« A toi qui ne me regardes pas »
A toi
A toi qui déposes ce drap si froid sur mon corps meurtri, presque sans vie
ce drap si froid qui étouffe mes dernières pensées
A toi qui ne me regardes pas
A toi qui ne m’écoutes pas
Entends-tu le calme infernal qui vient à moi ?
Au départ du grand voyage, la peur
m’envahît et me glace le corps
Tu ne me vois pas et pourtant,
Je te tends la main,
je te tends la main, regarde-moi,
je te rends la main, attrape-la,
je te tends la main, ne m’oublie pas.