Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Lucie Aubrac

Elle est née le 29 juin 1912 au 14e arrondissement de Paris elle est morte le 14 mars 2007. Sont conjoint est Raymond Aubrac. En août 1940, elle organise l’évasion de son mari. Le couple se réfugie à Lyon où Raymond a trouvé un emploi d’ingénieur dans un cabinet de brevets d’invention mais Lucie garde le bénéfice de sa bourse et n’enseigne pas cette année scolaire 1940-1941. Elle obtiendra un post au lycée Edgar Quinet de Lyon en octobre 1941 sous son nouveau nom d’épouse Lucie Samuel.
Sacha

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Denise Cerneau

Bonjour, je m’appelle Denise Cerneau. Je suis née le 3 décembre 1905 à Pontigny dans l’ Yonne en Bourgogne-Franche-Comté en France et, je suis morte à l’age de 87 ans le 27 juin en 1993 à Badecon-le-Pin en Indre, donc je suis française. Je suis une pionnière de la Résistance française en zone occupée et en zone interdite. J’ai été enfermée par l’Abwehr le 14 février 1943 au fort de Romainville en compagnie de Pierre de Froment. Plus précisément je suis une soldate de la Seconde Guerre Mondiale. Le 21 octobre 1943, j’ai été déporté à Aix la Chapelle. Le 31 le même mois j’ai été mise au champ de Ravensbrück. Le 22 avril 1945 j’ai été remise à la Croix rouge suisse. Je suis mariée à Pierre de Froment, j’ai été son premier agent. J’ai effectué plusieurs tournées. J’ai un fils qui s’appelle Gilbert de 16 ans en 1940. J’ai joué dans un rôle-clef dans la publication des premiers numéros de l’édition de zone Nord du journal Les Petites Ailes de France. Mon mari est né le 17 novembre à Châteauroux en 1913 et mort le 14 novembre 2006 à Moulins.

Gracy

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Eugénie Éboué-Tell

Bonjour je m’appelle Eugénie Éboué-Tell.
Je suis née le 23 novembre 1889 à Cayenne et morte le 20 novembre 1972 (82 ans) à Pontoise. Je suis la fille d’Hippolyte Herménégilde Tell directeur du bagne de Cayenne. J’ai aussi fait une partie de mes études au Lycée de jeune fille de Montauban. J’ai épousé Félix Éboué le 14 juin 1922 et part en 1923 vivre avec lui en Oubangui-Chari, l’actuelle Centrafrique, où nous restons jusqu’en 1931. Après avoir entendu l’appel du 18 Juin, mon mari se rallie au général de Gaulle dès le 26 août 1940, contre la décision de son supérieur (Pierre Boisson, gouverneur général de l’Afrique-Équatoriale française). La France libre l’a alors désigné pour remplacer ce dernier, à compter du 12 novembre 1940. De mon côté, je m’engage dans les Forces françaises libres féminines et devient infirmière à l’hôpital militaire de Brazzaville ; pour cela, j’obtiens en 1944 la et la Médaille de la Résistance française. Mais !!! En 1940, mon engagement dans la Résistance me vaut une condamnation à mort, prononcée par le gouvernement de VICHY!!!

Théodora