« Rien intéressant » ou « Voilà: ma vie »

Je m’appelle Anna Goulubtsova, car c’est un peu difficile de prononcer mon nom de famille vous pouvez me dire Dorn. Oui, c’est moi. J’ai 20 ans, mais mon anniversaire s’approche et dans quelques jours je serai « un adulte conscient ». Je suis née en Kolomna, c’est une petite ville à côté de Moscou. Mon enfance s’est passé ici, maintenant j’y fais mes études et évidemment c’est ici que je mourrai.

Je suis étudiante de l’université de Kolomna (faculté des langues étrangères, département du français), il y a déjà 3 années que j’essaye de comprendre l’art du français. J’adore le français. Je l’aime plus que l’anglais et toute ma vie je veux consacrer à la France et sa langue magnifique. D’où tel amour? Franchement, je n’en sais pas nettement, mais pour autant que je me souvienne, culture française m’entourait toujours. Alors, y a plusieurs raisons. Mon père était un militaire à la retraite, il gainait assez pour trouver et acheter les filmes classiques français pendant le régime soviétique. Donc, ce n’était pas accessible pour tous. Ce pourquoi avant que je suis né toute ma famille a aimé ces filmes et en conséquence moi aussi. Des que je suis née on me racontait de la France, qu’elle est un paradis, une fête éternelle, qu’il n’y a pas de place à  la tristesse ou à la solitude, que ce pays est le centre de la culture et de la gastronomie non seulement européen, mais mondiale, que la vie ici est très calme et que les Français savent comment faire la passer inoubliablement. Etre là était toujours un rêve pour moi et voilà – le 16 janvier il est devenu la réalité.

J’ai vu la France par mes propres yeux. Ça m’a changé. Maintenant je comprends que c’est possible de vivre autrement, m’éduquer autrement, chercher de nouveaux horizons. Comme je serai un professeur la pédagogie et la méthodologie françaises m’attirent beaucoup. Ce stage, c’est bien pour préciser quelques choses inconnues. Ma nouvelle expérience a influencé en même temps mon frère. Je n’ai pas encore dit que j’ai un frère. Bon, voilà. J’ai un frère qui s’appelle Vladimir, il n’a plus que 14 ans et maintenant il veux commencer à apprendre français aussi. Ce qu’est marron ce sont nos noms. Mes parents nous répétaient tout le temps, que Vladimir et moi, nous sommes chanceux de lier nos vies aux langues étrangères, car nos noms sont internationaux. Je voudrais en réussir.

Honnêtement, j’ai une dynastie des professeurs. L’une ma grand-mère enseignait le russe et la littérature russe, l’autre enseignait les maths, ma tante enseignait l’anglais. Nos jours, mon oncle parle l’anglais et le japonais, mais il ne travaille plus comme professeur. Il sait tellement bien japonais, qu’il travaille comme traducteur. Je retiens son conseil de ne pas ouvrir dictionnaire occasionnellement, mais en lire!

Je dois dire qu’avant que j’avais en projets d’aller travailler à l’école tout de suite, mais maintenant j’ai compris que je pouvais continuer mes études pour devenir un professeur respectable. Je dois aussi dire merci à mes parents qui m’ont éduqué avec l’amour à la langue française, à mon université natal, qui m’a offert une occasion d’améliorer mes connaissances pédagogiques et culturelles en France et bien sûr à l’université de Caen, qui m’a donné « un billet à ma vie ».

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