Depuis mon plus jeune âge, on me racontait des histoires, mes parents étant de bons lecteurs m’emmenaient régulièrement à la médiathèque de Ploeren. Ma mère aimait particulièrement m’acheter de beaux livres avec de belles illustrations. Tout comme mon oncle et ma tante, anciens professeurs des écoles qui m’avait offert Le petit prince ou encore Cornebidouille. Lorsque j’étais petite, j’aimais beaucoup les imagiers et les encyclopédies sur un thème précis. De plus, lorsque j’étais sur le pot, mes parents me donnaient toujours un livre entre les mains !
A l’école maternelle ils me lisait des livres comme T’choupi, l’âne TROTRO, L’ours Brun ou encore Elmer.
Puis, j’ai commencé à lire toute seule, j’aimais empruntais les magazines J’aime lire, ou encore les bandes dessinées de la médiathèque comme Max et Lili, Les nombrils, Lou !, Tom-Tom et Nana et Mistinguette. Je lisais jusque tard le soir mes trouvailles de la journée, tout en veillant à ce que mes parents n’entendent pas que je sois encore éveillée. Je collectionnais les bandes dessinées Studio Danse et Les Sisters parce que j’aimais associer ma sœur et moi aux deux personnages principaux. Je les relisais en boucle, connaissant parfaitement le déroulement des histoires. Lorsqu’on partait en vacances, je me souviens avoir toujours une histoire de Cucu la praline entre les mains. Puis, j’ai commencé à lire Chair de poule, avec mon amie Lana on tenait le livre à deux et on en lisait plusieurs dans le bus avant d’aller au collège.
En arrivant en classe de sixième, Madame M, notre professeure de français nous demanda d’acheter un livre sur la mythologie grecque : Les 16 métamorphoses d’Ovide . Même s’il était destiné à la jeunesse, je le trouvais assez difficile à lire. Ma mère et moi nous installions donc sur le canapé pour le lire ensemble. Je me devais d’avoir bien compris le livre puisque qu’une évaluation était prévue à la suite de cette lecture. En parallèle je fis la découverte de la collection des « cœurs » de Cathy Cassidy comprenant des titres tels que « Cœur cerise, Cœur mandarine, Cœur Coco, Cœur Vanille etc. Pour compléter ma collection, je commandais, à chacun de mes anniversaires et à Noël les livres de cette autrice. Il me semble que j’avais finalement réussi à lire toute la collection.
Durant mon année de cinquième, ma professeure de français, Madame L. nous demanda de choisir le livre de notre choix au CDI. C’est le livre Everything Everything de Nicola Yoon qui marqua mon attention. C’est une histoire touchante d’une enfant-bulle, une maladie que je ne connaissais pas. J’avais donc présenté l’ouvrage devant la classe avec une affiche que j’avais réalisé suite à ma lecture. Je me rappelle également avoir lu Wonder, et Auggie et moi, des romans de RJ Palacio. Ces derniers m’avaient particulièrement marquée tout comme le roman Inséparables de Sarah Crossan. Ce roman raconte l’histoire de deux sœurs siamoises qui se font opérer afin d’être séparées. Dans la voiture, je lisais les dernières pages du livre et une larme coula sur ma joue, une des deux sœurs meurt pendant l’opération. C’était, je pense, la première fois que le lisais un livre aussi bouleversant à douze ans.
Lorsque je suis rentrée en quatrième, j’ai commencé à compléter mes lectures avec des histoires sur la seconde guerre mondiale. Je crois que c’est la bande dessinée : La guerre de Catherine de Julia Billet qui m’a fait apprécier cet épisode historique. J’ai alors continué à lire des romans sur ce même thème comme Le garçon au pyjama rayé et le garçon au sommet de la montagne de John Boyne. Mais aussi 14-14 de Silène Edgar et Paul Beorn ou Le voyage de Fanny de fanny Ben-Ami. Encore aujourd’hui, les livres sur la seconde guerre mondiale me passionnent, surtout lorsque ce sont des (auto)biographies.
A 14 et 15 ans, je continuais à lire des romans sur ce même thème. J’ai présenté le livre Et tu n’es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens devant ma classe de 3ème et Madame M. en classe de français. La même année, j’ai également lu Retour à Birkenau écrit par Ginette Kolinka. J’aurai du rencontrer cette femme, pour écouter ses témoignages, durant ma dernière année de collège, mais le Covid-19 a empêché cette rencontre.
Il me semble qu’en classe de seconde je n’ai pas beaucoup lu. Je me souviens seulement avoir apprécié le roman La tête sous l’eau d’Olivier Adam.
En classe de première, mes lectures étaient principalement centrées sur le bac de Français. Je lu tout d’abord Alcools de Guillaume Apollinaire. Je trouvais qu’il était relativement facile à lire et j’aimais analyser les vers du poète en classe avec Mme C. En revanche, je m’efforça à lire Les fausses confidences de Marivaux et Le rouge et le Noir de Stendhal jusqu’au bout pour me donner bonne conscience. J’avais trouvé ces deux œuvres ennuyantes et difficile à comprendre. Cependant, La déclaration de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouge est un pastiche que j’avais trouvé très intéressant. En spécialité anglais, Mme R. nous avait demandé de lire Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (To kill a Mockingbird) d’Harper Lee. Je trouvais le thème de la ségrégation très intéressant mais le lire en anglais avait été très compliqué. En fin d’année scolaire je choisis de présenter le roman Une colère noire de Ta- Nehisi Coates. Je me souviens d’avoir adoré étudier ce livre. En effet, dans cet ouvrage, l’auteur s’adresse à son fils, il le met en garde sur la violence raciste aux Etats-Unis. C’est un livre déchirant qui m’a particulièrement marqué.
Durant l’été 2022, je commence à feuilleter des livres « philosophiques » avant d’entrer en terminale. Je lis par exemple : La convergence des consciences de Pierre Rabhi ou des œuvres sur le thème du bonheur : La puissance de la joie et Du bonheur : un voyage philosophique de Frédérique Lenoir. J’accrochais particulièrement avec ce thème-ci. En parallèle, je découvre l’autrice Agnès Ledig, je commence à lire quelqu’un de ces livres : Juste avant le bonheur et Pars avec lui et j’appréciai tout de suite sa manière d’écrire.
Aujourd’hui, en 2023, je continue alors à lire les livres de cette auteure comme On regrettera plus tard ou Marie d’en haut. Je pioche régulièrement des livres dans la médiathèque de ma mère. Par conséquent, j’ai lu mon premier livre de David Foenkinos, Vers la beauté et mon premier livre de Laurent Gounelle, L’homme qui voulait être heureux. Actuellement, je lis Demain de Guillaume Musso, un roman que j’apprécie beaucoup. Je ne suis pas une très grande lectrice, j’aimerai prendre plus de temps pour la lecture. Cependant, lorsque j’apprécie vraiment un livre, je suis capable de le finir très vite.
Cet article est facile à lire, il a une bonne chronologie qui permet de bien suivre le fil des lectures et qui nous donne la possibilité de voir l’évolution des lectures aux cours des années. On retrouve des ressentis sur plusieurs livres différents et une diversité dans les avis. On se retrouve dans plusieurs de ces lectures, que ce soit personnelles ou obligatoires ce qui nous donne envie de finir de lire l’article.
Les leçons que j’en tire sont l’importance de lire des histoires aux enfants lorsqu’ils sont petits, de leurs offrir des livres et même de les accompagner dans leurs lectures, cela les mets en confiance et leurs permet par le futur d’aimer lire et de vouloir découvrir de nouveaux livres.
Cet article est très bien construit, écrit mais aussi très bien raconté, nous voyons bien les différents changements de thèmes dans ses lectures, et nous avons aussi beaucoup de titres de livres lus et cela apporte beaucoup.
Les leçons qu’on peut retirer de cet article, sont, premièrement le fait que l’on peut concilier lecture obligatoire et lecture plaisir ( de temps en temps ), ensuite que la lecture peut nous toucher et cela est très beau, et pour finir la lecture peut nous faire voyager dans le sens où nous pouvons nous mettre à la place des personnages et y mettre notre entourage aussi, comme pour nous créer un monde meilleur, des histoire de vie meilleures.