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UNE RELATION COMPLIQUÉE AVEC LA LECTURE

La lecture pour moi n’a jamais été une grande passion. 

Dès ma naissance, mes parents se sont abonnés à des collections de livres pour enfants que je recevais chaque mois.  Ils me lisaient chaque soir, un livre avant de dormir. J’adorais ces livres, il y avait un peu de tout, des contes, des histoires fantastiques… Plus tard, je me suis moi-même abonnée à une collection de livres que je recevais chaque mois avec l’école, je prenais un réel plaisir à découvrir les nouveaux livres.  

Dès la maternelle, j’ai pu emprunter mes premiers livres et découvrir de nouveaux genres. C’est à ce moment que j’ai découvert le monde fantastique, j’adorais les livres qui parlaient de magie et surtout ceux qui parlaient de sorcellerie. Tout au long de mes années primaires, je lisais beaucoup de livres, de tout genre, mais surtout des romans et des bandes dessinées. J’allais régulièrement à la bibliothèque pour emprunter d’autres livres. A chaque anniversaire, j’avais le droit à mon lot de bandes-dessinées et de romans qui m’occupaient, mais jamais très longtemps.  

J’ai appris à lire assez jeune avec ma grand-mère. Elle me faisait lire les grands titres des journaux et ceux des magazines, elle me faisait recopier des phrases afin que je comprenne le sens des mots. Grâce à cela, j’ai eu quelques facilités à l’école lorsque j’ai appris à lire. Notre enseignante nous apprenait à lire à l’aide de livres que l’on pouvait choisir, ce qui me donnait envie de progresser. Tout au long de mes années en primaire, nos enseignants nous organisaient des concours de lecture, nous devions lire des livres et à la fin, nous devions voter pour celui que l’on avait préféré. Il s’agissait des « Incorruptibles ».  J’ai beaucoup aimé le fait que nous pouvions donner notre avis à notre jeune âge.  Lors de ma dernière année en école primaire j’ai étudié le premier tome de Harry Potter de J.K Rowling. J’ai adoré ce livre, il était simple à lire et il nous permettait de nous transporter vers un monde fantastique. Après cette première lecture, il m’a fallu peu de temps avant de lire la suite. 

À partir du collège, ma lecture personnelle a évolué. Les lectures sont devenues obligatoires. Cette obligation m’a freinée, surtout le fait de ne pas pouvoir choisir mon propre livre. En sixième, j’ai lu un livre qui m’a dégoûté de la lecture, je n’étais pas une grande lectrice mais j’aimais lire un livre de temps en temps. Notre professeur de français nous a demandé de lire l’Odyssée d’Homère, ce fut laborieux. Je n’ai rien compris au livre malgré l’aide de mon entourage. C’est à partir de ce moment que je lisais les livres simplement par obligation afin de réussir mon évaluation, non plus par plaisir. Lorsque j’avais de nouveaux livres à lire, j’étais frustrée, je redoutais le moment de la lecture. J’attendais le dernier moment pour lire le livre, car pour moi lire n’étais plus un passe-temps, mais juste une obligation. Malgré ça,  j’ai apprécié certains livres que j’ai lus en classe, comme les « Misérables » de Victor Hugo, j’ai adoré suivre la vie des personnages. Après cette lecture, j’ai commencé à m’intéresser aux livres historiques comme « 14-14 » de Paul Beorn et Silène Edgar, ce livre parlait de deux jeunes garçons qui vivaient à deux époques différentes. L’un des garçons vivait pendant la Première Guerre Mondiale, et l’autre  garçon dans notre période actuelle (1914-2014). J’ai toujours été passionnée par l’histoire, ce livre m’a un petit peu redonné goût à la lecture. 

Au lycée, j’ai lu beaucoup de pièces de théâtre comme « Juste la fin du monde » de Jean-Luc Lagarce, ou encore «  Le dieu du carnage » de Yasmina Reza. Je n’en avais jamais lue auparavant et j’ai beaucoup aimé, je trouve que les pièces de théâtre me permettent de visualiser davantage l’intrigue. J’ai également étudié de nombreux romans tels que « La princesse de Clèves » de Madame de la Fayette, mais aussi « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, ces livres n’étaient pas simples à lire, mais j’appréciais l’intrigue. En Première, j’ai participé à un concours de lecture par le biais de ma spécialité SES (sciences économiques et sociales). Nous devions lire des bandes dessinées, celles-ci nous permettaient de mieux comprendre le cours et d’apprendre d’une autre façon. J’ai pu lire une bande dessinée,« Saison des roses » de Chloé Wary. J’ai aimé les messages que pouvait transmettre ce livre sur la place de la femme dans le football.  C’est également au lycée que j’ai commencé à lire des romans d’amour, j’ai lu les « After » de Anna Renee Todd, mais également « Nos étoiles contraires » de John Green. J’apprécie énormément ces livres,  car je suis de nature sensible et ces histoires possèdent beaucoup de rebondissements entre les personnages. C’est aussi à cette période que je me suis intéressée aux romans policiers. J’ai lu quelques livres comme « Qui-ment ? » de Karen M. Mc Manus, ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est l’intrigue, le fait de ne pas savoir qui est le coupable. Je peux lire ce genre de livre très rapidement car je suis plongée dans ma lecture et je veux connaître la fin le plus vite possible. 

Je ne lis pas beaucoup de livres,  à peine deux ou trois livres par an. J’ai toujours eu une relation compliquée avec la lecture. J’ai du mal à me poser dans le silence, j’ai beaucoup de mal avec le fait d’être inactif. Il m’est très rare de me poser pour lire un livre, je regarde une série ou j’écoute de la musique plus facilement. Je sais que mon manque de lecture m’apporte des lacunes en écriture et en orthographe. J’essaye de plus en plus à me forcer à lire, en lisant de tout, des livres, des articles, des bandes-dessinées car je sais que la lecture m’aidera beaucoup dans mon futur métier. 

, – Autobiographique de lecteur

La lecture pour moi n’a jamais été une grande passion… 

J’ai toujours eu une relation compliquée avec la lecture.

2 commentaires sur “UNE RELATION COMPLIQUÉE AVEC LA LECTURE”

  1. J’ai adoré cette autobiographie, chronologiquement elle est très bien construite grâce à différentes périodes scolaire ce qui rend la lecture fluide et agréable. Pour quelqu’un qui pense avoir des lacunes en écriture à cause de son manque de lecture, c’est l’inverse qui ressort de ton article!
    Elle est également assez enrichissante mais aussi touchante et personnelle, on comprend au fur et à mesure des lignes que la lecture est passer d’un moment agréable à quelque chose de redouté à cause de la pression scolaire.

    J’en tire comme leçon que l’école peut être parfois un frein à l’activité de la lecture, et qu’à cause de cela on peut se mettre des barrières en terme de découverte mais également qu’en dehors de la pression scolaire, elle peut être synonyme d’intrigues, de joie et de bonheur.

  2. Autobiographie sincère qui montre que la lecture se fait par envie. L’autrice explique de manière claire ces difficultés rencontrées et leurs raisons permettant ainsi de mieux les comprendre. Bon déroulement chronologique et bref, autrement dit, on ne se perd pas avec plein de dates puisqu’elle met des repères temporels simples (maternelle, collèges, lycée…).
    L’autrice montre que la lecture n’est pas pour tout le monde un plaisir et qu’elle est parfois délaissée par les activités plus modernes. De plus, elle montre que l’enseignement scolaire peut à la fois décourager les élèves avec des livres trop compliqués à comprendre mais également leurs faire découvrir des livres « d’auteurs français classiques » dont ces derniers peuvent aspirer une certaine passion.
    Ses expériences vis-à-vis de la lecture prouvent aussi que lire est un avantage pour apprendre de nouvelles choses comme en histoire où la lecture est un autre moyen de transmettre les connaissances de manière plus divertissante.

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