du point de vue historique, cela correspond à une époque qui m’intéresse. Puis du point de vue spirituel, cette période me permet de réfléchir car je trouve que Jésus était très humble et il s’est sacrifié pour nous donner plus de temps de vie et pour nous pardonner.

Je ne vais pas très souvent à l’église. J’aime plutôt lire la bible et étudier. Mais je pense que Pâques est une période intéressante.

 

 

Gabriel Miguel, 13 ans.

Pâques est pour moi une période pour réfléchir à ce que Jésus-Christ a fait pour nous, comme son sacrifice dans la croix. Mais aussi, Il faut profiter de ces dates pour se reposer.

Le jour le plus important de Pâques est le dernier dimanche, puisque c’est le jour où Jésus Christ a ressuscité et on doit aller à la messe.

Les gens qui ne sont pas religieux peuvent dire que ce n’est pas un événement historique car ils n’y croient pas. Personnellement, j’ai de la foi et je crois que Jésus a existé et qu’il est mort pour après ressusciter et nettoyer nos âmes et nos péchés.

Je trouve que Pâques est une période historique, de réflexion et de vacances, les trois en même temps. 

 

Native et fière de l’être!

L’histoire des natifs au Salvador a été marquée par des luttes, conquêtes et de la souffrance. C’est ce que Sofia Reyes, représentante des peuples indigènes de Sisimitepec et intégrante du Comité Indigène pour la défense des biens naturels de Nahuizalco raconte dans cet article.

Les indigènes ont toujours souffert puisqu’ils étaient poursuivis à cause de leur ethnicité et de leurs traditions. Ils ont toujours été vus comme des êtres inférieurs. En premier ils étaient appelés de manière péjorative, « indiens », un nom hérité de la conquête des Espagnols en 1492, qui au début croyaient être arrivés en Inde. Puis, en 1932 ils ont été qualifiés de communistes par les Forces Armées qui ont ordonné l’assassinat de tous ceux qui étaient indigènes. De nos temps, ils sont appelés imposteurs, puisqu’il n’y a rien qui prouve leurs origines.

Selon Sofia Reyes quand elle allait à l’école, les différences entre ceux qui venaient de la campagne et ceux qui venaient des villes étaient très marquées et parfois mal vécues. 

Reyes raconte qu’elle se demandait toujours pourquoi elle allait à l’école pieds nus ou en sandales, alors que quelques camarades portaient de chaussures et des vêtements différents, mais elle n’osait pas poser la question à ses parents parce que « c’est mieux de ne pas savoir et de se taire pour ne pas avoir des problèmes ».

Ceux qui avaient des origines plus humbles avaient honte de le révéler, puisque l’histoire disait que leurs origines étaient inférieures et que la civilisation apportée par les espagnols était meilleure.

Maintenant qu’elle connaît les réponses, elle pense que l’existence des descendants nahua pipiles doit être reconnue, des lois qui les protègent doivent être créées et respectées et leurs habitudes doivent être préservées. Sur ce domaine, Reyes considère qu’il reste beaucoup de travail à faire.

Sofia Reyes se sent fière d’avoir un sang guerrier, natif et vaillant. Elle n’aime pas comment ses ancêtres ont été traités, ce qui la motive à lutter pour préserver leurs endroits sacrés, leur culture et l’histoire. Ils méritent que les générations actuelles et futures honorent leur mémoire.

 

(Fait par Jorge Molina et Alejandra Parada)

 

Le massacre de 1932

El Salvador est un pays où il y avait beaucoup des peuples indigènes. Malheureusement, dans l’actualité, il est difficile de dire qui est indigène et qui ne l’est pas, vu que les peuples autochtones ne portent plus des vêtements distinctifs et ne parlent plus leurs langues d’origine, à l’exception de quelques-uns. Cela s’explique par des années de répression politique et inégalité sociale que les peuples indigènes ont dû souffrir.

Les années 1900 étaient caractérisées par une grande inégalité. La langue officielle était l’espagnol. Les peuples indigènes qui avaient des terres et voulaient les légaliser devaient le faire en espagnol. Or ces peuples ne lisaient ni écrivaient cette langue. Cela les a rendu incapables de légaliser leurs propriétés. C’est ainsi que de nombreux terrains ont été expropriés, ce qui a accentué les différences sociales.

Il n’y avait presque pas de classe moyenne. 90% des terres appartenaient aux 14 familles les plus riches du pays. Le reste appartenait aux paysans.

En 1932, l’État était dirigé par Maximiliano Hernández Martinez. les indigènes, fatigués de la répression dans laquelle ils vivaient, ont orchestré une rébellion. Mais l’armée salvadorienne, supérieure en armes et soldats a massacré un grand nombre d’indigènes. Le soulèvement s’est rapidement transformé en ethnocide. Presque 40 000 personnes sont mortes, la plupart indigènes.

Actuellement les peuples qui se considèrent indigènes vivent dans la pauvreté. Ils ne se distinguent que par un sentiment identitaire très fort. Chaque 22 février ils commémorent le massacre, en faisant un rituel indigène à El Llanito en Izalco, où il y a un mémorial.
Pedro Melgar et Gabriel Miguel, élèves de 4ème.

MUPI inaugura exposición “Telegramas al cielo” sobre vida y pensamiento de Monseñor Romero

Con la presencia de una treintena de estudiantes, en el Museo de la Palabra y la Imagen (MUPI) se inauguró este martes 14 de marzo de 2022, la exposición “Telegramas al cielo”, la cual recrea en dibujos y fotografías, la infancia del niño Oscar Arnulfo Romero (1917-1980) en su natal Ciudad Barrios, con un enfoque metodológico que permite abrir espacios de reflexión a partir del pensamiento del santo salvadoreño, sobre identidad, derechos y valores cívicos fundamentales, que contribuyan a fortalecer una ciudadanía crítica y responsable.

El primer grupo asistente al  “Telegramas al Cielo” fueron estudiantes del Liceo Francés de El Salvador « Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry », quienes participaron en una visita guiada, conducida por la comunicadora Tania Primavera Preza.

La exposición contiene una narración creada por el escritor salvadoreño René Colato Laínez, dibujos de Pixote Hunt, en alianza con Luna´s Press Books, diseño gráfico de Pedro Durán, bajo la dirección de Carlos Henríquez Consalvi, prensa  y comunicaciones Tania Primavera y cuenta con el apoyo de Adveniat.

En una segunda sección de la exhibición, se presentan gigantografías con imágenes del archivo personal del joven sacerdote Oscar Arnulfo Romero, acompañadas de sus pensamientos sobre democracia, inclusión, justicia social y otras temáticas.

Dirección : El MUPI se encuentra en la 27 avenida norte Urbanización La Esperanza 1140, San Salvador, El Salvador.