Civilisations indigènes qui ont peuplé le Salvador

 

Civilisations indigènes qui ont peuplé El Salvador

 

Avant la conquête espagnole, trois grands peuples ont constitué des Etats au Salvador. Le Royaume Payaqui, qui a occupé le nord, était très influencé par les Pipiles.

Le royaume Cuscatlan à l’Ouest, composé aussi des Pipiles, était l’État le plus grand. Il était situé dans la région qu’on connaît actuellement comme San Salvador. Finalement, on avait la principauté de Najochan à l’est. Elle réunissait les Mayas et les Lencas.

 

Les Nahuat-Pipiles parlaient le Nahuat. C’était une civilisation toltèque, qui à la chute de Teotihuacán, n’a pas trouvé de meilleure alternative que de quitter le Mexique et d’émigrer en Amérique centrale. C’est ainsi que la plupart de ces personnes se sont installées au Salvador.

 

➭ Une donnée curieuse est que les Pipiles ont mis en place des structures économiques, sociales et politiques. Les principaux groupes sociaux étaient les nobles et les prêtres qui partageaient le pouvoir politique avec les guerriers. Donc ils étaient un peuple particulièrement développé pour l’époque.

 

Les Lencas parlaient le Potón. Ils étaient une ethnie mésoaméricaine qui parlait les langues dites Lencas. Ils occupaient une partie du territoire du Honduras et du Salvador depuis l’époque précolombienne. 

 

➭ Donnée curieuse de ce peuple: Les civilisations étaient divisées en différentes seigneuries, qui étaient constituées d’une série de villes ou de hameaux de grande et moyenne taille. Chaque village était gouverné par un seigneur principal, soutenu par quatre lieutenants pour les tâches liées au gouvernement du lieu.

 

Fait par Valentina Cardenas et Samirah Safie

Dico Nahuat

Coucou !

Vous voulez connaitre l’origine Nahuat de quelques mots que nous utilisons?

Utilisez notre dico Nahuat.

• Chocolate
🡆 Du nahuat « xocolātl », c’est l’aliment qui est obtenu à partir du mélange de sucre avec la
pâte et le beurre de cacao.

• Aguacate
🡆 Du nahuat « ahuacatl », qui signifie « testicule » (ce n’est pas joli comme nom, on le sait).

• Tomate
🡆 Du nahuat « tomatl », qui signifie eau grasse.

• Guacamole
🡆 Du nahuat « ahuacamolli », formé par « ahuacatl » (avocat) et « mulli » (sauce).

• Chicle
🡆 Du nahuat « tzictli », qui est le chewing-gum qui émane de l’arbre chico (petit) zapote.

• Elote
🡆 Du nahuat « elotl », qui signifie épi de maïs tendre.

• Coyote
🡆 Du nahuat « coyotl » , mammifère carnivore d’Amérique du Nord, semblable au loup mais
plus petit et avec une fourrure gris jaunâtre.

• Comal
🡆 Du nahuat « comalli », il désigne l’objet où sont cuites les tortillas de maïs.

• Esquite
🡆 Du nahuat « izquitl », qui signifie collation de maïs.

• Apapachar
🡆 Du nahuat « apapachoa », qui signifie « ramollir quelque chose avec les doigts ».
Aujourd’hui, ce mot est traduit par « tapotement affectueux ou étreinte avec l’âme ».

• Jícara
🡆 Du nahuatl « xicalli », il signifie verre fabriqué à partir de citrouille. Aujourd’hui, ces
gourdes sont utilisées pour boire des boissons traditionnelles comme le pozol ou le
tejate.

 

(Fait par Samirah Safie et Johanna Miranda)

Oublier, une erreur monumentale!

La mémoire historique est le souvenir des événements importants pour l’humanité.  

Pour nous les jeunes, il est important de ne pas oublier le passé pour savoir qui on est et ainsi répondre à nos doutes sur le présent. 

 

Oublier, un acte qui semble anodin et banal, peut entraîner des graves conséquences personnelles mais aussi à l’échelle mondiale. Et à quoi cela est-il dû? Eh bien, il se trouve qu’oublier nous fait répéter nos erreurs passées et ne nous permet pas de valoriser nos origines. 

Nous pensons souvent que les événements passés n’auront aucune répercussion dans l’avenir et on a tendance à les mettre de côté et à les oublier. Mais, est-ce cela vrai? 

 

Dans la plupart des cas, au Salvador, les gens ont oublié au fil des années, leurs origines et leurs racines, puisque personne n’a insisté pour transmettre cela aux nouvelles générations. Peu à peu, les traditions ont disparu et ont été remplacées par des événements qui ne nous appartiennent pas.

 

Pour éviter d’oublier notre histoire, de ne pas revenir en arrière et d’échouer,  on peut écouter la radio, voir la télé et lire les journaux. Une manière amusante de nous intéresser à l’histoire, c’est en regardant des films ou des bandes dessinées. Nous pouvons aussi lire des romans. 

Il est vrai que l’école a l’obligation de nous apprendre ce qui est important, mais nous pouvons enrichir nos connaissances par nos propres moyens, comme par exemple en lisant ce blog!

 

 

Fait par l’équipe de presse du póle Média.

Rencontre virtuelle avec le musicien et joueur de flutes précolombiennes Mauricio Lopez

Mauricio López – diseño de Leonel Pacas ©tropicalbranding

Le lundi 15 Novembre 2021, nous avons eu une conversation virtuelle à travers Zoom, avec Monsieur Mauricio Lopez, musicien et ancien membre du groupe Talticpac.

Nous avons évoqué avec lui la mémoire salvadorienne à travers la musique et les flutes précolombiennes maya. Grand collectionneur, il nous a présenter ses flutes préhispaniques et d’autres instruments de musique mayas également en sa possession.

Nous l’avons aussi interrogé sur l’intérêt de transmettre cette musique pré-hispanique pour créer une mémoire collective salvadorienne.

Nous vous proposons à présent d’écouter Mauricio jouer de la flute maya :