Vu sur lalsace.fr ce jour : « La saison des Nobel 2023 est lancée : le premier d’entre eux, le prix Nobel de médecine et de physiologie, a été attribué ce lundi à la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman, pionniers des vaccins à ARN messager qui ont ouvert la voie à la découverte des vaccins contre le Covid-19. »

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« Les deux chercheurs ont été distingués « pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléiques qui ont permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 », a annoncé le jury. «Les lauréats ont contribué au développement à un rythme sans précédent de vaccins à l’occasion d’une des plus grandes menaces pour la santé humaine dans les temps modernes», a-t-il ajouté. »

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« Biochimiste d’origine hongroise, Katalin Kariko, 68 ans, a passé toute sa carrière à explorer, contre vents et marées, les possibilités de l’ARN messager auquel personne ne croyait. Faute de pouvoir mener ses recherches dans son pays d’origine, elle s’était exilée en 1985 aux États-Unis. Pour financer leur voyage, elle et son mari avaient vendu leur Lada et caché l’argent dans l’ours en peluche de leur fille… »

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« En 1997, elle avait rencontré l’immunologiste Drew Weissman. Ils avaient alors réussi ensemble à perfectionner la technologie de l’ARN messager. En 2005, ils avaient découvert une méthode pour prévenir la réponse inflammatoire à l’ARNm, qui jusque-là, affolait le système immunitaire. Cette modification a eu une résonance particulière en 2020, avec l’arrivée du coronavirus. Pour la première fois, une stratégie vaccinale jamais employée auparavant en médecine humaine, est utilisée dans la lutte contre le Sars-CoV-2, le coronavirus responsable du Covid-19. »

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Bref, une admirable femme de science, comme celles dont on peut découvrir la vie et les découvertes dans ce beau livre : Femmes de science – A la rencontre de 14 chercheuses d’hier et d’aujourd’hui disponible au CDI !