Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Lise de Baissac

Je m’appelle Lise, je suis née le 11 mai 1905 à Curepipe sur l’île Maurice et je suis morte le 29 mars 2004 à Marseille. J’arrive à Paris en 1919 avec ma famille. Mon père travaille dans les assurances.
Je parle Français et Anglais. Lors de l’exode, je fuis le nord en Dordogne. J’étais agent secret du SOE (spécial, opération, exécutif) : c’est le service secret Britannique qui opère pendant la seconde guerre mondiale. Il a été créé le 19 juillet 1940 par Winston Churchill , il le dissout le 30 juin 1946, sa mission était de soutenir des mouvements de résistance des pays d’Europe occupés par l’Allemagne et l’Italie et petit à petit tous les pays en guerre.
Wissem

Publié dans Femmes remarquables

Elisa Deroche

Bonjour je m’appelle Elisa Deroche. Je suis née le 22 août 1882 à Paris et je suis décédée, trop tôt, le 18 juillet 1919 dans un accident d’avion au Crotoy. Je suis plus connue sous le pseudonyme de baronne Raymonde de Laroche. Je suis la première pilote-aviatrice brevetée au monde. J’étais très audacieuse et j’étais une visionnaire : j’ai réalisé de nombreux vols spéculaires et j’ai participé à plusieurs compétitions aériennes. Mon courage et ma détermination ont inspiré de nombreuses femmes à poursuivre leur passion pour l’aviation.

Mon nom restera, à jamais, gravé dans l’histoire de l’aviation.

Gabriel

Publié dans Femmes remarquables

Hua Mulan 👏🏻

Apparemment Hua Mulan aurait été d’origine turco-mongol … La légende chinoise raconte que la jeune fille Hua Mulan s’était déguisé en homme pour prendre la Place de son père malade pour aller à l armée du Royaume du Nord de la Chine. Avant de revenir au village, Mulan asiste au combat pour affronter leurs ennemis, les Huns, qui ont comme chef Hun shan-Yu . Après de longues années elle se dénonce de s’être déguisée en garçon et fut malheureusement condamnée à mort . Mais la peine a été levée parce que lors de l’attaque contres les Huns, le commandant meurt et Hua Mulan finit par s’appeler le général.
On ne sait pas quand est née Hua Mulan mais on sait qu’elle a vécu sous la dynastie du Wei du nord.

Erika

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Gilberte Brossolette

Bonjour, je suis Gilberte Brossolette, née le 27 décembre 1905 à Bruel et décédée le 18 février 2004 . A partir de 1953, j’ai été conseillère municipale de Montrouge puis le 26 novembre 1951- 21 avril 1959 j’ai été suppléante de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe France. J’ai fait des études secondaires à l’institut Sainte-Clotilde, où j’ai obtenu le baccalauréat puis à la Sorbonne. J’ai épousé en 1926 Pierre Brossolette normalien et agrégé d’histoire. Grâce à mon diplôme j’ai pu commencer ma carrière de journaliste. Lorsque que le guerre a éclaté, j’ai organisé de nombreuse réunions secrètes avec mon mari Pierre Brossolette pour mettre en place la Résistance à Paris. J’ai aussi participé à l’envoi de nombreux courriers clandestins. Peu après j’ai ouvert une librairie-papeterie russe dans le 16e arrondissement de Paris, qui sert de lieu de rencontre et de « boite au lettres » pour la Résistance dans laquelle ils s’engagent pendant la Seconde Guerre mondiale. Les exploits que j’ai pu accomplir m’ont valu une médaille de la Résistance.

Naïla

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Marie-Claude Vaillant Couturier

Je suis née le 3 novembre 1912 à Vogel dans le 6ème arrondissement de Paris et je suis morte le 11 décembre 1996 à Villejuif, j’avais 84 ans, j’étais une femme politique française, communiste et résistante. J’ai été mariée à Paul Vaillant Couturier. Je suis née dans un milieu bourgeois et artiste. J’ai travaillé au journal de l’Humanité comme reporter-photographe. J’ai été engagée dans la Résistance. J’ai été déportée à Auschwitz en 1943, puis j’ai été transférée à Ravensbrück un camp où je suis restée plusieurs semaines après ma libération où j’ai aidé des malades intransportables. J’ai été députée communiste de 1945 à 1958 puis de 1962 à 1973.

Leslie

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Andrée Borrel

Jew of the Week | A Highlight of Great Jewish Figures and Contributions ...

Bonjour, je me présente Andrée Borrel, je suis née le 18 novembre 1919 à Louveciennes et je décède le 6 juillet 1944 (à 24 ans). J’étais une agent secrète française pendant la Seconde Guerre mondiale. Également j’ai quitté l’école (à 15ans) et puis j’ai travaillé dans une boulangerie et dans un bazar pour aider ma famille. Mais aussi je m’étais engagée peu après dans la Guerre Civile en Espagne et je rentre à Paris au début de la seconde Guerre mondiale. Ma mère et moi déménageons à Toulon où elle devient membre de l’association des dames de France soignant les soldats blessés dans un hôpital à Beaucaire. À l’armistice, je rejoins le Réseau Pat O’Leary dirigé par le médecin Belge Aubert Guérisse. Je m’occupe d’un des derniers refuges avant les Pyrénées prés de Perpignan mais fin 1941 une partie de la filière est trahi et je dois moi même fuir à Lisbonne puis en Grande-Bretagne en avril 1942.

Nolana

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Edith Thomas

Je m’appelle Edith Thomas, en tant que résistante je vais vous raconter mon histoire. Je suis née le 23 janvier 1909, pionnière de l’histoire des femmes, archiviste, membre de deux cabinets ministériels, militante anticolonialiste. Je suis la fille d’un ingénieur et d’une institutrice. Je fais mes études à l’école des Chartes, et en 1931 j’en sors archiviste paléographe. En 1933 j’obtiens le 1er prix du roman pour la mort de Marie. Ensuite je deviens journaliste dans diverses revues comme « Ce soir , vendredi, Europe, regard… » Je rentre dans la Résistance pendant la seconde Guerre mondial et j’adhère au parti communiste en 1942. Je publie de la presse et des nouvelles sous le pseudonyme de Jean le Guern Auxois. Cette année là, je fonde le comité national des écrivains avec Jean Paulhan et Claude Morgan. En 1944 je sors le premier numéro de « Femmes Françaises » c’est un magazine communiste et féministe et informant le décès de la résistante Danielle Casanova. A partir de 1948 je deviens conservateur au Archives nationales et a partir de 1949 je quitte le parti communiste. je crée des liens avec Anne Déclos alias Dominique Aubry. Je suis pionnière de l’histoire des femmes dans « les pétroleuses » je raconte l’histoire des femmes accusées à tort d’avoir était des incendiaires pendant la commune de Paris. J’écris la biographie de Louise Michel qui sera publiée en mars 1971.
Membre du jury du prix fémina, je meurs en 1970. Je suis inhumée à Saint Aulde dans le petit cimetière communal.
Esma

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Maïe Politzer

Je m’appelle Marie Politzer de mon vrai nom mais je suis aussi surnommée Maïe ou Maï . Je suis née le 15 aout 1905 dans une famille très catholique, en 1929 , j’obtiens mon diplôme de sage femme, mes parents me donnent leurs économies pour que j’achète une clinique. Le 5 mai 1931 j’épouse Georges Politzer qui devient donc mon mari. Pendant la guerre, il écrivait les journaux pour la résistance je pris donc en charge le transport des journaux vers les imprimeries clandestines. Pour ne pas être reconnue, je me teins les cheveux en châtain alors que j’étais blonde. Le 14 février 1942 je me fais arrêter avec Georges par les brigades spéciales. J’arrive à voir une dernière fois mon mari avant qu’il soit fusillé le 23 mai 1942. J’ai été transporté dans plusieurs prisons : au fort de Romainville et à Auschwitz où je meure finalement le 6 mars 1943 à l’âge de 37 ans .
Mais 1 an avant ma mort je réussi sà faire parvenir cette lettre à mes parents: « J’ai pour mon compte été particulièrement ennuyée par les sauvages. J’ai été gardée seule en cellule à la Santé, sans livre, sans colis, sans promenade, pendant cinq mois. Après la mort de Georges on m’a mise un mois avec une femme de droit commun puis on m’a remise seule. Pour des riens on me punissait. J’ai été privée de soupe trois fois, pour cinq jours chaque fois. J’ai été en même temps privée de lit chaque fois pendant cinq jours. Puis envoyée deux fois au cachot; le cachot est une toute petite pièce absolument noire, sans fenêtre aucune et totalement nue, sans paillasse sans couverture et avec des souris. J’ai très bien supporté tout cela, mais le manque d’air faisait qu’on me trouvait presque chaque matin évanouie. Le docteur m’a enfin examinée et m’a dit que j’ai quelque chose au poumon, mais ce doit être pour me faire parler qu’il m’a dit cela, car il a ajouté, si vous parliez je pourrai faire quelque chose pour vous. À la Santé j’ai eu une crise de foie et une autre ici. Ici cela m’a valu qu’on me donne un régime, au lieu de l’horrible soupe aux choux, on me fait des légumes. Le soir nous n’avons qu’un sixième ou un cinquième de boule de pain suivant les jours, et une cuillerée de confiture. On crève de faim, mais n’envoyez rien pour le moment car le secret n’étant pas levé, nous ne recevons absolument rien des familles. »
Margaux

Publié dans Femmes dans la Résistance, Femmes remarquables

Madeleine Riffaud

Bonjour, je m’appelle Madeleine Riffaud, je suis née le 23 aout 1924, je suis née à Arviller je suis l’une des premières correspondantes de guerre francaise et l’une des premières militantes anticolonialistes. J’ai été journaliste avec Andrée Viollis, j’ai combattu pour la Libération de Paris à la tête d’un détachement d’hommes. Ses recueils de poèmes sont publiés par Paul Eluard en reportage chez l’ habitant pendant les grèves des mineurs en 1947 et 1948. Elle a été plusieurs mois en incognito comme agent hospitalier dans plusieurs hôpitaux parisiens et se vend à plus d’un million d’exemplaires en 1974. Elle part trois mois en reportage dès 1952 en Algérie française, avant de vivre un an en Indochine et de couvrir les guerres d’Algérie et du Vietnam. Actuellement, j’aurai 99 ans le 23 août 2024, je dépasserai les 100 ans.
Nabil

Publié dans Femmes remarquables

Josephine Cochrane

Bonjour, je suis Joséphine Cochrane. Je suis née le 8 mars 1834 et je suis morte à 74 ans en 1913 le 3 août à Chicago. Avec mon époux William, j’ai eu 2 enfants : Hallie et Katharine . Vous vous demandez peut être pourquoi mon nom mérite d’être connu ? Car j’ai inventé le premier lave-vaisselle ! J’ai eu cette idée car j’employais du personnel pour faire la vaisselle mais je voulais une machine qui puisse faire cette tâche sans jamais ébrécher les plats. Cette machine n’existait pas alors je me suis dit que si personne ne veut inventer de machine à laver la vaisselle, je le ferai moi-même ! 
J’ai mesuré tous mes plats et j’ai construit des compartiments qui pouvaient recevoir mes assiettes, coupes et soucoupes… Ces compartiments étaient placés sur une roue située dans une chaudière en cuivre. La roue était actionnée par un petit moteur pour que de l’eau savonneuse baigne les plats. J’ai créé plusieurs exemplaires de ma machine pour la vaisselle pour que mes amis puissent essayer… et c’est eux qui ont baptisé ma machine le « lave-vaisselle ». J’ai présenté mon invention à l’exposition universelle de1893 et j’ai remporté le premier prix . Et j’en suis fière !
Pablo