Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
C’est le titre d’orgueil de la grande fruitière,
C’est aussi le fantasme de maint taurillon,
La gloire de Perrine, la belle vachère ;
C’est surtout le regret de tous les bouvillons
 
Qui regardent émus sa tétine tendue,
Mâchouillant mollement le bon sainfoin moelleux,
Bien plantée dans le pré sur sa jambe poilue,
Contemplant les wagons de ses yeux globuleux.
 
Rentrée à la maison, elle dort sur le chaume,
Et mûrit lentement le Beaufort gastronome
Qui rapportera gros à certain villageois.
 
Elle adore l’été secouer sa clarine,
Elle s’appelle Aurore et c’est une Tarine
Qui fait deux mille litres de lolo par mois.
 

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