Que représente Pâques pour nos élèves journalistes?

Nos élèves ont décidé de partager ce que représente Pâques pour eux. Voici quelques avis:

Edgard Martínez, 13 ans.

Pâques est une période spirituelle qui montre comment Jésus est mort et ressuscité au troisième jour. Avec ma famille on va à Jucuapa (la ville natale de mes parents) et on participe à plusieurs activités religieuses. Par exemple, on participe aux cortèges, parfois on fait des tapis avec du sable, ou on se promène pour regarder ce que les habitants on fait pour célébrer Pâques. Nous allons à la messe et on participe à un “Vigilia”. C’est une messe qui dure toute la nuit où ils racontent l’histoire de la crucifixion de Jesús Christ et comment, selon la croyance chrétienne, il s’est sacrifié pour nous, puis il a ressuscité.

Cette activité est celle que j’aime le plus. Je trouve intéressant de connaître l’histoire de Jésus. Par contre, je n’aime pas qu’elle dure toute la nuit (elle commence à 22h30 pm et finit à 5h du matin). Le matin, on va dans un restaurant puisque nous avons jeûné toute la nuit

Pedro Martínez, mieux connu comme MarMel, 14 ans.

La période de Pâques est une semaine où je peux me reposer et jouer avec mon Ipad tous les jours. Mais aussi ça me rappelle la crucifixion de Jésus Christ. Ma religion n’est pas le catholicisme. Je suis Adventiste du Septième jour. Dans ma religion, on ne commémore pas Pâques.

Du point de vue historique, cela correspond à une époque qui m’intéresse. Puis du point de vue spirituel, cette période me permet de réfléchir car je trouve que Jésus était très humble et il s’est sacrifié pour nous donner plus de temps de vie et pour nous pardonner.

Je ne vais pas très souvent à l’église. J’aime plutôt lire la bible et étudier. Mais je pense que Pâques est une période intéressante.

 

 

Gabriel Miguel, 13 ans.

Pâques est pour moi une période pour réfléchir à ce que Jésus-Christ a fait pour nous, comme son sacrifice dans la croix. Mais aussi, Il faut profiter de ces dates pour se reposer.

Le jour le plus important de Pâques est le dernier dimanche, puisque c’est le jour où Jésus Christ a ressuscité et on doit aller à la messe.

Les gens qui ne sont pas religieux peuvent dire que ce n’est pas un événement historique car ils n’y croient pas. Personnellement, j’ai de la foi et je crois que Jésus a existé et qu’il est mort pour après ressusciter et nettoyer nos âmes et nos péchés.

Je trouve que Pâques est une période historique, de réflexion et de vacances, les trois en même temps. 

 

Native et fière de l’être!

L’histoire des natifs au Salvador a été marquée par des luttes, conquêtes et de la souffrance. C’est ce que Sofia Reyes, représentante des peuples indigènes de Sisimitepec et intégrante du Comité Indigène pour la défense des biens naturels de Nahuizalco raconte dans cet article.

Les indigènes ont toujours souffert puisqu’ils étaient poursuivis à cause de leur ethnicité et de leurs traditions. Ils ont toujours été vus comme des êtres inférieurs. En premier ils étaient appelés de manière péjorative, « indiens », un nom hérité de la conquête des Espagnols en 1492, qui au début croyaient être arrivés en Inde. Puis, en 1932 ils ont été qualifiés de communistes par les Forces Armées qui ont ordonné l’assassinat de tous ceux qui étaient indigènes. De nos temps, ils sont appelés imposteurs, puisqu’il n’y a rien qui prouve leurs origines.

Selon Sofia Reyes quand elle allait à l’école, les différences entre ceux qui venaient de la campagne et ceux qui venaient des villes étaient très marquées et parfois mal vécues. 

Reyes raconte qu’elle se demandait toujours pourquoi elle allait à l’école pieds nus ou en sandales, alors que quelques camarades portaient de chaussures et des vêtements différents, mais elle n’osait pas poser la question à ses parents parce que « c’est mieux de ne pas savoir et de se taire pour ne pas avoir des problèmes ».

Ceux qui avaient des origines plus humbles avaient honte de le révéler, puisque l’histoire disait que leurs origines étaient inférieures et que la civilisation apportée par les espagnols était meilleure.

Maintenant qu’elle connaît les réponses, elle pense que l’existence des descendants nahua pipiles doit être reconnue, des lois qui les protègent doivent être créées et respectées et leurs habitudes doivent être préservées. Sur ce domaine, Reyes considère qu’il reste beaucoup de travail à faire.

Sofia Reyes se sent fière d’avoir un sang guerrier, natif et vaillant. Elle n’aime pas comment ses ancêtres ont été traités, ce qui la motive à lutter pour préserver leurs endroits sacrés, leur culture et l’histoire. Ils méritent que les générations actuelles et futures honorent leur mémoire.

 

(Fait par Jorge Molina et Alejandra Parada)