Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Marguerite Buffard-Flavien

Je suis Marguerite Buffard-Flavien, je suis née le 20 juin 1912 et je suis morte le 13 juin 1944.

Je suis professeure de philosophie , je suis connue pour mon engagement dans la Résistance intérieure français e. En 1935,j e suis nommé professeur à Colmar. Je me fais plusieurs fois arrêtée car je dirige le groupe du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes . Le 10 juin 1944 je suis encore arrêtée par la milice à la suite d’une dénonciation. Puis 3 jours plus tard, je me défenestre avec la peur de parler sous la torture. Jordan

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Madeleine Riffaud, la jeune résistante

Bonjour je m’appelle Madeleine Riffaud, je suis née le 23 aout 1924 et j’ai la chance d’être encore vivante à 99 ans. J’avais 16 ans quand j’ai reçu, pendant l’occupation, un coup de pied aux fesses d’un allemand. J’étais en colère, humiliée et je me suis dit « Bon je sais qu’il y en a qui résistent, je suis bien petite mais je vais essayer ». Quelques années plus tard je suis entrée dans la résistance, j’ai tué un allemand, je me suis fait capturer et j’ai été torturée pendant plusieurs semaines. Je ne dois ma vie qu’à la Croix-Rouge. Après la guerre je suis devenue correspondante de guerre, c’est à dire que je prenais des photos pour écrire des articles sur la guerre, notamment au Vietnam et en Algérie. J’ai aussi écrit un livre sur le quotidien des aides-soignantes dans les hôpitaux.
Mon message aux jeunes : « Inventez votre chemin de résistance, ne vous laissez pas abaisser par les évènements ».

Sarah

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Martha Desrumaux

LE SOUFFLE DE MARTHA DESRUMAUX – DÉBAT- DOCUMENTAIRE INÉDIT LUNDI 8 ...

Bonjour, je m’appelle Martha Desrumaux je suis née le 18 octobre 1897 à Comines dans le nord de la Belgique et je suis décédée le 30 novembre 1982 à l’âge de 85 ans à Evenos en France dans le département du Var . J’étais dans le portail de la résistance française et le portail du féminin et du féminisme. J’ai commencé la résistance car j’en avais assez de ne pas avoir le même pouvoir que les hommes, avoir le droit de porter ce que l’on veut sans demander l’autorisation du Gouvernement, conduire des véhicules de transport ou bien avoir le droit d’aller travailler. Kobe

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Yvette Lundy

Bonjour , aujourd’hui je vais vous parler de moi. Je suis née le 22 avril 1916 à Oger. Je suis issue d’une fratrie de sept enfants. J’ai dû fuir mon village pendant la première guerre mondiale car il avait beaucoup de guerres dans mon village . Après ce drame je me suis installée dans un village peu loin et j’ai pris le poste d’institutrice et en deuxième rôle dans ce village, j’étais secrétaire de mairie. Pendant la Résistance, je fournissais des cartes d’alimentation et des faux papiers à des familles prisonnières juives, je les passais à une amie qui travaillait à Paris. Je m’assurais de l’hébergement de réfractaire et d’équipe allié. Le 19 juin 1944, je me suis faite arrêter pour protéger mes frères et sœurs qui eux aussi étaient résistants. Pendant les interrogatoires, j’ai fait croire que j’étais fille unique. À cause de cela, j’ai été transférée dans le camp de concentration de Romainville . Le 18 juillet 1944, j’ai été déportée comme résistante puis on m’a transféré à Ravensbrück où je portais le matricule numéro 47 360. Le 16 novembre 1944 Buchenwald sous le matricule numéro 15 208 . Puis le 21 avril 1945 on m’a libérée après une marche de 2 kilomètres. Après on me considérait comme grande figure de la résistance et j’ai consacré mon travail en tant que professeur pour donner énormément d’informations sur ce qu’il m’était arrivé pendant la résistance.
Timothé

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Lise de Baissac

Je m’appelle Lise, je suis née le 11 mai 1905 à Curepipe sur l’île Maurice et je suis morte le 29 mars 2004 à Marseille. J’arrive à Paris en 1919 avec ma famille. Mon père travaille dans les assurances.
Je parle Français et Anglais. Lors de l’exode, je fuis le nord en Dordogne. J’étais agent secret du SOE (spécial, opération, exécutif) : c’est le service secret Britannique qui opère pendant la seconde guerre mondiale. Il a été créé le 19 juillet 1940 par Winston Churchill , il le dissout le 30 juin 1946, sa mission était de soutenir des mouvements de résistance des pays d’Europe occupés par l’Allemagne et l’Italie et petit à petit tous les pays en guerre.
Wissem

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Gilberte Brossolette

Bonjour, je suis Gilberte Brossolette, née le 27 décembre 1905 à Bruel et décédée le 18 février 2004 . A partir de 1953, j’ai été conseillère municipale de Montrouge puis le 26 novembre 1951- 21 avril 1959 j’ai été suppléante de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe France. J’ai fait des études secondaires à l’institut Sainte-Clotilde, où j’ai obtenu le baccalauréat puis à la Sorbonne. J’ai épousé en 1926 Pierre Brossolette normalien et agrégé d’histoire. Grâce à mon diplôme j’ai pu commencer ma carrière de journaliste. Lorsque que le guerre a éclaté, j’ai organisé de nombreuse réunions secrètes avec mon mari Pierre Brossolette pour mettre en place la Résistance à Paris. J’ai aussi participé à l’envoi de nombreux courriers clandestins. Peu après j’ai ouvert une librairie-papeterie russe dans le 16e arrondissement de Paris, qui sert de lieu de rencontre et de « boite au lettres » pour la Résistance dans laquelle ils s’engagent pendant la Seconde Guerre mondiale. Les exploits que j’ai pu accomplir m’ont valu une médaille de la Résistance.

Naïla

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Marie-Claude Vaillant Couturier

Je suis née le 3 novembre 1912 à Vogel dans le 6ème arrondissement de Paris et je suis morte le 11 décembre 1996 à Villejuif, j’avais 84 ans, j’étais une femme politique française, communiste et résistante. J’ai été mariée à Paul Vaillant Couturier. Je suis née dans un milieu bourgeois et artiste. J’ai travaillé au journal de l’Humanité comme reporter-photographe. J’ai été engagée dans la Résistance. J’ai été déportée à Auschwitz en 1943, puis j’ai été transférée à Ravensbrück un camp où je suis restée plusieurs semaines après ma libération où j’ai aidé des malades intransportables. J’ai été députée communiste de 1945 à 1958 puis de 1962 à 1973.

Leslie

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Andrée Borrel

Jew of the Week | A Highlight of Great Jewish Figures and Contributions ...

Bonjour, je me présente Andrée Borrel, je suis née le 18 novembre 1919 à Louveciennes et je décède le 6 juillet 1944 (à 24 ans). J’étais une agent secrète française pendant la Seconde Guerre mondiale. Également j’ai quitté l’école (à 15ans) et puis j’ai travaillé dans une boulangerie et dans un bazar pour aider ma famille. Mais aussi je m’étais engagée peu après dans la Guerre Civile en Espagne et je rentre à Paris au début de la seconde Guerre mondiale. Ma mère et moi déménageons à Toulon où elle devient membre de l’association des dames de France soignant les soldats blessés dans un hôpital à Beaucaire. À l’armistice, je rejoins le Réseau Pat O’Leary dirigé par le médecin Belge Aubert Guérisse. Je m’occupe d’un des derniers refuges avant les Pyrénées prés de Perpignan mais fin 1941 une partie de la filière est trahi et je dois moi même fuir à Lisbonne puis en Grande-Bretagne en avril 1942.

Nolana

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Edith Thomas

Je m’appelle Edith Thomas, en tant que résistante je vais vous raconter mon histoire. Je suis née le 23 janvier 1909, pionnière de l’histoire des femmes, archiviste, membre de deux cabinets ministériels, militante anticolonialiste. Je suis la fille d’un ingénieur et d’une institutrice. Je fais mes études à l’école des Chartes, et en 1931 j’en sors archiviste paléographe. En 1933 j’obtiens le 1er prix du roman pour la mort de Marie. Ensuite je deviens journaliste dans diverses revues comme « Ce soir , vendredi, Europe, regard… » Je rentre dans la Résistance pendant la seconde Guerre mondial et j’adhère au parti communiste en 1942. Je publie de la presse et des nouvelles sous le pseudonyme de Jean le Guern Auxois. Cette année là, je fonde le comité national des écrivains avec Jean Paulhan et Claude Morgan. En 1944 je sors le premier numéro de « Femmes Françaises » c’est un magazine communiste et féministe et informant le décès de la résistante Danielle Casanova. A partir de 1948 je deviens conservateur au Archives nationales et a partir de 1949 je quitte le parti communiste. je crée des liens avec Anne Déclos alias Dominique Aubry. Je suis pionnière de l’histoire des femmes dans « les pétroleuses » je raconte l’histoire des femmes accusées à tort d’avoir était des incendiaires pendant la commune de Paris. J’écris la biographie de Louise Michel qui sera publiée en mars 1971.
Membre du jury du prix fémina, je meurs en 1970. Je suis inhumée à Saint Aulde dans le petit cimetière communal.
Esma

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Maïe Politzer

Je m’appelle Marie Politzer de mon vrai nom mais je suis aussi surnommée Maïe ou Maï . Je suis née le 15 aout 1905 dans une famille très catholique, en 1929 , j’obtiens mon diplôme de sage femme, mes parents me donnent leurs économies pour que j’achète une clinique. Le 5 mai 1931 j’épouse Georges Politzer qui devient donc mon mari. Pendant la guerre, il écrivait les journaux pour la résistance je pris donc en charge le transport des journaux vers les imprimeries clandestines. Pour ne pas être reconnue, je me teins les cheveux en châtain alors que j’étais blonde. Le 14 février 1942 je me fais arrêter avec Georges par les brigades spéciales. J’arrive à voir une dernière fois mon mari avant qu’il soit fusillé le 23 mai 1942. J’ai été transporté dans plusieurs prisons : au fort de Romainville et à Auschwitz où je meure finalement le 6 mars 1943 à l’âge de 37 ans .
Mais 1 an avant ma mort je réussi sà faire parvenir cette lettre à mes parents: « J’ai pour mon compte été particulièrement ennuyée par les sauvages. J’ai été gardée seule en cellule à la Santé, sans livre, sans colis, sans promenade, pendant cinq mois. Après la mort de Georges on m’a mise un mois avec une femme de droit commun puis on m’a remise seule. Pour des riens on me punissait. J’ai été privée de soupe trois fois, pour cinq jours chaque fois. J’ai été en même temps privée de lit chaque fois pendant cinq jours. Puis envoyée deux fois au cachot; le cachot est une toute petite pièce absolument noire, sans fenêtre aucune et totalement nue, sans paillasse sans couverture et avec des souris. J’ai très bien supporté tout cela, mais le manque d’air faisait qu’on me trouvait presque chaque matin évanouie. Le docteur m’a enfin examinée et m’a dit que j’ai quelque chose au poumon, mais ce doit être pour me faire parler qu’il m’a dit cela, car il a ajouté, si vous parliez je pourrai faire quelque chose pour vous. À la Santé j’ai eu une crise de foie et une autre ici. Ici cela m’a valu qu’on me donne un régime, au lieu de l’horrible soupe aux choux, on me fait des légumes. Le soir nous n’avons qu’un sixième ou un cinquième de boule de pain suivant les jours, et une cuillerée de confiture. On crève de faim, mais n’envoyez rien pour le moment car le secret n’étant pas levé, nous ne recevons absolument rien des familles. »
Margaux