Le darwinisme

Le darwinisme : un moteur de l’évolution

   Le darwinisme est une théorie de l’évolution, que Charles Darwin proposa, basé sur la sélection naturelle.

Charles Darwin est un naturaliste britannique né le 12 février 1809, et mort le 19 avril 1882. Il fut écrivain, botaniste et s’intéressa à la géologie. Il est également considéré comme un explorateur pour ses nombreux voyages, dans le but d’étayer ses théories. Sa théorie la plus connu, est celle de la sélection naturelle.

   Le darwinisme est souvent utilisé par abus de langage pour désigner le phénomène de sélection naturelle et de concurrence vitale, alors qu’il désigne en réalité seulement la théorie formulée en 1859 par Charles Darwin, publié dans L’origine des espèces, qui explique l’évolution biologique des espèces.

   La théorie de Charles Darwin est donc une théorie sur la sélection naturelle, qui se base sur l’évolution des espèces vivantes. Sa théorie suit et adopte celle de Jean Baptiste de Lamarck, un français, émise 650 ans avant. Les deux théories partent donc de la même idée initiale, que toutes les espèces vivantes maintenant, ont évolué ensemble au cours du temps, à partir d’un seul ancêtre commun. Et que celle existante maintenant était issu de la sélection naturelle.

   La sélection naturelle, est considérée maintenant en biologie comme un des mécanismes moteurs de l’évolution des espèces, elle sert à décrire la différence de succès reproductif entre des individus d’une même espèce, et la différence de succès des gènes présents dans une population. Ainsi les variations génétiques (mutation génétique), qui sont à la base de la diversité génétique, peuvent représenter un avantage pour un individu d’une population, dans un milieu qui se modifie, le rendant avantagé par rapport aux autres.

   La sélection naturelle et la concurrence vitale seraient donc les phénomènes à travers lesquels se fait l’évolution. L’évolution ressemblerait donc à un tri où les plus adaptés (à travers des variations génétiques) vivraient et se reproduiraient au dépend des moins adaptés. Cela signifie donc que l’évolution d’une espèce dépend de son environnement, qui peut être donc soit favorable à certaines mutations ou variations génétiques soit défavorables.

La sélection naturelle se résume donc par le fait que si les traits, qui apparaissent, favorisent la survie et la reproduction dans un milieu donné. Il voit leur fréquence s’accroitre d’une génération à l’autre, du fait que le porteur de ces traits n’auront plus de descendants, et que ces traits sont héréditaires. On aura alors à faire à une espèce mieux adaptée à son milieu et issue d’une sélection faite par la nature.

par Laurent M, sde 3