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MON AUTOBIOGRAPHIE DE LECTRICE

Je m’appelle Léna, je suis née le 9 octobre 2004. Dès l’enfance, j’ai toujours aimé les moments de lecture, notamment à l’école où on nous lisait des histoires après la pause méridienne. Je me souviens que ces moments étaient des moments de calme, qui nous amenaient, bien souvent, à la réflexion, notamment autour d’un thème particulier.

Après avoir un peu grandi et acquis l’apprentissage de la lecture, vers 6 ans, j’adorais lire. Je lisais des albums qu’on propose généralement aux petits enfants, sous forme de lecture à voix haute, mais ce que j’appréciais par-dessus tout, c’était lire les livres Gafi. J’adorais ces livres qui, avec des jolis dessins racontaient des histoires véhiculant des messages, comme dans l’histoire, Des clowns à l’hôpital. Dans cette histoire, Gafi et ces amis allaient rendre visite à des enfants hospitalisés, tout en se déguisant en clown, dans le but de leur redonner le sourire. Dans cette histoire, le message véhiculé, je trouve est de toujours rendre les autres, les personnes qui nous entourent, heureux et c’est un message que j’essaie encore de suivre aujourd’hui. En grandissant, je lisais des livres et des histoires de plus en plus longues.

En CE2, soit vers l’âge de 8 ans, j’avais reçu une boite avec 12 livres racontant tous un peu, un message. Ces histoires, j’ai adoré les lire. Certaines étaient plutôt drôles, d’autres beaucoup moins. Je pense que j’ai adoré lire ces livres parce que c’était une boîte à livres nommée « histoires pour les grands », mais aussi parce que ces livres avaient une finalité qui était d’écrire soi-même une petite histoire à la façon dont étaient écrites les autres histoires. Je me rappelle qu’à cette âge-ci, vers 8 ans aussi, j’ai commencé à vraiment aimer les sorties à la bibliothèque avec l’école. C’était vraiment chouette. Généralement, j’empruntais toujours les mêmes livres : les livres de la collection des Martine, écrits par Gilbert Delahaye, ou encore les livres de la collection des Mini, écrits par Christine Nöstlinger. Ces livres étaient simples à lire, et les histoires étaient plutôt rigolotes, ou alors intéressantes.

A partir du CM1, j’aimais de moins en moins les sorties à la bibliothèque, car je n’aimais pas trop les livres de littérature jeunesse qui étaient dans cette bibliothèque. Ces livres, les Cabane Magique, qui étaient plutôt des livres fantastiques me faisaient un peu peur. Alors, j’ai commencé à lire des livres plutôt documentaires, comme les Doc’s, qui à chaque fois nous apprenaient un phénomène, ou quelque chose sur la vie de tous les jours. C’était vraiment intéressant.

Vers la fin du CM2, mon frère m’avait donné un livre, 37 kilos d’espoir d’Anna Gavalda, car il voulait s’en débarrasser, je l’ai donc lu. Quand j’ai commencé à le lire, j’ai été choquée par la première phrase du roman qui est : « Je hais l’école. ». Cette phrase m’a perturbée car quand j’avais 10 ans, je pensais inconcevable le fait que quelqu’un ne puisse pas aimer l’école. J’ai quand même continué à lire ce livre. Ce roman a été le premier à me faire vivre autant d’émotions, tout au long du livre je suis passée du rire au larmes. Je pense que toute ma vie je me rappellerais de la première fois où j’ai lu ce livre.

Ensuite, avec l’entrée au collège, j’ai commencé à lire des livres de littérature jeunesse, comme tous les livres de la collection Les filles au chocolat, écrits par Cathy Cassidy. Ce que j’avais particulièrement aimé avec ces livres, c’était le fait qu’à chaque nouveau tome, nous entrions dans la tête de chacun des personnages de la famille héroïne de cette collection et qu’à chaque nouveau tome, le personnage principal changeait et qu’au final, après avoir lu tous les livres de la collection, nous étions attachés à tous les personnages. J’ai vraiment beaucoup aimé le fait de changer de narrateur. C’est quelque chose que j’ai retrouvé quelques mois plus tard dans le roman Cupcakes et claquettes de Sophie Rondeau. Cette fois-ci ce n’était plus à chaque tome qu’on changeait de narrateur mais à chaque chapitre. C’était d’autant plus intéressant car cela permet de se faire sa propre vision d’une même scène et de ne pas forcément prendre parti pour un personnage ou l’autre.

Ensuite, je me suis mise à lire tous les livres de Cathy Cassidy, car j’avais beaucoup aimé sa façon d’écrire. J’ai donc lu Rose givrée, Les 5 lettres du mot cœur, Rouge Bonbon, Miss pain d’épices, Aux délices des anges et La belle étoile. Mais mon année de cinquième a surtout été marquée par le « Défi lecture », organisé par mon collège. Ce défi a pour but que par groupe de 3 élèves de chaque classe on s’affronte sur un livre, en se posant des questions, le but est donc de connaître un maximum les livres lus. Grâce à ce « Défi lecture », j’ai pu sortir de ma zone de confort, en lisant des romans qui se déroulaient à des époques plus anciennes, ou encore un livre fantastique, un genre qui me déplait à l’habitude, même si j’ai oublié le nom des livres. Toujours lors de cette même année de cinquième, j’avais dû lire le livre Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier, lors de mon cours de français. J’ai adoré ce livre qui donne espoir en la vie, je trouve.

Dans le début d’année de ma classe de quatrième, une amie m’avait parlé d’une trilogie qui se passait dans le futur et qui était plutôt du genre fantastique. J’hésitais à lire cette trilogie, mais comme j’avais bien aimé lire un livre fantastique lors du « Défi lecture », j’ai quand même lu Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, Ne retournez jamais chez une fille du passé, Ne dites jamais jamais, de Nathalie Stragier. J’ai adoré ces livres, qui, une nouvelle fois changent de narrateur dans les différents tomes. Lors du début de cette année scolaire, l’élément sur lequel nous travaillions était la nouvelle. Il y en a une qui m’a énormément marqué, il s’agit de La parure de Maupassant. La chute de cette nouvelle m’a marqué car je trouve que l’acte de Madame Loisel est formidable, qu’elle est une bonne personne, alors que la parure était fausse.

Il y a eu un moment dans cette année de quatrième où j’ai arrêté d’aimer lire. En effet, lors de mon cours de français, je devais lire Cyrano de Bergerac, une pièce de théâtre d’Edmond Rostand. Si j’ai détesté la lecture à cette période-ci, c’est parce que j’ai lu cette pièce de théâtre, sans en avoir envie, car je traversais une période assez compliquée dans ma vie. Après avoir lu cette pièce, je n’avais plus envie de livre, quel qu’il soit. Plusieurs mois après, j’ai relu 37 kilos d’espoir d’Anna Gavalda, ce livre qui m’avait vraiment fait aimer les romans. En relisant petit à petit tous les livres que j’avais aimé, j’ai repris goût à la lecture.

Durant mon année de troisième, je ne savais plus vraiment quoi lire, alors j’ai commencé à piocher quelques livres dans la bibliothèque de ma maman. J’ai ainsi lu plusieurs livres de la collection des Accros du shopping de Sophie Kinsela, comme L’accro du shopping attend un enfant.

Lire ces livres qui sont plutôt réservés pour les adultes m’a permis de me rendre compte que je m’étais lassée de la littérature jeunesse. Alors, je me suis mise à lire quelques biographies, ou autobiographies comme celle sur Kylian Mbappé intitulée Kylian Mbappé rendez-vous avec l’éternité par Martin Leprince et l’autobiographie d’Hapsatou Sy, qui est écrite un peu sous forme de livre de développement personnel, Partie de rien. J’ai bien aimé ces livres autobiographiques, je trouve qu’il est très intéressant d’apprendre à connaître des personnalités, pour mieux comprendre leurs choix, et les valeurs qu’elles défendent. Cette année-ci, dans le cours de français j’avais lu Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor. C’est un livre que je trouve très poignant, avec la vision de la situation des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale.

Arrivée au lycée, en classe de seconde, j‘avais beaucoup moins de temps pour avoir des lectures personnelles, j’ai quand même réussi à en avoir quelques unes, notamment des romances comme Dans la tête d’une garce de Laurène Reussard, les tomes 1 et 2. J’ai beaucoup apprécié lire cette romance, car nous ne suivions pas seulement l’histoire d’amour entre les 2 protagonistes, mais également leurs soucis personnels à chacun. En seconde, j’ai découvert la pièce Art de Yasmina Reza, une pièce de théâtre très intéressante, avec les différentes visions des choses sur un même cas, ici, en l’occurence une toile vide.

Ensuite, en première, j’ai lu un livre de développement personnel, Toujours plus de Léna Situations. Ce livre est très interactif avec le lecteur, ce qui m’a beaucoup plus. Ayant de moins en moins de temps pour lire, mes lectures devenaient que les lectures que j’avais à lire pour le lycée. J’ai beaucoup aimé l’écriture de George Orwell dans 1984, et toute l’atmosphère du livre, qui va avec. J’ai également beaucoup aimé lire Des cannibales et des Coches de Montaigne et Juste la fin du monde de Lagarce, avec le personnage principal qui est touchant. Ces deux ouvrages permettent de s’ouvrir à la compréhension du monde, et d’apprendre à connaître quelqu’un sans le juger. Il y a eu des livres que je n’ai pas aimés lors de cette année de première comme Animal Farm de George Orwell, qui, je trouve n’a pas assez de rebondissement, ou encore Le Rouge et le Noir de Stendhal.

J’ai profité des vacances d’été à la fin de de la première pour lire quelques livres comme le tome 1 de la série des DIMILY, Did I mention I love you de Estelle Maskame. Une nouvelle fois, lire cette romance m’a redonné goût à la lecture que j’avais un peu perdu par manque de temps d’avoir des lectures personnelles et seulement lire des livres imposés. J’ai églement lu mon premier thriller, La conjuration primitive de Maxime Chattam. Ce genre m’a moins plus, car il faut être dans un bon état d’esprit de santé mentale pour le lire.

En classe de terminale, j’avais beaucoup plus de temps pour avoir des lectures personnelles, alors j’en ai profité pour lire les tomes 2 et 3 de la collection des DIMILY, mais aussi des livres de développement personnel, comme Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz. J’aime beaucoup mélanger les genres de livres que je lis. Lors de cette année de terminale, j’ai passé un nouveau cap et je suis devenue celle qui raconte les histoires aux enfants notamment, et c’est un rôle que j’apprécie, j’adore voir leur têtes attentives à ce qu’on leur raconte et les voir concentrés. Lors de mon cours d’anglais, j’ai lu The Handmaid’s Tale. J’ai apprécié ce livre qui véhicule un message fort, bien qu’il soit parfois, très poignant.

Actuellement, je suis en train de lire plusieurs livres : Les 50 règles d’or pour bien gérer ses émotions, de Jean-Yves arrivé, un livre de développement personnel, mais aussi un livre en anglais, The freedom writers Diary, écrit par the freedom writers, un groupe d’élèves et Erin Gruwell, une autobiographie en quelques sortes car les protagonistes nous racontent certains passages de leurs vies, qui semble parfois irréel. J’aime beaucoup lire en anglais, même si ça ne reste pas mes lectures principales, car cela me prend beaucoup plus de temps que de lire en français.

Ce qui me plait encore aujourd’hui dans la lecture, comme avec 37 kilos d’espoir, c’est les émotions que tout cela procure. En effet, avec l’imagination que cela nous demande, nous, lecteurs imaginons les scènes dans des endroits que nous connaissons et cela nous permet de nous approprier l’histoire, et de ressentir des émotions très personnelles. Je pense qu’aujourd’hui, j’ai réussi à avoir un rapport sain avec la lecture, c’est-à-dire que je ne me force plus à lire un livre s’il ne me plait pas afin de ne pas en être dégoûtée, mais également parce que j’arrive à lire beaucoup plus de genres littéraires qu’auparavant.

3 commentaires sur “MON AUTOBIOGRAPHIE DE LECTRICE”

  1. L’autobiographie nous permet d’avoir un point de vue global sur l’ensemble du processus de lecture, au fil des années et permet donc de ne pas désespérer si à un moment on n’aime plus trop la lecture. La lecture de cet article nous apporte un point de vue nuancé: ni trop mélioratif, ni trop péjoratif.

    Cet article nous permet de comprendre qu’un livre peut marquer un enfant à vie.

  2. C’est une autobiographie sincère qui retrace les lectures autant positives que négatives. L’ordre chronologique nous permet de suivre l’évolution de l’autrice et son rapport à la lecture. On grandit avec elle en lisant son article.
    Pour garder une bonne relation avec la lecture, il ne faut pas s’obliger à lire. Pour retrouver l’envie, il peut être intéressant de relire les livres qui nous ont marqué dans le passé.

  3. Nous apprécions le fait qu’elle n’ait pas lu qu’un seul type de livre mais qu’elle s’est ouverte à d’autres livres ( développement personnel, livres jeunesse…). La présentation de l’autobiographie est également agréable à lire et permet de suivre son histoire de manière visuelle.

    Elle nous prouve que la lecture n’est pas restreinte, qu’elle est vaste et que tout le monde peut trouver son bonheur à travers différents ouvrages.

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