Article du voyage en Toscane : Sujet : Le musée Puccini à Lucques
Après quelques jours de visites sur différents lieux toscans, notre groupe est allé visiter le musée Puccini dans le charmant village de Lucques, le village originaire de ce grand compositeur. Et j’aimerais aujourd’hui intervenir à froid sur la visite de ce musée, qui fût une de mes visites préférées durant ce voyage hors de nos frontières et de notre cadre de vie habituel et à la découvertes de celui de Puccini en autres. Je garde un très bon souvenir de cette visite guidée, en effet l’ambiance assez confinée et intime relative à la vie de Puccini dans son entièreté m’a permis une immersion incomparable dans sa vie.
En ces lieux, j’ai appris les grandes lignes et de petits détails de la vie de Puccini, de sa naissance, en passant par ses premiers succès jusqu’à sa mort. En effet, j’ai pu découvrir son premier piano, sa première machine à succès, son premier outil à merveilles. Et c’est maintenant que j’aimerais revenir sur l’immersion totale constatée dans ce musée, ici le premier instrument de Puccini n’était pas incomplet, derrière une vitre, ni surprotéger, on avait l’objet en face de nous, en vraie grandeur, on pouvait si facilement s’imaginer Puccini jouer, inventer, innover, composer sur cet instrument qui à traversé presque trois siècle sans sourciller et sans prendre une moindre ride. Sûrement grâce à sa conservation brillamment effectuée.
Après avoir été si intrigué par ce piano pas comme les autres, je suis tombé sur des lettres rédigées de la main de Puccini, qui je citerais comme hors du commun. De « grandes lettres », en effet certaines étaient destinées à Wagner, une autre figure emblématique musicalement parlant à cette époque. J’ai trouvé très intéressant d’analyser l’écriture de Puccini d’un point de vue graphologique. Ce dernier aura eu un coup de stylo très affûté, et je n’ose pas imaginer la réaction du bien heureux destinataire de ces lettres. Des lettres portant la plupart du temps des messages assez simples, assez basiques, assez typiques mais écrits de la main de Giacomo Puccini en personne !
Un dernier groupe d’objets hors du commun, je veux parler d’objets portés par des Soprani, par des femmes de spectacle, je veux bien sûr parler des robes portées lors des opéras les plus impériaux et majestueux de Puccini. Des objets qui je pense que nous pouvons qualifier d’oeuvre d’art, des pièces de hautes couture impressionnantes, des vêtements de scène devenus célèbres et admirés par le public de Puccini. Ces robes sont également imposantes au niveau de leur taille, une robe de mariée passerait inaperçue à côté de ces chefs d’oeuvre.
Dans ce musée, j’ai de plus beaucoup apprécié la chambre de jeunesse de Puccini, bien plus petite que ce que j’aurais imaginé avant la visite. Les partitions de musiques « brouillons » de l’artiste ont également été sources de questions pour moi. Heureusement que Mr Jacquot est venu nous secourir avec ses explications, la guide elle même redécouvrait ses papiers qui sortent de ce qu’on voit habituellement. Beaucoup d’autres points des lieux m’ont intéressés, mais il va bien falloir que je m’arrête à un moment donné…
Victor Py 3°2
