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3ème sortie cinéma

      Ce 13 mai,  sortie pour les élèves de secondes 3 et 5

Dans le cadre de Lycéens au cinéma, ces élèves sont allés au cinéma découvrir « Taxi Téhéran » de Jafar Panahi.

   Jafar Panahi est un réalisateur iranien de 68 ans qui a été interdit de production de films en 2010 par le gouvernement de son pays pour «activités contre la sécurité nationale et propagande contre le régime». Il a été également interdit de sortie de son pays, ainsi que d’écrire des scénarios ou donner des interviews.

   C’est dans ces conditions qu’il produisit en 2015 « Taxi Téhéran », en s’exposant à une peine de six ans de prison s’il avait été découvert. Il a donc tourné le film dans la clandestinité et l’a fait également sortir de son pays clandestinement, pour qu’il puisse être diffusé dans d’autres pays. C’est ainsi que son film reçu l’Ours d’Or au festival international du film à Berlin. Interdit de sortie du territoire, il ne put aller chercher son prix, ce fut sa nièce qui le remplaça.

   Le film est tourné dans un taxi jaune qui sillonne la capitale de l’Iran, Téhéran, où Jafar Panahi, le réalisateur, a le rôle principal, il est le conducteur du taxi et va tout au long du film recevoir divers clients pour débattre de sujets de société ainsi que de la politique du pays. Ainsi cela nous permet de prendre connaissance de l’esprit de la société iranienne dans différentes scènes de la vie de tous les jours, qu’elle soit comique ou triste.

   Les principaux sujets abordés dans le film seront amenés à chaque fois par différents personnages. Les clients du taxi  débattront à certains moments entre eux, chacun prenant parti pour leur point de vue. Amenant à ces moments là Jafar Pahani à s’effacer, et même disparaitre quelquefois du champ de la caméra pour ne faire que écouter la discussion. Dans le film, il ne prendra d’ailleurs qu’assez peu parti sur les sujets, et ne fera qu’énoncer des faits, en nous amenant à réfléchir dessus par nous-même.

   Les thématiques abordées sont ceux qui sont controversés dans le pays. De cette façon le film aborde la peine de mort, la censure du gouvernement iranien pour les films et les musiques, des mœurs culturelles encouragés par le pays qui vont à l’encontre de l’égalité entre hommes et femmes, et la détention ou le relèvement de ses fonctions d’une personne sans la nécessité de raisons ou motifs clairs.

    Ce film est donc très intéressant à voir aussi bien pour la scénographie du film, presque à huit-clos et tourné avec quelques caméras placées dans le taxi, que pour les sujets de société qui y sont abordés.

par Laurent M, sde 3

Le darwinisme

Le darwinisme : un moteur de l’évolution

   Le darwinisme est une théorie de l’évolution, que Charles Darwin proposa, basé sur la sélection naturelle.

Charles Darwin est un naturaliste britannique né le 12 février 1809, et mort le 19 avril 1882. Il fut écrivain, botaniste et s’intéressa à la géologie. Il est également considéré comme un explorateur pour ses nombreux voyages, dans le but d’étayer ses théories. Sa théorie la plus connu, est celle de la sélection naturelle.

   Le darwinisme est souvent utilisé par abus de langage pour désigner le phénomène de sélection naturelle et de concurrence vitale, alors qu’il désigne en réalité seulement la théorie formulée en 1859 par Charles Darwin, publié dans L’origine des espèces, qui explique l’évolution biologique des espèces.

   La théorie de Charles Darwin est donc une théorie sur la sélection naturelle, qui se base sur l’évolution des espèces vivantes. Sa théorie suit et adopte celle de Jean Baptiste de Lamarck, un français, émise 650 ans avant. Les deux théories partent donc de la même idée initiale, que toutes les espèces vivantes maintenant, ont évolué ensemble au cours du temps, à partir d’un seul ancêtre commun. Et que celle existante maintenant était issu de la sélection naturelle.

   La sélection naturelle, est considérée maintenant en biologie comme un des mécanismes moteurs de l’évolution des espèces, elle sert à décrire la différence de succès reproductif entre des individus d’une même espèce, et la différence de succès des gènes présents dans une population. Ainsi les variations génétiques (mutation génétique), qui sont à la base de la diversité génétique, peuvent représenter un avantage pour un individu d’une population, dans un milieu qui se modifie, le rendant avantagé par rapport aux autres.

   La sélection naturelle et la concurrence vitale seraient donc les phénomènes à travers lesquels se fait l’évolution. L’évolution ressemblerait donc à un tri où les plus adaptés (à travers des variations génétiques) vivraient et se reproduiraient au dépend des moins adaptés. Cela signifie donc que l’évolution d’une espèce dépend de son environnement, qui peut être donc soit favorable à certaines mutations ou variations génétiques soit défavorables.

La sélection naturelle se résume donc par le fait que si les traits, qui apparaissent, favorisent la survie et la reproduction dans un milieu donné. Il voit leur fréquence s’accroitre d’une génération à l’autre, du fait que le porteur de ces traits n’auront plus de descendants, et que ces traits sont héréditaires. On aura alors à faire à une espèce mieux adaptée à son milieu et issue d’une sélection faite par la nature.

par Laurent M, sde 3

Un nouveau scénario climatique

Quel est ce nouveau scénario climatique ?

Le nouveau scénario climatique qui se dessine, serait la possibilité d’un emballement incontrôlable et irréversible du système climatique. Le point d’emballement se situerait aux alentours de 2 °C de réchauffement.

Quand on observe le réchauffement atmosphérique moyen de 1,5 °C qu’il a eu durant la période de révolution industrielle, suite à une longue période de climat stable, on y voit déjà des effets notables.

On pourrait donc se demander quelle en serait les conséquences si la température augmentait encore de 0,5 °C.

Pour le moment, l’hypothèse possible d’évolution du climat serait un concept de rétroaction positive. Cela consiste en le fait qu’une fois un phénomène amorcé il pourrait s’entretenir et s’amplifier de façon autosuffisante parce qu’il enclencherait un autre mécanisme qui l’auto entretiendrait. De même façon un certain niveau de réchauffement enclencherait des rétroactions, empêchant la température moyenne de se stabiliser. Ce modèle de changement climatique considère des effets non-linéaires entre les causes et les conséquences. Tandis que les autres modèles considèrent une relation proportionnelle entre les émissions de CO2 et l’augmentation moyenne de la température.

Le risque serait donc que malgré une diminution des émissions de CO2 la température continue à augmenter avec un effet domino et s’auto-entretienne, conduisant vers une Terre-serre très chaude et peu vivable. Pour le moment les hypothèses énoncées se basent sur les effets de l’augmentation de la température de 1 °C qui s’est déjà produit.

Les éléments qui maintiendraient cet effet domino dû au réchauffement auraient des conséquences majoritairement sur les émissions de CO2 :
On y trouverait le dégel du pergélisol. Cette couche de terre glacée qui en fondant libérerait le méthane et le CO2 qui y est contenu .
On y trouverait également possiblement une augmentation de la respiration bactérienne océanique qui augmenterait encore les émissions de CO2.
-Ainsi que la disparition d’une grande partie des forêts encore restante, qui permettent normalement de traiter les émissions de CO2 .

L’enchaînement de tous ces phénomènes rendrait probablement un retour à une Terre stabilisée impossible. C’est la première fois depuis les dix mille dernières années que la Terre s’est réchauffée autant en deux cents ans à cause des émissions de gaz à effet de serre.

Les décisions, qui seront prises dans les années à venir, causeront des conséquences jamais vues et irréparables. Si l’on veut garder la Terre habitable, il faut opérer des changements drastiques rapidement pour protéger et restaurer les milieux naturels capables d’absorber le CO2.

Sources : (en partie) https://reporterre.net/Le-scenario-qui-effraie-les-climatologues

par Laurent M, sde 3

Psychose pour les secondes

Sortie au cinéma

Dans le cadre de Lycéens au cinéma, les classes de seconde 3 et 5 se sont retrouvées au cinéma de l’Ermitage à Fontainebleau pour voir « Psychose ». C’était le jeudi 31 janvier 2019.

« Psychose » est une adaptation par Alfred Hitchcock en 1960  d’un roman policier de Robert Bloch, Psycho écrit en 1959.

On y trouve comme acteur connu de cette époque Janet Leigh qui incarne le rôle de Marion Crane, John Gavin dans le rôle de Sam et Antony Perkins dans le rôle de Norman Bates.

Le film démarre à Phoenix en Arizona ou une secrétaire, Marion Crane vole quarante mille dollars qu’elle devait déposer à la banque et s’enfuie de son travaille dans le but de rejoindre son amant Sam. Sur le trajet elle s’arrête dans un motel peu fréquenté et tenu par Norman Bates, qui lui dit vivre avec sa mère invalide dans la maison à côté. Le soir où Marion arrive au motel elle se fait assassiner durant qu’elle prend sa douche.  Dans la scène suivante on voit Norman qui fait disparaitre le corps et les affaires de Marion ainsi que sa voiture dans un étang proche du motel. Marion est alors recherché par sa sœur Leila et Sam ainsi qu’un détective chargé de récupérer l’argent. Le détective finit donc par se rendre au motel ou il se fait également assassiner lorsqu’il rentre dans la maison de Norman pour interroger sa mère. Leila et Sam finissent donc par se rendre aussi au motel où ils réussiront de justesse à arrêter Norman avant que Leila ne se fasse tuer. Et c’est là que l’intrigue commence et continue ! Le film se termine sur le procès de Norman où ils se rendent compte que deux personnalités coexistent en lui…

Ce film est une réussite pour Alfred Hitchcock et reste connu encore maintenant par la scène de la douche qui est le point de bascule de l’histoire.

Merci à Mme Damon et Mme Soussan pour nous avoir fait travailler sur ce film, et nous avoir permis d’en voir le film en cinéma. Cette sortie au cinéma s’inscrivant dans le cadre de « Lycéens au cinéma » comme je vous l’ai dit précédemment, nous avons eu après une intervention de Melle Leroy de l’ACRIF sur la thématique « le regard qui tue ». Ainsi nous avons eu une mise en relation avec d’autres films de la même époque,  en plus du travail fait en classe par Mme Damon autour des différentes affiches de ce film.

par Laurent M, sde 3

Sortie au théâtre (2)

Deuxième sortie au théâtre pour quelques élèves du lycée

Le samedi 12 janvier, des élèves volontaires se sont retrouvés au théâtre de Fontainebleau pour voir « Un grand singe à l’académie « .

« Un grand singe à l’académie  » est une adaptation par Jade Duviquet et Cyril Casmèze de la nouvelle de Franz Kafka « Rapport pour une académie  » écrite en 1917. La pièce copie le texte de la nouvelle presque mot pour mot mais rajoute dessus un gros jeu de scène fait par l’acteur et les décors, accessoires, et la musique et sons.

La pièce ou la nouvelle raconte la vie du narrateur. Il nous raconte  sa vie sous forme d’un rapport à une académie. Il dévoile son évolution de singe à « homme  » de façon chronologique.

« Il y a cinq ans il vivait dans une forêt en Afrique comme singe, quand il fut capturé par des chasseurs pour être emmené en Allemagne. Durant tout le trajet en bateau il se rendit compte que la seule issue qu’il pourrait trouver ne serait pas en essayant de sortir par la force de la cage où il était enfermé pour le voyage mais par l’obéissance aux chasseurs. Pour retrouver une liberté il décida donc de se mettre à imiter les hommes. Ainsi en arrivant en Allemagne il eu plusieurs professeurs qui s’enchaînèrent dans le but de le rendre humain. C’est comme ça que cinq ans plus tard il raconte devant des académiciens son histoire et tout ce qu’il a appris des hommes y compris leurs habitudes destructrices telle que boire et fumer la pipe ».

Dans cette nouvelle, Kafka fait ressortir le côté animal chez l’humain, et nous fait voir l’homme par le point de vue des animaux et avec les tortures que les hommes ont fait subir à l’animal on y voit les tortures de la civilisation.

Cette nouvelle peut faire penser à une autre nouvelle de Kafka « la Métamorphose », car ici on a l’impression d’assister à une métamorphose à l’envers. L’animal devient un homme civilisé et évolué mais apprend aussi au passage les tendances autodestructrices de l’humanité telles que boire ou fumer.

Cela donne aussi à réfléchir sur le darwinisme qui est un thème que l’on retrouve souvent chez Kafka.

Merci à Mme Soussan et Mme Damon pour nous avoir fait découvrir cette pièce.

par Laurent M, sde 3

 

Sortie au théâtre

Sortie au théâtre pour des élèves du lycée
ce dimanche 11 novembre

Quelques élèves volontaires se sont retrouvés au théâtre de Fontainebleau pour voir « Le choix des âmes » de Stéphane Titeca.

La pièce était jouée pour le week-end de Commémoration des 100 ans de l’armistice de la Première Guerre Mondiale.

La pièce se déroule en 1916 durant la bataille de Verdun dans un trou d’obus. Un soldat allemand et un soldat français se retrouvent obligés de s’entraider pour survivre et sortir du trou fait par obus au milieu du champ de bataille. Ils finissent donc par devoir se faire confiance et comprendre qu’ils ne sont pas si différents. Le soldat allemand, un musicien , fait découvrir au soldat français l’art de la musique, et meurt à la fin pour sauver la vie du soldat français.

C’est de là que vient le jeu de mot « Le choix des âmes »du titre qui fait référence à la pièce du violoncelle (l’âme) qui influe sur le son de l’instrument, et le choix des armes pour la guerre.

Le Choix des âmes

Nous remercions Mme SOUSSAN (professeur de Français) et Mme Damon (professeur documentaliste) pour nous avoir fait découvrir cette pièce de théâtre qui fait voir la guerre autrement, pas comme deux pays qui s’opposent ni comme deux soldats qui se battent dans des pays ennemis.

par Laurent, sde 3