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Hidden Figures, l’égalité avant tout

Jeudi 18 Mai, les secondes 2 sont allés au Cinéparadis de Fontainebleau voir le film « Les Figures de l’ombre »,  de Théodore Melfi sorti le 8 Mars 2017. Tiré d’une histoire vraie, ce drame biographique retrace le combat de 3 femmes pour la liberté.

Le film :                                                                                                                        

Cette histoire se passe dans les années 1960 en Amérique. Katherine Johnson (jouée par Taraji P Henson), Mary Jakson (Janelle Monae) et Dorothy Vaughn (Octavia Spencer) sont trois femmes afro-américaines, travaillant à la NASA comme calculatrices.

Leur sexe et leur couleur de peau les empêchent d’accéder à des postes à responsabilités. Elles vont réussirent à monter l’ascenseur social ; l’une d’elle va devenir ingénieure, une autre va calculer les trajectoires du programme Mercure et de la mission Apollo 11, et la dernière va participer à la création de l’ordinateur IBM.

A l’époque, une tension internationale est présente opposant l’URSS et l’Amérique face au progrès spatial et à un projet en particulier : envoyer un homme en orbite.

Un film réaliste :                                                                                                       

Ce film témoigne de l’histoire de trois femmes qui ont révolutionné le monde de la NASA et celui spatial. Elles ont toutes les trois réussi à évoluer professionnellement et socialement, ont permis de remettre en question la place de la femme et de la population noire dans l’Amérique de cette époque.                                                                     Dans un contexte géo-politique difficile, ces femmes vont réussirent à se faire entendre grâce à leur audace, leur vivacité d’esprit et leur ténacité.

 

                                                                                                                                                                                                     

Ce film est une sorte de prise de conscience des ségrégations qui étaient présentes dans la seconde partie du XXème siècle. Je vous le recommande ; si vous aimez le sujet, vous pouvez aussi regarder « La couleur des sentiments » de Tate Taylor.

Margot

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Les problèmes des services sociaux : certains cas particuliers

D’après social-santé.gouv.fr, « Le secteur social et médico-social comprend 36 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux qui ont pour mission d’apporter un accompagnement et une prise en charge aux publics dits « fragiles » (personnes en situation de précarité, d’exclusion, de handicap ou de dépendance) ». Le but des services sociaux est donc de venir en aide aux personnes en ayant besoin.

Pour cet article, nous nous concentrerons sur les services sociaux chargés de s’occuper des enfants. (http://www.sante-et-travail.fr/service-public–des-travailleurs-sociaux-en-perte-de-reperes_fr_art_1084_53822.html) Malheureusement, les assistants sociaux rencontrent un certain nombre de difficultés (manque de temps, de moyens, un nombre trop important de procédures pour un personnel insuffisant) qui nuisent à leur travail. Ils se retrouvent donc obligés d’adopter une logique gestionnaire qui est en totale opposition avec leur éthique professionnelle.

Avec le procès des parents du petit Bastien, mort car son père l’a enfermé dans une machine à laver le 25 novembre 2011, qui a eu lieu cet été, la question des services sociaux a été largement évoqué. En effet, cette affaire montre que les services sociaux se retrouvent parfois réduits à l’incompétence dans des situations critiques. Beaucoup d’autres enfants sont décédés suite à des négligences. Puisque cette affaire a tant choqué, il serait peut-être temps de se pencher sur les problèmes que rencontre cet organisme afin d’y trouver des solutions au lieu de seulement critiquer.

Parallèlement, les services sociaux, depuis longtemps, mènent la vie dure à des familles d’enfants en situation de handicap. Certains parents, trouvant que les établissements tels que les IME ou CMP ne sont pas adaptés aux besoins de leurs enfants, les scolarisent à domicile et se voient parfois « persécutés » par les dits services sociaux.

En particulier cet été, des enfants autistes bien traités ont été retirés à leur entourage pour le motif précédemment cité. Or, n’importe quelle personne, connaissant un minimum ce handicap, sait que l’on ne doit séparer un enfant autiste de sa mère qu’en situation d’urgence. Lui qui a besoin de stabilité, d’un foyer, de ses habitudes, subit donc très mal l’éloignement de son noyau familial. Cela peut le détruire. Ayant moi-même une personne autiste (pas Asperger) dans ma famille, je peux témoigner que n’importe quel lien avec un membre de la famille, voire l’entourage, d’une personne ayant ce handicap est primordial pour lui, pour son évolution. Et aussi que la scolarisation à domicile est souvent favorable dans ce genre de maladies.
Les services sociaux sont aussi un peu coupables car ils se concentrent trop sur des personnes qui ne le méritent pas.

Un autre disfonctionnement de leur service a été remarqué concernant les familles. Certaines, en particulier celles situées en Ile-de-France sont très surveillées et susceptibles à tout instant de recevoir un inspecteur. Cependant, dans certaines régions éloignées de la capitale, les familles d’accueil ne sont presque pas surveillées, et lorsqu’elles le sont, l’examinateur est peu attentif à  ce qu’il se passe vraiment. Il serait donc bien de parvenir à ce que les inspections soient aussi nombreuses et minutieuses d’une famille à l’autre, qu’importe sa région.

Natacha