Alma

Alma, le vent se lève et Alma, l’enchanteuse sont des livres écrits par Timothée de Fombelle. Il a reçu les prix Gulli-du-roman, le prix France Télévisions et le prix Sorcières.

 

29.08.20 Alma, le vent se lève, un roman de Timothée de Fombelle

 

Alma est une jeune fille qui vit dans une vallée protégée avec sa mère, Nao, son père, Nasi, son petit frère, Lam et son grand frère, Soum, qui est muet. Ils appartiennent au peuple Oko, un peuple qui possède un « pouvoir » appelé Trace. Tout bascule le jour où son petit frère disparaît. Alma part à sa recherche sans prévenir personne. Le père, part à son tour à la recherche de ses cadets. Pendant leur absence, des esclavagistes réussissent à pénétrer dans la vallée et réduisent en esclavage Nao et Soum. Lam, de son côté, s’était enfui pour découvrir le monde extérieur mais est, à son tour, capturé par des esclavagistes. Alma s’embarque alors clandestinement sur un bateau négrier dans l’espoir d’y retrouver son frère… sans se douter que sa mère et son frère aîné son présent dans la cale.

Le premier tome de cette saga se passe en Afrique et sur un bateau négrier, La douce Amélie. Elle se passe aussi à La Rochelle où l’on voit la propriétaire de La douce Amélie, Amélie.

Le deuxième tome se passe à Saint Domingue dans les plantations de sucre, en Louisiane dans les champs de coton et en France.

Alma le vent se lève - artstramgram.org - Marie Barguirdjian

J’ai beaucoup aimé ce livre. Je m’y attendais un peu car Timothée de Fombelle est un auteur que j’aime beaucoup (pour lire un article concernant un autre livre de cet auteur, cliquez ici). Dans ce livre, les personnages, esclaves et libres, se croisent souvent à quelques jours près. C’est très surprenant. Ce que j’ai préféré, c’est que l’auteur mêle un période historique à la magie.

Voici quelques extraits :

« Chez les Oko, le mot « alma » signifie « libre ». Mais ce genre de liberté n’existe dans aucune autre langue. C’est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l’être pour toujours. »

« – Dans les salons, à Paris ou à Londres, on discute pour savoir si ce sont des êtres humains que nous transportons. Moi, je vous promets que leur rage sera surhumaine quand ils comprendront qu’on s’en va. »

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