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Les problèmes des services sociaux : certains cas particuliers

D’après social-santé.gouv.fr, « Le secteur social et médico-social comprend 36 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux qui ont pour mission d’apporter un accompagnement et une prise en charge aux publics dits « fragiles » (personnes en situation de précarité, d’exclusion, de handicap ou de dépendance) ». Le but des services sociaux est donc de venir en aide aux personnes en ayant besoin.

Pour cet article, nous nous concentrerons sur les services sociaux chargés de s’occuper des enfants. (http://www.sante-et-travail.fr/service-public–des-travailleurs-sociaux-en-perte-de-reperes_fr_art_1084_53822.html) Malheureusement, les assistants sociaux rencontrent un certain nombre de difficultés (manque de temps, de moyens, un nombre trop important de procédures pour un personnel insuffisant) qui nuisent à leur travail. Ils se retrouvent donc obligés d’adopter une logique gestionnaire qui est en totale opposition avec leur éthique professionnelle.

Avec le procès des parents du petit Bastien, mort car son père l’a enfermé dans une machine à laver le 25 novembre 2011, qui a eu lieu cet été, la question des services sociaux a été largement évoqué. En effet, cette affaire montre que les services sociaux se retrouvent parfois réduits à l’incompétence dans des situations critiques. Beaucoup d’autres enfants sont décédés suite à des négligences. Puisque cette affaire a tant choqué, il serait peut-être temps de se pencher sur les problèmes que rencontre cet organisme afin d’y trouver des solutions au lieu de seulement critiquer.

Parallèlement, les services sociaux, depuis longtemps, mènent la vie dure à des familles d’enfants en situation de handicap. Certains parents, trouvant que les établissements tels que les IME ou CMP ne sont pas adaptés aux besoins de leurs enfants, les scolarisent à domicile et se voient parfois « persécutés » par les dits services sociaux.

En particulier cet été, des enfants autistes bien traités ont été retirés à leur entourage pour le motif précédemment cité. Or, n’importe quelle personne, connaissant un minimum ce handicap, sait que l’on ne doit séparer un enfant autiste de sa mère qu’en situation d’urgence. Lui qui a besoin de stabilité, d’un foyer, de ses habitudes, subit donc très mal l’éloignement de son noyau familial. Cela peut le détruire. Ayant moi-même une personne autiste (pas Asperger) dans ma famille, je peux témoigner que n’importe quel lien avec un membre de la famille, voire l’entourage, d’une personne ayant ce handicap est primordial pour lui, pour son évolution. Et aussi que la scolarisation à domicile est souvent favorable dans ce genre de maladies.
Les services sociaux sont aussi un peu coupables car ils se concentrent trop sur des personnes qui ne le méritent pas.

Un autre disfonctionnement de leur service a été remarqué concernant les familles. Certaines, en particulier celles situées en Ile-de-France sont très surveillées et susceptibles à tout instant de recevoir un inspecteur. Cependant, dans certaines régions éloignées de la capitale, les familles d’accueil ne sont presque pas surveillées, et lorsqu’elles le sont, l’examinateur est peu attentif à  ce qu’il se passe vraiment. Il serait donc bien de parvenir à ce que les inspections soient aussi nombreuses et minutieuses d’une famille à l’autre, qu’importe sa région.

Natacha