ROMAIN, bac S, Prépa sciences, école d’ingénieur

ROMAIN, bac S mention TB, obtenu en 2010

Prépa sciences, lycée Châteaubriand, Rennes

Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information

Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique

But : Étudier et travailler dans un domaine des mathématiques/mathématiques appliquées. Puis pour devenir cadre à l’Insee. Désormais : enseignant en école d’ingénieur.

Matières principales : Mathématiques : probabilités, statistiques, analyse, algèbre. Physique, Anglais, Français.

Travail personnel :

En prépa : un travail personnel beaucoup plus soutenu qu’en terminale, mais faisable quand même. La méthode de travail doit s’adapter : on ne peut plus faire tous les exercices donnés mais il faut savoir cibler ses efforts sur les bons exercices, apprendre son cours régulièrement, et profiter des colles (exercices oraux) et DS pour faire le point. Les notes ne sont plus une fin en soi mais un moyen de voir ce qu’on connaît ou pas pour les concours.

En école d’ingénieur : continuité de la prépa, avec un rythme moins soutenu. Beaucoup plus de projets et d’application : très enrichissant mais cela demande plus de temps. En parallèle, j’ai eu le temps de faire une licence de mathématiques à distance, on a donc plus de temps pour soi.

Points + :

  • Un ensemble important de connaissances à notre portée, des professeurs à l’écoute et proches des étudiants (50 étudiants par classe en prépa, contre 100+ à la fac)
  • Un cadre pour étudier : des échéances régulières (DM, DS, colles…) qui permettent de pouvoir s’organiser et d’avancer pas à pas.
  • La diversité des parcours possibles après la prépa. Certains partent faire de la recherche, d’autre ingénieurs, d’autres une école de commerce.
  • Il ne faut pas croire que prépa + école d’ingé impliquent forcément ingénieur dans le bâtiment ou dans le génie civil. Une multitude de parcours existe.
  • L’apprentissage de méthodes de travail efficaces. Quel que soit le parcours après la prépa, on aura appris à travailler et c’est très efficace. On sort de la prépa en sachant apprendre et un problème difficile ne nous fait plus peur.

Points – :

  • Un cadre parfois trop strict. On ne peut pas vraiment aller à son rythme, il faut prendre le pas dès le début de l’année.
  • Intensité du travail : il serait faux de dire qu’on ne travaille pas en prépa. En revanche, il ne faut pas croire les « on-dit » comme quoi la vie sociale est inexistante, on passe sa vie à travailler… Non, on peut encore avoir des loisirs et voir ses amis/famille, il faut juste s’organiser et prévoir du temps pour chaque chose.
  • La date des concours : on n’y pense pas, mais en fin de prépa, on est fixé sur son avenir en août pour une rentrée en septembre.

Vie active :

Dans la vie active, depuis un an. Intégration relativement facile car en école d’ingénieur, on a déjà un pas dans le monde professionnel, notamment quand comme moi, on fait une école qui forme des ingénieurs/fonctionnaires de l’Insee. J’ai eu un lien avec l’Insee tout au long de ma formation et j’ai donc pu facilement effectuer la transition étudiant -> actif. Mon poste est actuellement enseignant en école d’ingénieur, on retrouve la diversité des parcours que j’évoquais : même en travaillant à l’Insee, le détachement dans d’autres administrations est possible selon les opportunités qui s’offrent à nous. Cette année, je vais aussi donner des cours à la faculté, aux L1/L2.

Autres :

J’ai eu un parcours assez atypique, avec une tendance à faire mes choix à la dernière minute. En terminale, je voulais faire du droit, puis au dernier moment, j’ai voulu tester la prépa : j’ai aimé. Arrivé en prépa, je voulais faire de la recherche, puis finalement, les maths appliquées me tentaient : j’ai aimé. Je ne voulais pas enseigner, finalement, j’enseigne et j’aime. Bref, il faut se faire confiance et ne pas avoir peur de tenter des choses.

Conseils :

Ne pas pratiquer l’auto-censure, notamment pour la prépa, mais aussi après dans les choix d’écoles et job : si vous aimez les sciences et que cette branche vous plaît, n’hésitez pas et postulez aux prépas (on en a une à Cherbourg, d’autres à Caen, à Rennes mais aussi les prépas parisiennes !). Si vous êtes acceptés, c’est que le lycée considère que vous avez vos chances donc ne vous dévalorisez pas et tentez. Si une fois en prépa, ça ne vous plaît pas, des passerelles existent, mais il serait dommage de ne pas oser cette expérience. N’écoutez pas les « on-dit » de gens qui en général ne connaissent pas la prépa :

  • Oui on travaille, mais c’est largement surmontable, d’autres l’ont fait avant vous !
  • Oui, on passe un concours, mais au sein de la classe il y a une bonne ambiance et les gens ne se tirent pas dans les pattes
  • Non, on ne passe pas toutes ses nuits à travailler.
  • Non, en prépa, tout le monde n’a pas eu 19/20 de moyenne au bac (j’ai connu des gens mention AB qui ont très bien réussi !)
  • Oui, on peut encore faire du sport/faire de la musique/voir ses amis, seulement on ne peut pas faire la fête tous les soirs.
  • Non, aller dans une prépa à Paris n’assure pas automatiquement d’avoir l’ENS et aller dans une prépa de province n’implique pas forcément d’aller dans une école d’ingénieur du

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