Cérémonie celtique : Halloween

Halloween halloween

Cette fête serait inspirée de la Samhain ou Samain. Il s’agissait d’une cérémonie celtique au cours de laquelle ils fêtaient la fin des moissons et leurs morts. Cela se présentait sous la forme d’un grand banquet et durait sept jours. A l’époque, ils croyaient que lors de cette journée uniquement, la limite entre notre monde et le monde des morts s’effaçait et que leurs défunts pouvaient encore passer une journée auprès deux. Les druides allumaient des feux afin d’éloigner les mauvais esprits. Ils allaient ensuite le distribuer aux foyers en échange d’offrandes pour leurs divinités afin d’apaiser les morts. Si on ne leur donnait pas d’offrandes, les druides proféraient une malédiction. Comme les Celtes avaient peur des fantômes, ils se mirent à se déguiser afin que ces derniers ne les reconnaissent pas et donc ne puissent pas apporter le malheur sur leur maison.

 

L’origine de notre Halloween est donc essentiellement celtique. Il faut savoir que cette fête s’est diffusée aux Etats-Unis grâce aux migrations des Irlandais (poussés par la famine). Actuellement, Halloween (qui vient de «All Hallows Even» «la soirée de tout ce qui est saint») est devenu l’une des fêtes nationale les plus appréciées aux Etats-Unis d’Amérique.

 

Actuellement, Halloween, c’est l’occasion de se faire peur, de faire des blagues, de passer du temps avec des amis en regardant un vieux film d’horreur… Mais pourquoi ce ne serait pas plus que ça ? Si on y réfléchit bien, Halloween a lieu à la veille de la Toussaint, fête où l’on rend hommage à nos disparus. Cette fête pourrait aussi, inconsciemment, être un moyen de s’amuser une dernière fois avant de repenser à ceux qui nous ont quittés. Ce pourrait être une sorte de «défouloir» avant de passer une journée dans le recueillement et la sagesse.

 

Encore une autre réflexion que l’on peut faire : Halloween pourrait aussi être un moyen de faire accepter la différence. En ce jour, tout le monde peut s’habiller comme il le désire : on peut se déguiser (comme la plupart) en monstres, mais aussi en une personne ou profession qu’on admire (et donc en parler, partager des connaissances), ou encore s’habiller avec des vêtements qui nous ressemblent plus que ceux que l’on porte traditionnellement. Cette fête peut permettre, en l’espace d’une soirée, d’apprendre à mieux se connaître et à se dévoiler un peu.

 

Malheureusement, il ne s’agit pas d’une fête très populaire en France. Très peu de gens se prêtent au jeu. D’un autre côté, la France n’a joué aucun rôle dans l’histoire d’Halloween. Ce dernier est d’ailleurs apparu dans notre pays à la fin des années 1990, c’est donc une grande nouveauté. Malgré tout, des activités sont organisées dans les grandes villes et certaines personnes, que ce soit les enfants déguisés qui quémandent des friandises ou des passionnés qui décorent leur maison, continuent de faire vivre cette nuit.

Natacha