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Leçon à tirer du 22 décembre 2014

Même si ce n’est plus d’actualité, j’aimerais revenir sur le carnage qu’il y a eu le 22 décembre 2014 au marché de Noël de Nantes. Je pense que même s’il s’agissait d’un évènement isolé, on peut lui trouver une certaine importance.

 Tout d’abord, petit rappel des faits : le lundi 22 décembre, un homme de 34 ans, Sébastien S…., au volant d’une camionnette, aurait volontairement heurté plusieurs personnes sur la place Royale du marché de Noël à Nantes, faisant dix blessés (dont plusieurs graves) et un mort. Après avoir commis cet acte, il se serait infligé plusieurs coups de couteaux dans le fourgon, ne laissant pour expliquer son geste qu’un carnet où il parle de sa haine de sa famille et de la société, de sa peur des services secrets et de sa volonté des faire des victimes innocentes afin de régler ses comptes avec l’Etat, s’excusant par avance aux familles. Sébastien S….. a cependant survécu et a été mis en examen le vendredi 9 janvier 2015 pour assassinat et tentative d’assassinats. Sous la demande du préfet de Loire-Atlantique, il a été placé dans la section psychiatrie d’un hôpital depuis le 31 décembre 2014. Pour les médecins, ses troubles psychiatriques sont assez importants pour mettre en danger d’autres personnes et il pourrait récidiver. Il ne serait pas non plus en état d’être interrogé par la police.

 Maintenant, parlons de la victime décédée. Il s’agissait d’un jeune homme de 25 ans, Virgile P…… D’après les personnes qui le connaissaient en disent, il s’agissait de quelqu’un possédant des qualités exceptionnelles qui commencent (malheureusement) à se faire rare de nos jours, telles que la bonté, la gentillesse, l’altruisme et la générosité. Il débordait de vie, apportant la joie à tout son entourage, y compris des personnes qu’il connaissait à peine et était quelqu’un de très apprécier, que ce soit dans son club de country, dans son village ou encore dans les environs.

Même dans la mort, Virgile P…. a continué de faire le bien : il s’agissait d’un donneur d’organe. Sur le site dondorganes.fr, on peut constater que le nombre de personnes donnant leurs organes à leurs morts augmente peu : il est presque stagnant. Alors que le nombre de demandeurs, lui, est malheureusement en forte augmentation. (Ces deux phrases sont basées sur les chiffres des années 2005 à 2013). Beaucoup de prélèvements d’organes n’ont pas eu lieu car la famille de la personne décédée ne connaissait pas sa volonté, donc préférait répondre qu’elle y était opposée. Virgile P…., lui, avait tout fait correctement afin de pouvoir sauver des vies. «Cette volonté d’aider, ça lui ressemble tellement. Il est mort, mais quelqu’un va vivre grâce à lui» a déclaré sa sœur au Parisien.

 La mort de ce jeune homme peut nous donner à réfléchir. Il avait un grand avenir devant lui, le cœur sur la main et bien plus de qualités morales que n’en possèdent beaucoup de personnes. Autrement dit, il s’agissait de quelqu’un de valeureux qui méritait de vivre. Alors nous qui sommes encore vivants, nous devrions lui rendre en hommage en prenant le temps de chercher la beauté autour de nous, en nous aidant les uns les autres, en réalisant nos rêves, en nous montrant plus altruistes, gentils, compatissants, etc…

 Maintenant, petite mise en lien avec l’actualité récente.
M
ême si ces faits ont eu lieu dans des contextes très différents, je vais quand même les comparer. Le lundi 22 décembre 2014, on a assassiné l’un des symboles de la bonté, le mercredi 7 janvier 2015, on s’en est pris à notre liberté d’expression, le 9, c’était la diversité qui s’est faite attaquer, et je suis sûre qu’en cherchant, on peut trouver d’autres exemples. A mon avis, on ne peut pas accepter que ces morts aient été vaines. On ne peut pas laisser nos valeurs, nos trésors (référence à une déclaration de la sœur de Virgile qui le désignait comme tel), se faire décimer.

Et sans violence, on peut déjà faire énormément de choses : si quelqu’un s’était intéressé à Sébastien S…, il se serait peut-être rendu compte de son état, voire aurait même pu l’aider à se débarrasser de son mal-être par exemple. Alors tous, à vos crayons, à vos paroles, à vos qualités. Ne laissez plus des drames qui auraient pu être empêchés se produire.

Natacha

 

Kawah Ijen, le volcan pas si inactif que ça

Il y a encore un siècle, le volcan Kawah Ijen (en Indonésie, à l’est de Java) pouvait encore entrer en éruption, mais maintenant, ce dernier abrite en son cratère un lac très acide. C’est à cet endroit que descendent des mineurs depuis plusieurs générations afin de collecter du soufre, une poudre très utilisé par l’industrie chimique. Il s’agit d’ailleurs de la principale source de revenus pour le village.
Malheureusement, leurs conditions de travail (ainsi que de vie) sont très difficiles car ils doivent descendre dans le cratère avant l’aube, y travailler sans réels outils ni protections malgré la toxicité de l’air, porter des charges de plusieurs dizaines de kilogrammes sur leur dos sur un chemin escarpé (sachant qu’ils font beaucoup d’aller-retours par jour) et sont à peine payés assez pour faire subsister leur famille. L’espérance de vie des ouvriers ne dépassent pas les quarante ans.
Cependant, le volcan est aussi un site touristique que les voyageurs peuvent visiter au milieu des mineurs. Ces derniers se montrent apparemment souriants, chaleureux. D’après certains témoignages, les hommes seraient fiers de leur métier, d’affronter ainsi le danger du volcan chaque jour. Mais est-ce normal de risquer sa vie pour un salaire dérisoire ? Est-ce normal que, des gens n’aient pas réellement de choix de métiers ?
D’ailleurs, on pourrait aussi se poser d’autres questions, comme : est-il normal que cette «mine» soit aussi utilisée comme attraction touristique ? Il est vrai que la présence de vacanciers peut avoir plusieurs avantages (ils peuvent faire des dons aux mineurs, en apprendre plus sur leurs conditions de vie, rapporter de l’argent à la région…), cependant il y a aussi des inconvénients (des voyageurs pourraient déranger les mineurs dans leur travail voire les mettre en danger, d’autres polluer, manquer de respect aux travailleurs, etc…). De plus, l’argent obtenu grâce aux visites du volcan ne sera pas redistribué aux ouvriers. Dans certains témoignages, il est fait mention d’un malaise dû au décalage entre la beauté du paysage et la misère des travailleurs.
Leur situation peut faire penser à celle des mineurs français au dix-neuvième siècle qui est décrite par Emile Zola dans l’un de ses livres : Germinal. Cependant comme les ouvriers qui prennent des risques en France reçoivent maintenant des compensations financières, on peut espérer qu’un jour les travailleurs d’Indonésie auront le droit aux mêmes avantages.

Natacha

Dure réalité

Je suis là, près de toi
Pourtant tu ne me vois
Que pour constater ma différence
Et t’enfuir sans me laisser la moindre chance.

Je ne comprends pas
Je suis un être humain, comme toi
Pourquoi ne veux-tu pas de moi ?
Pourquoi me laisses-tu planté là ?

Je suis très intelligent, tu sais ?
Même si parfois je n’en ai pas l’air
Je le suis plus que certains populaires
Donc je ne comprends pas ton rejet.

Oui, je suis handicapé
Mais pourquoi me laisser de côté ?
Ne pas me permettre de m’intégrer dans la société
Alors que dans les pays d’à côté
Les gens étudient et travaillent comme n’importe quel citoyen
Ce qui réduit le chômage et le manque de moyen (phrase référence à Hugo Horiot).

Natacha

« Plus jamais ça »

« Un jour au mauvais endroit » est une chanson écrite par Calogero et Marie Bastide en 2014 qui rend hommage à Kevin Noubissi et Sofiane Tadbirt. Cette chanson est touchante car le chanteur se met à la place de l’un des disparus et, à partir d’un exemple précis, dénonce la violence de notre société actuelle. D’après chartsinfrance.net, le chanteur aurait demandé son avis à la mère de Kevin Noubissi avant de diffuser son morceau.

 

Calogero a été particulièrement touché par ce drame car il a lui aussi grandi à Echirolles, en Isère (à environ une heure et demie de la frontière suisse) et qu’il s’est lui aussi battu pour un regard en croix, cependant il n’a jamais entendu parler de mort. On peut trouver son interview sur leparisien.fr.

 

Revenons sur l’histoire de Kevin et Sofiane. Il s’agissait de deux amis âgés de vingt-et-un ans. Un jour, il y aurait eu une altercation entre le petit frère de Kevin et celui d’un autre jeune de leur âge nommé Mohamed. Kevin se serait interposé et aurait exigé des excuses. Mohamed l’aurait ensuite mal pris, alors il serait parti avec plusieurs de ses amis (une dizaine) armés de couteaux, de battes de baseball et autre. Kevin serait mort sur le coup avec huit coups de couteaux et Sofiane a rendu l’âme un peu plus tard, ayant lui reçu vingt-neuf blessures par arme blanche.

Cette catastrophe s’est produite en septembre 2012.

Le plus désolant est qu’il ne s’agissait même pas d’une guerre de gang. Ce que je veux dire, c’est qu’ils ne sont pas morts pour une «raison» (un territoire, de la drogue ou autre…), il s’agissait uniquement d’une vengeance pour une futilité. C’était de la violence gratuite.

D’après lemonde.fr, les agresseurs étaient connus des services de police. Il me semble important de dire qu’ils avaient entre dix-sept et vingt-deux ans et que seul Mohamed avait un emploi (dans l’armée). Les autres auraient apparemment passé leur temps adossés aux murs de leur quartier et sur leur playstation.

Cela peut aussi nous amener à nous demander plusieurs choses, comme par exemple : est-ce normal qu’une simple dispute entre deux enfants se soit terminée en règlement de compte (avec deux morts) ? Qu’il y ait tant de violence dans la rue ? Que personne n’ait vu cette bande d’une dizaine de personnes et ne soit intervenu ? Et aussi, ces jeunes gens auraient-ils agi ainsi s’ils avaient eu un emploi ?

 

«Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça», voici des paroles importantes de la chanson. Comment pourrait-on limiter la violence ? Personnellement, je pense que dès (et même surtout à) notre âge, on a la possibilité de faire quelque chose. La violence gratuite est quelque chose que l’on peut difficilement empêcher, mais on peut lutter contre la violence en général. Il faut parler au maximum des sujets méconnus ou mal considérés (homosexualité, handicap…), intervenir si on entend une discrimination, aller vers les personnes rejetées afin de les intégrer au lieu de laisser les autres les regarder comme des bêtes de foire, ne pas juger les gens car on ne peut jamais vraiment connaître quelqu’un et chaque personne agit différemment.

L’une des choses principales qu’il est important de ne pas oublier, c’est que la haine vient majoritairement de la peur. Les gens ont peur de la différence donc vont rejeter voire mener la vie dure aux personnes qu’ils considèrent comme bizarre. Pourtant, en quoi le fait de ne pas être comme tout le monde est un mal ?

Je trouve désolant que certaines personnes perdent leur personnalité en or pour se faire intégrer, qu’on soit forcément rangé en catégories dont on peut difficilement sortir, qu’on voit encore des personnes seules, d’autres qui ne trouvent jamais de mains secourables (exemple de Robert dans La Vague, un livre écrit par Todd Strasser), qu’il y ait tant de discriminations…

Natacha

Qu’est-ce que l’écologisme ?

L’écologisme est le courant de pensée d’un mouvement en faveur de la protection de l’environnement et des équilibres naturels d’après le site toupie.org. (Sachant que l’écologie est la science qui étudie les milieux et les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports qui s’établissent entre eux et leur environnement).

On peut constater que l’écologisme est de plus en plus présent dans nos vies : on nous apprend dès notre plus jeune âge à éteindre la lumière ou le chauffage quand on en a pas besoin, à ne pas laisser couler l’eau du robinet inutilement, à ramasser nos détritus, et cætera… Beaucoup de gens laissent des récipients dehors afin de récolter l’eau de pluie afin de, plus tard, l’utiliser pour arroser leurs plantes, d’autres vont préférer une douche à un bain…

Mais on voit aussi l’écologisme dans le commerce (les produits bio ou écoresponsables), à la télévision (dans les publicités, dans des reportages, parfois au journal télévisé, dans des films…) et en politique.
Mais on croise aussi le concept de l’écologisme dans plusieurs livres, tels que la série de romans très connue Autre Monde de Maxime Chattam. Ces ouvrages racontent l’histoire de Matt Carter, un adolescent normal dont la vie va être chamboulée par une énorme tempête qui va transformer le monde que nous connaissons, le rendant plus dangereux, plus sauvage. Par cette série pleine d’aventure, Maxime Chattam essaye de pousser les jeunes à protéger la nature.
Il existe bien entendu d’autres ouvrages moins connus qui traitent de ce sujet, l’expliquent, l’analysent ou encore indique comment être un (parfait) écologiste.

On pourrait se demander, puisque c’est un sujet qui est tant d’actualité, pourquoi le parti politique des Verts n’a jamais reçu beaucoup de votes lors des élections présidentielles. Il y aurait beaucoup de modifications à faire afin de rendre notre pays plus écologique, énormément de choses à reconstruire, d’habitudes à changer, etc… Et bien entendu, tout cela couterait très cher et ne rapporterait pas grand-chose dans un premier temps.

Même individuellement, l’argent reste l’un des obstacles principaux à l’écologisme. Les panneaux solaires, l’alimentation et la cosmétique biologique, les éoliennes, et cætera… sont chers à installer.
Les autres obstacles majeurs sont le manque de volonté de la population pour changer leurs habitudes, le fait qu’elle soit toujours pressée (elle va donc, pour aller plus vite, prendre sa voiture pour se rendre dans le centre commercial d’à côté plutôt que d’y aller à pied) et l’esprit pessimiste de certains qui se disent que ça ne sert à rien de ne pas gaspiller puisque de toute façon personne ne le fait….

Natacha

 

Un acte de solidarité venant d’Haribo et de Carrefour

Avis à tous les amateurs de bonbons : Haribo a décidé de sortir une nouvelle marque de bonbons nommée «Happy Sweet» ! Ce que ces bonbons ont de spécial ? Eh bien, c’est que pour chaque paquet acheté, un peu d’argent est remis à la Fondation Initiative de l’Autisme (créée en 1969). On peut trouver ces nouveaux produits dans les magasins Carrefour.

L’autisme est une maladie mentale assez complexe sur laquelle les chercheurs enquêtent depuis des années. Malheureusement, la France n’investit pas tellement dans ces recherches et les personnes atteintes d’autisme sont souvent isolées, rejetées. D’ailleurs, l’une des preuves les plus flagrantes vient d’une phrase que la plupart des parents dont l’enfant vient d’être diagnostiqué autiste entendent : «Il ne faut pas vous investir dans cet enfant» de la part d’un médecin ou d’un psychiatre. Les personnes autistes ont un retard mental mais possèdent  une très grande intelligence, leur façon d’apprendre est juste différente de la nôtre et demanderait donc une meilleure spécialisation des enseignants. S’ils étaient pris en charge correctement, les personnes autistes pourraient travailler comme n’importe lequel d’entre nous et donc réduire le taux de chômage.

Pour ceux qui doutent de leur intelligence, sachez que plusieurs ouvrages ont été écrits par des autistes (tels que : Laissez entrer les idiots de Kamran Nazeer ou L’empereur c’est moi de Hugo Horiot) et que d’autres, plus scientifiques, ont rejoint des groupes de recherche Américain. Par contre, en France, ce qui est alarmant, c’est que la plupart de nos chercheurs peinent à trouver des dons ou des subventions : personne ne veut investir d’argent pour la cause de l’autisme, donc beaucoup partent faire leurs recherches aux Etats-Unis. La France a cinquante années de retard sur ces derniers concernant ce sujet.

Voilà pourquoi un geste, tel que celui d’Haribo et de Carrefour, ne peut être négligé : les bonbons en soient ne coûtent pas très chers, et ce n’est pas désagréable d’en manger, et là, en plus, cela pourrait aider des gens. Il n’y a donc aucune raison de ne pas se rendre en magasin et de ne pas céder à la tentation d’acheter ces «Happy Sweet»!

Enquête sur un métier : interview d’une enseignante de CLIS

 

Comme tout ce qui concerne le handicap, le métier d’enseignant de CLIS (Classes pour l’Inclusion Scolaire) ou d’EPMS (Etablissement Public Médico-Social) est souvent méconnu (certains ignorent même leur existence). Pourtant, beaucoup pensent que l’on aurait bien besoin d’enseignants spécialisés. C’est pour cela que nous vous faisons découvrir ce métier par cette interview…

Quel bac avez-vous fait ?
J’ai fait un bac littéraire avec option mathématiques.

Et ensuite, qu’avez-vous fait ?
J’ai fait une licence  (Bac+3) STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Je savais déjà ce que je voulais faire et j’aurais pu faire une autre licence pour y arriver. C’était à moi de choisir ce qui me plaisait le plus. Ensuite j’ai été à l’IUFM (Institut Universitaire pour la Formation des Maîtres) durant deux ans, plus une spécialisation d’un an : CAPA SH (Certificat d’Aptitude Professionnelle pour les Aides Spécialisées, les Enseignements Adaptés et la Scolarisation des élèves en situation de Handicap). Il faut savoir que pour entrer à l’IUFM il fallait un bac+3 (ou avoir le bac et trois enfants). J’ai pris comme option de ma spécialisation les troubles des fonctions cognitives (TFC). Les autres options concernaient les problèmes auditifs, visuels ou les troubles importants des fonctions cognitives.

Y-avait-il des formations à suivre pour travailler en EPMS ?
Pour les EPMS comme pour les CLIS et ULIS, il n’y avait pas de formations, il fallait (pour être titulaire) avoir le CAPA SH, mais il arrive que des enseignants qui y travaillent ne l’aient pas. Dans ce cas, chaque année, ils courent le risque d’être transférés.

Qu’est-ce que les CLIS et les ULIS ?
Ce sont des classes spécialisées pour les enfants ayant des troubles des fonctions cognitives (mémorisation, langage, raisonnement, logique…). Il y a un enseignant spécialisé par classe qui fait les apprentissages, et essaye de rendre possible l’inclusion des enfants dans des classes de leur âge en fonction de leurs capacités ainsi que de leur projet scolaire. Il bénéficie de l’aide d’un AVS (Assistant de Vie Scolaire) collectif.

Comment s’organisent ces classes ?
Un planning est fait en fonction des horaires du programme scolaire (par exemple, si il faut faire quatre heures de français par semaine). Si certains élèves sont en inclusion, il peut y avoir un petit déséquilibre car ils manquent quelques cours. Il faut tout de même faire attention car ces élèves ont besoin de repères, donc tout changement doit être prévu à l’avance afin de ne pas les déstabiliser.

Qu’y faites-vous ?
Un enseignant de CLIS (et sûrement ULIS) a deux objectifs principaux :             -permettre aux enfants handicapés de suivre le programme scolaire (ou socle commun) en l’adaptant (en utilisant d’autres outils, une méthodologie différente…)
-et les aider pour les inclusions. Lorsque l’enseignant pense l’un de ses élèves prêt à rejoindre un cour normal, il va voir le professeur des écoles afin d’organiser cette inclusion. Un enfant handicapé aura sûrement besoin d’un support adapté, peut-être quelqu’un devra lui écrire ses cours ou qu’il aura besoin de plus d’explications pour faire un exercice. Lorsqu’il y a une évaluation, cette dernière doit être adaptée pour l’enfant handicapé (quelques questions en moins, refaire supports… Les notes ne comptent pas).
Après un cours, l’élève inclu revient dans sa classe de base et son enseignante vérifie avec lui qu’il a bien tout compris. L’enseignant spécialisé est aussi celui qui définit les objectifs à atteindre pour les enfants (individuellement) et comment leur rendre ces objectifs accessibles.

Comment organisez-vous vos cours ?
Un enseignant spécialisé doit cibler les objectifs à atteindre par rapport au socle commun, c’est-à-dire imaginer comment le rendre accessible (pour certains il faut faire des manipulations, pour d’autres faire des exercices en ne changeant qu’un seul critère à chaque fois…). Il faut essayer de comprendre comment fonctionne l’enfant pour adapter correctement les activités à faire. Les objectifs de chaque élève sont individuels : il peut arriver que plusieurs aient le même support (trois ou quatre) mais un objectif différent ou inversement.

Quel matériel est mis à disposition des CLIS et ULIS ?
Il n’y a pas de budget spécifique pour les CLIS et les ULIS, l’école répartit le budget des municipalités. Il arrive que l’on mette à disposition du matériel adapté s’il y a une notification de la MDPH. Il arrive aussi que certaines personnes fassent des donations.

Est-ce que les enfants handicapés ont les mêmes récréations que les autres ?
Oui. Il peut arriver dans certains établissements où il y a beaucoup de monde ; les récréations se passent en deux cycles et dans ce cas l’enseignant décide si les élèves vont en récréation en même temps que leur cycle ou s’ils y vont tous en même temps.

Comment organisez-vous vos sorties ?
Toutes les sorties sont préparées en classe afin de ne pas déstabiliser les enfants. Il y a différentes sorties possibles :

-celles de la CLIS : elles sont souvent encadrées par l’enseignant et l’AVS ; cependant il arrive qu’il y ait un ou plusieurs accompagnateur(s) (parents).

-celles de la CLIS avec une autre classe : la sortie est préparée entre les enseignants afin que tous puissent en profiter et de faire les aménagements nécessaire.

-celles d’un enfant handicapé avec sa classe d’inclusion : l’enseignant est bien informé sur l’enfant et l’AVS peut venir en cas de besoin.

Que pensez-vous des CLIS et des ULIS ?
C’est très bien que les élèves puissent être dans une école ordinaire car ils sont en contact avec d’autres enfants de leur âge lors des récréations, de la cantine pour les demi-pensionnaires et des inclusions. Cependant, les élèves des CLIS et ULIS ne sont pas pris en compte dans les effectifs de l’établissement, ce qui pose parfois problème lors des inclusions. C’est vraiment dommage.

Vous avez travaillé en EPMS auparavant. Quelles sont les différences avec les CLIS et les ULIS ?
Les EPMS (ou IME : Institut Médicaux Educatifs) sont des établissements spécialisés avec école intégrée, mais ils sont plus spécialisés sur l’éducatif. Il n’y a aucun contact avec le milieu ordinaire. Les enseignants sont exclusivement dans l’établissement (ils ne sont pas engagés ailleurs en même temps comme certains professeurs). Le travail des IME est plutôt collectif (tout le monde fait la même chose). Les CLIS et ULIS sont plutôt scolaires et basées sur l’intégration des handicapés dans le milieu ordinaire. Le programme est adapté pour chacun et ils travaillent généralement seuls.

Pourquoi avoir choisi la CLIS plutôt que de rester en IME ?
Afin de voir de nouveaux horizons. Le travail en IME et la collaboration avec les éducateurs ainsi que les orthophonistes étaient très appréciés. Ce qui est plaisant dans les CLIS, c’est le fait d’être dans une école, le travail pédagogique, le travail avec les autres enseignants et surtout le contact avec les parents qui sont des collaborateurs.

En quoi le travail avec les enfants handicapés est plus agréable que celui avec des enfants sans difficultés ?
On se remet tout le temps en cause pour essayer de comprendre comment faire pour leur apprendre. Il faut être inventif et on reçoit de la reconnaissance : les enfants sont contents d’aller en cours, et leur contact est très riche. ça fait très plaisir de voir des enfants suivis depuis longtemps progresser, même si c’est un combat de tous les jours. Un enseignant spécialisé doit s’intéresser aux matières scolaires, aux enfants et à leur handicap.

Natacha

Enquête sur un métier : interview d’un constructeur immobilier

Afin de vous présenter le métier de constructeur immobilier, nous avons interrogé une personne qui exerce ce métier.

En quoi consiste votre métier ?
On vend des maisons neuves. En premier lieu,  on fait les plans avec les clients (selon leurs désirs et ce qui est possible), ensuite on doit trouver les financements et les terrains pour la construction. On est donc amené à travailler avec pas divers corps de métiers (terrassiers, maçons, etc…), y compris des collègues.

Quel bac et quelles études avez-vous fait ?
J’ai fait un bac de mécanique générale et ensuite un BTS commercial, mais maintenant il doit y avoir des BTS et des licences spécifiques. Le plus important, à mon avis, c’est d’avoir des notions de commerce. Quand le patron est gentil, en général, il forme lui-même ses employés (et quand c’est une petite « boîte »).

Quels sont les intérêts et inconvénients de votre métier ?
En ce qui concerne les intérêts : c’est qu’on a beaucoup d’autonomie, que cela touche beaucoup de domaine (urbanisme, construction, finance…) et qu’on travail avec beaucoup de personnes différentes.
Les inconvénients : on doit voir les gens pendant qu’ils ne travaillent pas, donc on travaille les samedis (jusque très tard) et les soirs en général. On n’a pas vraiment d’horaires fixes.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Au départ, c’est complètement par hasard que j’ai trouvé ce travail, mais j’ai beaucoup aimé. C’est intéressant de voir ce que les gens recherchent et d’essayer de faire quelque chose qui s’en rapproche au maximum. Il faut savoir faire des compromis (ils ne peuvent pas toujours avoir exactement ce qu’ils demandent à cause de plein de facteurs tels que le terrain, la mairie…). Et j’aime beaucoup négocier. C’est pour cela que je suis resté et continue ce métier.

Natacha

Un exemple de rejet… dû à la différence (sur une célébrité)

Le 16 novembre 2009, le magazine voici.fr a écrit un article sur le mariage du chanteur de Slipknot, Corey Taylor. Cependant, à mon avis, cet article n’était pas vraiment objectif.

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Déjà, l’auteur de cet article fait preuve de beaucoup d’ironie (ce qui aiguille le lecteur sur les / ses opinions).

Ce seul fait n’a pas vraiment d’importance, cependant, le journaliste traite le groupe Slipknot de fous furieux (émettant ainsi un jugement de valeur) et, dans ces deux derniers paragraphes, sous-entend grandement que le groupe -ainsi que son entourage- ont des tendances sataniques. Cela encourage les clichés, ainsi que les discriminations envers les groupes de Métal, ainsi que les gens qui les écoutent. L’auteur, de cette manière, semble essayer d’influencer ses lecteurs ou de les conforter dans leurs fausses opinions (voire pour certains leur haine).

De plus, si on regarde les mots clefs de cet article, on trouve: «mariage», «Rockstar» et «Superméchant». Pourtant, aux dernières nouvelles, Corey Taylor n’a jamais fait ou chercher à faire du mal à son prochain (au contraire, étant jeune, c’était plutôt lui qui prenait les coups).

Certes, cet homme ainsi que son groupe peuvent se montrer effrayants avec leurs masques, leurs paroles qui dérangent certaines personnes, leur style de musique, etc. Mais est-ce une raison pour les juger sans les connaître ? Et même si c’était le cas, est-ce aux environs du mariage du chanteur (un jour qui est censé être le plus beau de toute sa vie), qu’il faut le faire ?

De plus, quand on juge quelqu’un, généralement, on se pense supérieur à la ou les personnes visées, donc les fautes d’orthographes impardonnables telles que : «à été» (se référer au troisième paragraphe) sont à éviter dans les articles.

Natacha

Cérémonie celtique : Halloween

Halloween halloween

Cette fête serait inspirée de la Samhain ou Samain. Il s’agissait d’une cérémonie celtique au cours de laquelle ils fêtaient la fin des moissons et leurs morts. Cela se présentait sous la forme d’un grand banquet et durait sept jours. A l’époque, ils croyaient que lors de cette journée uniquement, la limite entre notre monde et le monde des morts s’effaçait et que leurs défunts pouvaient encore passer une journée auprès deux. Les druides allumaient des feux afin d’éloigner les mauvais esprits. Ils allaient ensuite le distribuer aux foyers en échange d’offrandes pour leurs divinités afin d’apaiser les morts. Si on ne leur donnait pas d’offrandes, les druides proféraient une malédiction. Comme les Celtes avaient peur des fantômes, ils se mirent à se déguiser afin que ces derniers ne les reconnaissent pas et donc ne puissent pas apporter le malheur sur leur maison.

 

L’origine de notre Halloween est donc essentiellement celtique. Il faut savoir que cette fête s’est diffusée aux Etats-Unis grâce aux migrations des Irlandais (poussés par la famine). Actuellement, Halloween (qui vient de «All Hallows Even» «la soirée de tout ce qui est saint») est devenu l’une des fêtes nationale les plus appréciées aux Etats-Unis d’Amérique.

 

Actuellement, Halloween, c’est l’occasion de se faire peur, de faire des blagues, de passer du temps avec des amis en regardant un vieux film d’horreur… Mais pourquoi ce ne serait pas plus que ça ? Si on y réfléchit bien, Halloween a lieu à la veille de la Toussaint, fête où l’on rend hommage à nos disparus. Cette fête pourrait aussi, inconsciemment, être un moyen de s’amuser une dernière fois avant de repenser à ceux qui nous ont quittés. Ce pourrait être une sorte de «défouloir» avant de passer une journée dans le recueillement et la sagesse.

 

Encore une autre réflexion que l’on peut faire : Halloween pourrait aussi être un moyen de faire accepter la différence. En ce jour, tout le monde peut s’habiller comme il le désire : on peut se déguiser (comme la plupart) en monstres, mais aussi en une personne ou profession qu’on admire (et donc en parler, partager des connaissances), ou encore s’habiller avec des vêtements qui nous ressemblent plus que ceux que l’on porte traditionnellement. Cette fête peut permettre, en l’espace d’une soirée, d’apprendre à mieux se connaître et à se dévoiler un peu.

 

Malheureusement, il ne s’agit pas d’une fête très populaire en France. Très peu de gens se prêtent au jeu. D’un autre côté, la France n’a joué aucun rôle dans l’histoire d’Halloween. Ce dernier est d’ailleurs apparu dans notre pays à la fin des années 1990, c’est donc une grande nouveauté. Malgré tout, des activités sont organisées dans les grandes villes et certaines personnes, que ce soit les enfants déguisés qui quémandent des friandises ou des passionnés qui décorent leur maison, continuent de faire vivre cette nuit.

Natacha