Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

Achat, Retrait, Échange … Pancarte SNCF à demi effacée. Chat, Trait, Ange : poésie du raccourcissement, un mot en contient un autre.
Bouts rimés : vieux jeu des rhétoriqueurs et poètes de la Renaissance, concours d’acrobatie visant à remplir les vers dont on ne vous donne que les rimes …
La métaphore sans fin, par association d’idées, d’images, de sons ?
Le Haïkaï, ou Haïku ? 5 et 7 et 5 syllabes, donc concentration extrême de la pensée et de l’image.
L’assonance à outrance ? Patience, ou élégance ? Enfance, ou indécence ?
La gonflette, ou boule de neige, pour montrer qu’on a du souffle, et qu’un mot entraîne un autre mot, une image une autre image.
L’essentiel est tout de même de faire violence au langage, pour éviter les clichés, les banalités. La rime n’est qu’un artifice, un « bijou d’un sou ».
L’importance du blanc dans la page, la ligne, comme dans la pensée ou l’image, est fondamentale.
Oui.
La mesure des syllabes ? A quoi sert de compter sur ses doigts, quand on a des oreilles ? A quoi sert de compter la mesure, quand on danse instinctivement ?
A vous.
De jouer, déjouer.

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