Archives mensuelles : octobre 2014

IMA : journée découverte « Les Andalousies : de Cordoue à Damas »

 Notre journée à l’Institut du Monde Arabe le mardi 30 septembre dans le cadre de notre projet de classe « à trajectoires culturelles ».

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En détail, le déroulé de notre journée :

8h15 : rendez-vous au petit matin devant la gare d’Avon à 8h15. Rapidement, tous les élèves sont arrivés ainsi que nos professeures : Mme Layati, Mme Bélessort et Mme Damon. A 8h30 nous étions tous sur le quai de gare attendant avec impatience notre train. Nous montâmes à l’intérieur et nous répartitions par petits groupes à différentes places du wagon. La journée pouvait commencer.

9h15 environ = après quelques arrêts, le train arrivait en gare de Lyon. Nous quittâmes rapidement la gare ainsi que la foule et c’est pied que nous nous dirigions vers l’Institut du monde arabe. Après vingt minutes de marche sur les bords de la Seine, nous arrivâmes devant un grand bâtiment rectangulaire à plusieurs étages à l’architecture très moderne. Plus tard, notre guide nous apprit que le bâtiment avait été dessiné  par Jean Nouvel et inauguré le 30 septembre 1987. Le bâtiment, aussi l’architecture et la géométrie arabe, car la façade est composée de 240 moucharabiehs.ima1

Notre guide nous accompagna au 7ème étage et nous fit visiter une partie du musée et des galeries. Elle nous parla de la culture arabe et musulmane puis plus précisément, la conquête musulmane de la péninsule Ibérique par Abd al-Rahman 1er (membre de la dynastie omeyyade) en 755. Notre guide évoqua aussi la Reconquista des rois  catholiques en 1492.

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Après une brève pause, nous nous rendions dans une salle pour réaliser un atelier autour de la Mezquita de Cordoue et de son architecture. Par petit groupe, nous travaillions sur différents points de son architecture et de sa construction. La Mezquita fut construite par Abd al-Rahman en 756 à Cordoue qu’il choisit comme capitale de son royaume. Il conserva les éléments architecturaux  des Wisigoths chrétiens et pendant les premières années chrétiens et musulmans partagèrent ce lieu de culte.

Après-midi consacré à un atelier sur le zellige. Action !!!

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La suite, prochainement…

***, classe de seconde 4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mépris de la différence

Qu’est-ce que le terme différent évoque à la plupart des gens, en particulier chez les jeunes ?

En général, c’est pour eux un synonyme de «bizarre». Très peu de personnes voient la différence d’un bon œil car ce que l’on ne connait pas, ce qui sort des sentiers battus, cela fait peur.

La population a donc instauré une sorte de «convention sociale» implicite à respecter pour ne pas être rejetée. Et cette «convention» n’est pas des plus simples ! Il faut sortir du rang sans pour autant en être trop loin, avoir un style sans pour autant être très éloigné de la mode, avoir du caractère mais pas trop… Quant aux opinions, si elles sont en désaccord avec l’opinion générale, elles sont souvent traînées dans la boue.

Beaucoup de gens subissent le mépris, le rejet à cause de différences physiques, religieuses, caractérielles, etc.

Quelle est la principale cause de mépris ? L’incompréhension. Les gens ne comprennent pas pourquoi certaines personnes agissent différemment, parfois ces dernières ne le savent même pas. Par contre, au lieu de les déprécier, les autres devraient aller les voir pour essayer de mieux les connaître et ne pas se forger leur opinion sur des ouïes dire ou une attitude un peu étrange. Il y a souvent plus à gagner dans ce contact qu’on peut le croire.

Il est particulièrement bête de juger les gens sur les apparences, les goûts ou autre. Ce n’est pas la religion, les origines, la corpulence, le style de musique écouté, les vêtements ou tout simplement le physique (un regard involontairement scrutateur, une voix aiguë pour un garçon ou grave pour une fille, la couleur de cheveux, etc…) qui définissent notre personnalité.

Il est aussi difficile de connaître quelqu’un en un jour, il vaut donc mieux faire abstraction d’un comportement inhabituel voire agressif (une mauvaise journée peut arriver à tout le monde et l’agressivité est souvent une protection instinctive de ceux qui ont été souvent blessés) et laisser sa chance à tout le monde.

En conclusion, pour se faire de vrais amis, il vaut mieux aller vers les gens authentiques (qui, la plupart du temps sont isolés) qui nous acceptent comme nous sommes, nous aident à corriger nos défauts…

 

PS : Il ne faut pas oublier qu’on a le droit d’être bizarre tant que l’on a bon fond. Par contre, il devrait être interdit de juger des gens qu’on ne connait et/ou ne comprend pas.

Natacha

Quelle intégration pour les handicapés mentaux ?

La mauvaise intégration des handicapés mentaux



Il existe plusieurs handicaps mentaux tels que la trisomie, l’autisme ou encore le syndrome d’Angelman.

On parle de plus en plus des deux premiers, pourtant, ils sont souvent méconnus. Combien de fois un autiste ou un trisomique aperçu dans la rue s’est fait traiter de débile ? Leurs parents de «mauvais parents» ? Le problème principal de ces personnes (les handicapés mentaux) est que leur cerveau fonctionne différemment du nôtre, ils sont donc la plupart du temps incompris, isolés et même rabaissés. Comme si leur différence n’était pas assez lourde à porter, il faut en plus que les gens les rejettent ! Ce qui est dur pour les parents, ce n’est pas vraiment le handicap : leur enfant est juste différent des autres et ils l’aiment comme il est.

Non, ce qui est difficile pour les familles, c’est le manque de progrès dans le domaine du handicap (par exemple, la France est (avec l’Argentine) le pays ayant fait le moins d’avancées concernant l’autisme) ainsi que les administrations ; sans compter les jugements extérieurs. Beaucoup d’enseignants «spécialisés» présents dans les IME sont en fait des enseignants pour enfants dits «normaux» qui n’ont pas réussi à trouver de travail dans les établissements scolaires et qui se rabattent sur cette filière.

Il y a tout de même des choses positives, comme certains IMEs (Instituts Médicaux Educatif spécialisés dans l’éducatif) ou encore les CLIS et ULIS (Classe Localisée Inclusion Scolaire et Unité Localisée Inclusion Scolaire qui permettent l’intégration d’enfants handicapés dans des établissements normaux). Il est important de savoir que ces enfants suivent le même programme scolaire que nous, même s’il est adapté en fonction de leurs difficultés. Car oui, ces gens trop souvent pris pour des inférieurs sont tout à fait capable d’étudier, et la plupart du temps, sont bien plus intelligents que la normale.

Même si les mentalités évoluent peu à peu, encore beaucoup de personnes handicapées sont discriminées et leur manque de méchanceté les empêche de se défendre. Il appartient donc aux citoyens de réagir lorsqu’une telle chose se produit.

Natacha, élève de seconde