Les 6°A mettent au point un système d’arrosage automatique

Le Parc naturel régional du Haut-Jura a proposé aux établissements scolaires un appel à projets, sur les thèmes « Engagés pour l’eau » et « Partageons la nature ! »

Les élèves de 6°A y participent en mettant au point un système d’arrosage automatique avec capteur d’humidité.

Voici les articles qu’ils ont rédigés sur leur projet (également disponibles sur le blog du Parc naturel régional du Haut-Jura en cliquant ici !) :

Imaginer un système d’arrosage automatique

Cette année, les 6ème travaillent sur le thème de l’eau dans plusieurs matières. Le projet s’appelle « Tous pour l’eau, au Plateau ! », il est soutenu par le parc régional du Haut-Jura.
En 6ème A, nous voulons réaliser un arrosage automatique pour préserver la ressource en eau. En début d’année, nous sommes allés visiter les serres de Champandré pour voir comment M. Hillairet arrosait ses plantes.
Ensuite, chaque îlot devait imaginer un système d’arrosage, le dessiner et le présenter à la classe. Dans chaque îlot, il y a eu beaucoup d’idées et toutes étaient différentes.
Présentation des projets (c’était la veille des vacances de Noël)
Dans notre îlot, notre idée était d’avoir une citerne avec une pompe immergée qui est reliée à une télécommande. Quand la terre est sèche, la télécommande envoie un signal à une « barrière électrique » installée dans un tuyau : la barrière s’ouvre, la pompe se met en route et l’eau passe dans le tuyau. Nous avions vu que M. Hillairet utilisait un système de goutte-à-goutte et nous avons voulu faire la même chose, c’est pourquoi notre tuyau se termine par un goutte-à-goutte.
Notre projet
Le projet de l’îlot E
India et Nathan, Luna et Paul (6°A)

Expériences en technologie

Pour notre arrosage automatique, nous allons utiliser un capteur d’humidité composé de deux électrodes. Les électrodes vont servir à détecter l’humidité pour savoir s’il faut arroser ou non.
Par îlot, nous avons effectué des expériences pour trouver le bon matériau pour les électrodes :
un élève dit ce qu’il faut faire, un élève fait les expériences puis un autre élève prend des photos avec la tablette.
 Nous avons différents matériaux : l’acier, l’acier zingué, l’acier inox, l’aluminium, le laiton et le cuivre.
Pour trouver le matériau pour les électrodes, nous disposons de deux petits bacs, l’un avec de la terre humide et l’autre avec de la terre sèche. Les électrodes sont reliées à une plaque d’expérience munie d’une Led programmée par une carte Arduino.
Nous avons placé les électrodes dans la terre avec des écartements différents, qui variaient de 1 à 15 cm. Nous mettons les électrodes dans la terre humide, nous observons si la led s’allume ou non puis nous inscrivons le résultat sur notre fiche d’expérience. Il y a eu des résultats différents selon les îlots.
Nous avons également testé si les matériaux rouillaient ou non en les mettant dans l’eau pendant une semaine. Il faut aussi pouvoir souder les fils électriques sur les électrodes avec les fers à souder du collège, ce qui n’est pas possible avec tous les matériaux.
Grâce à ces expériences, nous avons éliminé les matériaux suivants : l’acier, l’acier inox, l’aluminium et le laiton.
Nous avons donc choisi l’acier zingué ou le cuivre pour nos électrodes.
Lison et Ninon, Mathilde et Océane G., Gaspard et Terence (6A)

 

Un peu de programmation

Nous avons amélioré le programme qui a servi pour les expériences précédentes pour en faire un détecteur d’humidité qui nous indiquera quand la plante a soif.
Le nouveau programme commande deux leds, une bleue qui s’allume quand la terre est humide et l’autre, rouge ou blanche, qui s’allume quand la terre est sèche. L’ancien programme ne pilotait qu’une led.
Sur la plaquette d’expérience, on a donc ajouté une Led bleue comme le professeur nous l’a montré. Ensuite on a écrit le programme sur l’ordinateur avec le logiciel Ardublock et on l’a transféré dans la carte Arduino programmable avec un câble USB.
Puis nous avons essayé nos capteurs d’humidité sur des plantes : chaque îlot a sa plante. A chaque début de cours, en technologie, un élève par îlot doit arroser la plante si la Led rouge s’allume.
Maïssa et Nawfel (6A)

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