Archives mensuelles : octobre 2015

« Joyland » de Stephen King

[ATTENTION : Cet article peut contenir un certain nombre de « spoiler » léger]

C’était il y a un peu plus d’un an. Le talentueux Stephen King (dont la réputation n’est plus à faire), le roman « Joyland » de Stephen King sortait pour le plus grand plaisir de son public Américain. Il fut plutôt bien accueilli par le public, puisqu’il restera, pendant plus de 6 semaines, au top des ventes, et sortira immédiatement en livre de poche.

Si c’est un des plus grands succès de Stephen King à ce jour (avec Shining, Ca, Carrie…), c’est aussi un de ses romans les plus doux. Si, dans Cujo, l’auteur nous décrit un certain nombre de scènes « horrifiantes », ce n’est pas forcément le cas dans cet ouvrage.

Tenez-en compte tout de suite ; vous vous verrez compter l’histoire de Devin Jonesy, étudiant américain. Celui-ci décidera de passer son été 1973 dans le parc d’attraction  « Joyland », ou un parc au passé sombre. En effet : quelques années auparavant, une jeune femme fût tuée et vulgairement jetée dans le côté du train fantôme. Les habitués de S. King se douteront que « Tout n’est pas blanc » (ceux qui on déjà eu la chance de lire ce livre comprendront), puisque certains employés racontent « déjà avoir vu le fantôme du train fantôme ».

Cependant, je trouve que cet histoire de fantôme passe au second plan. Pire même, on nous promet faussement des clowns et une atmosphère angoissante : ce que l’on ne retrouve pas dans le livre. Presque toute la « terreur » est relayée après la situation de couple de Jonesy (il rompra avec sa petite amie pendant son stage à Joyland, ce qui l’encouragera à prendre une année sabatique).

A. Tavares, 2de 4

Nouveauté : des projets de classe pour les secondes

Nouvelle année scolaire, nouveaux projets !

Chaque classe de seconde aura un fil conducteur pour 2015/16. Des sorties culturelles, intervenants, voyages…, autour d’une thématique de classe, seront organisés tout au long de cette année scolaire en collaboration avec le professeur documentaliste du lycée.

Ainsi,

  1. la classe de seconde 1 : projet Civilisation hispanique
  2. la classe de seconde 2 : projet Anglais+
  3. la classe de seconde 3 : projet linguistique avec un échange à Constance en Allemagne
  4. la classe de seconde 4 : projet Civilisations antiques grecque et romaine avec un voyage en Sicile
  5. la classe de seconde 5 : projet Théâtre et arts visuels
  6. la classe de seconde 6 : projet Sciences

L’équipe ne manquera pas de relater les différents événements et sorties durant cette année.

Le cyclop vu par Ouiza, élève de 1ère L

Les 1ères L dans le cadre de leur projet de classe « Antiquité revisitée » se sont rendus à Milly la Forêt le vendredi 25 septembre.

Le Cyclop, Milly La Forêt

Le Cyclop a été créé en 1969 par Jeantin Tinguely. En 1987, la statue est donnée à l’Etat et en 1994, elle est inaugurée.

Cette statue se compose de fragments de miroir, pour la face du Cyclop, elle est composée également d’acier recyclé et de peinture au goudron. Dans ce Cyclop, on peut découvrir un musée constitué de plusieurs salles dans lesquelles se trouvent de nombreuses oeuvres. Quant à l’extérieur, on peut distinguer une grande oreille en acier noir, un ancien wagon qui servait au transport de déportés, des statues…

Dans ce Cyclop, il y a différentes salles mais une salle m’a particulièrement touchée, c’est la bouche du Cyclop. Elle servait autrefois de salle de jeux aux enfants. La langue du Cyclop servait de toboggan par exemple. On peut dire que le sol représente le drapeau des courses de voitures ! De nombreux souvenirs hantent cette pièce, ce qui fait d’elle une partie du Cyclop inoubliable et magique. Les artistes sont tous ou dans la globalité d’origine Suisse, parmi eux, on compte Niki de Saint Phalle, Soto ou encore Marcel Duchamp. Cette oeuvre “Le Cyclop” a marqué l’histoire de la ville de Milly la Forêt et accueille aujourd’hui de nombreux visiteurs.

Au coeur du Cyclop… par Elvire, élève de 1ère L

Les 1ères L dans le cadre de leur projet de classe « Antiquité revisitée » se sont rendus à Milly la Forêt le vendredi 25 septembre.

Retour sur cette sortie culturelle par Elvire, 1ère L

Au cœur de la forêt de Milly, se cache Le Cyclop. C’est une œuvre monumentale construite en secret, pendant plus de 20 ans par le sculpteur suisse Jean Tinguely, sa femme Niky de Saint Phalle et plusieurs, de leurs amis artistes invités pour cette expérience. Les artistes ayant contribué à cette œuvre sont : Eva Aeppli, Arman, Philippe Bouverest, César, Bernhard Luginbuhl, Seppi Imhof, Pierre Marie Lejeune, Giovanni Podesta, Jean Pierre Raynaud, Larry Rivers, Niky de Saint Phalle, Jesus rafael Soto, Daniel Spoerri, Rico Weber, Marcel Duchamp, Yves Klein, Louise Nevelson, Kurt Schwitters.

Ce géant fait 22,5 mètres de haut pour 350 tonnes d’acier. Le Cyclop, est un monument unique par sa grandeur, sa richesse, artistique et son ingéniosité technique. De plus, il se visite comme un musée qui se révèle être un univers riche, plein d’intimité et d’amitié, tout à la fois grave et plein d’humour, un dédale d’œuvres d’art et de curiosité. De l’extérieur il s’apparente à une tête sans corps, étincelante de miroirs avec un œil unique qui bouge de gauche à droite, une bouche d’où ruisselle de l’eau sur une langue toboggan et une énorme oreille. À l’intérieur, nous sommes invités à suivre un chemin labyrinthique pour découvrir, des œuvres variées et complémentaires, des sculptures mobiles et sonores, un petit théâtre automatique (qui parle d’une histoire d’amour entre une bonbonne d’eau et un marteau) et à l’emplacement du cerveau, une machinerie formidable et bruyante aux engrenages de ferraille aussi fascinant qu’hétéroclites.

Le Cyclop est une invention de Jean Tinguely, il voulait créer une construction hors norme car celle-ci est en pleine forêt, à l’échelle d’une architecture, un ensemble gigantesque interactif, rassemblant des domaines artistiques variés. Les travaux commencèrent en 1969, exigeant 10 ans de labeur pour ériger la structure et 15 années supplémentaires avant que soient mises en place les contributions de chacun. Jean Tinguely et sa femme financèrent l’ensemble. En 1987, pour assurer la protection et la conservation, ils décidèrent de donner Le Cyclop à l’État français. Le Cyclop fût déclaré achevé et inauguré en 1994, 3 ans après la mort de son créateur.