Séance du 1er Octobre

C’est Aurélie Denis, notre professeur Documentaliste, qui a tenu les rênes du cours du 1er Octobre. Le thème : « la presse ». Il s’agissait de mieux comprendre comment se présente le monde de  la presse écrite, afin de mieux nous projeter dans la création de notre magazine littéraire.

Aurélie nous a notamment présenté les différentes façons de classer les publications : selon la périodicité (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle…), selon le genre (information, satire, professionnelle…), selon la diffusion (internationale, nationale, régionale, locale…), selon les orientations politiques (de gauche, de droite…).

Partant de l’idée selon laquelle la presse se sert plus ou moins subjectivement des matériaux « bruts » donnés par des Agences de Presse (l’AFP notamment), Aurélie a décortiqué, pour nous, quelques lectures frauduleuses de l’actualité : photographies tronquées, montages vidéos subrepticement falsifiés, manipulations par les légendes, etc…

 

Notre attention a aussi été portée sur le fait que seulement 22 grands groupes de presse (Lagardère, Prisma, Sud-Ouest…)  se partagent 4500 titres : cela ne va pas sans difficultés quand on perçoit les différences de magazines présents dans un même groupe.

En outre, le rôle de la publicité a été souligné… avec tous les dangers qu’elle représente quand un journaliste s’y assujettirait.

C’était aussi l’occasion de cerner les différents éléments qui structurent une publication : des brèves, des billets d’humeur, un édito, une interview, un portrait, un ours, etc…

Dans un prochain cours nous reviendrons plus amplement sur la schématisation globale d’un article (titre, accroche, chapeau, etc…).

Comme on le voit, la séance a insisté sur la nécessité que nous avons, nous lecteurs, d’avoir toujours un esprit critique. La presse informe, mais peut aussi désinformer quand il s’agit de manipuler l’opinion, de persuader, de séduire… et de vendre. Lors de la rédaction de Littér’Andaines #5  nous ne manquerons pas de tirer profit des conseils d’Aurélie et d’éviter les écueils soulevés lors de ce cours.

Merci à elle.

Séance du 24 Septembre

Lundi 24 Septembre, nous avons fait un cours sur le bonheur, tel qu’il est défini par la philosophie d’Epicure. Le bonheur, selon lui, n’est pas le plaisir des débauchés, mais plutôt un souverain bien rationnel, conforme à l’ordre du cosmos, seul susceptible de nous apporter l’ataraxie (= la paix de l’âme) et l’aponie (la santé du corps). Renonçant aux plaisirs qui ne sont pas nécessaires et se limitant aux plaisirs naturels (les besoins), Epicure pensait ainsi se libérer des troubles qui affectent l’esprit et le corps. Cette ascèse conduisait notre philosophe à mener un genre de vie sain, modeste, loin des agitations de la foule. « Vivons heureux, vivons cachés », telle est la doctrine que ce penseur original professait à ses disciples dans son Ecole du Jardin. Assurément, il réalisait là l’essence même de la  vie philosophique : aimer la sagesse, se suffire à soi-même, se contenter d’une vie sereine, donner un sens éthique à son existence.

 

A les voir en photo, les élèves de « Littérature et Société » ont manifestement saisi le sens profond de la philosophie épicurienne :

 

Séance du 17 Septembre

Notre cours était consacré à un débat sur le bonheur, afin que chacun se projette sur sa rédaction.

Pour l’occasion, un nouvel onglet est présent sur ce blog : il est nommé « #5 Le bonheur » : cliquez et vous découvrirez nos équipes de rédacteurs  !

vers notre 5ème numéro !

C’est la rentrée ! Une nouvelle équipe de 14 élèves est constituée.

Notre prochaine thématique : le bonheur.

Cette semaine, les élèves commenceront à choisir un sujet de rédaction autour de cette question du bonheur : dès Lundi 17 Septembre vous en saurez beaucoup plus -patience !

C’était la dernière séance

Vendredi 15 Juin, c’était la dernière séance de notre enseignement d’exploration.

Pour l’occasion, nous avons regardé « The Others », de Alejandro Amenabar, un film qui nous permet de faire le point de manière brillante sur toutes les techniques de l’horreur que nous avons évoquées dans notre magazine.

Le thème, tout d’abord : la rencontre entre les vivants et les morts. Ici, pas de loups garous ni de vampires, mais des fantômes, beaucoup de fantômes, presque que des fantômes.

Un style épuré, simple, minimaliste : les fantômes n’ont plus de draps blancs ni de chaines (ce temps de l’épouvante est révolu) : mais ils nous ressemblent. C’est d’ailleurs ce qui fait peur : ce film pourrait être réel ; le spectateur peut s’y projetter facilement. On ne sait plus distinguer les vivants des morts : et si nous étions nous-mêmes des fantômes ?

Ensuite, une couleur : le noir. A peine une couleur !…. le rouge vif est désormais absent : ça en est fini des temps où le sang coulait partout. Désormais, il s’agit de tout dire en ne montrant rien. Le noir laisse le spectateur s’imaginer ce qu’il veut. Le noir est effrayant ; le jour est plaisant : alors on ferme les volets et les rideaux !

Evidemment, des grimcements de portes, des sons qui envoutent (respiration, coups graves), des visages à peine visibles (une petite fille au ton pâle dessinée sous les traits d’une grand-mère sous un voile…), des pierres tombales, un château au milieu de nulle part : tout cela est classique…

Le top du top : aucun méchant ! ni serial killer à la tronçonneuse, ni psychopathe aux dents acérées ! Belle performance du cinéaste : faire peur, sans la présence d’aucun monstre !

Enfin, le suspense : l’horreur du film tient esentiellement dans son suspense : on attend la fin, on s’imagine le pire – jamais le meilleur. Et on ne peut pas dire que le film s’achève sur une happy end..

Un film saisissant, qui sait faire un usage intelligent des techniques de l’horreur. Le film est interdit au moins de 12 ans : il en fallait tout de même plus pour effrayer les élèves de Littérature et Société qui n’ont plus peur de rien !

 » Même pas peur ! « 

The Others

Maintenant que Littér’Andaines #4 est publié, c’est l’heure de la détente.

Vendredi 15 Juin nous regarderons The Others ( « Les autres » ) en salle polyvalente : un film d’horreur saisissant, avec un dénouement à couper le souffle. C’est un film d’ Alejandro Amenabar (un grand spécialiste du film fantastique), avec comme actrice principale l’excellente Nicole Kidman.

Les élèves auront rendez-vous un peu plus tôt, à 13h40 en salle polyvalente pour un lancement du film à 13h45 tout rond. Merci de votre ponctualité.

 

Le vendredi soir, préparez-vous à mal dormir : après cela vous aurez du mal à trouver le sommeil. Brrrrrrrrrrrrrrr !……….

 

 

Rappel : vous pouvez consulter Littér’Andaines #4 à l’adresse suivante :

https://docs.google.com/open?id=0B7POsBCOKlwrZV9ScnRncVFYcVk

Publication : Littér’Andaines #4

Et voici notre magazine #4 consacré l’horreur :

https://docs.google.com/open?id=0B7POsBCOKlwrZV9ScnRncVFYcVk

 

Brrrr !

Félicitations aux élèves !

Le Vendredi 8 Juin les élèves pourront consulter leur travail enfin imprimé. Quelques exemplaires seront disponibles au CDI.

L’impression est réalisée en couleur mais demeure un peu artisanale : merci de votre indulgence !

 

 

Prochainement : notre publication !

Notre magazine est pour ainsi dire terminé.

Il sera imprimé dans les prochains jours.

En attendant, notre couverture (le dessin est de Lise – merci à elle) :

 

Séance du 11 Mai

Ca progresse ça progresse… mais à 9 élèves seulement !…

 

Séance du 4 Mai

Beaucoup de groupes accusent un retard certain pour ce 4ème numéro de Littér’Andaines.

Les mises en pages avancent tant bien que mal ; mais fort heureusement de nombreux élèves ont mieux cernés la manière de rédiger leurs textes, avec un style plus libre, plus personnel, plus impliqué et plus propre à être diffusé dans un magazine. L’essentiel, c’est d’attirer le lecteur, donner envie de lire, et sur ce point on peut féliciter une bonne partie de la classe. On ne rédige pas un article de revue littéraire comme on écrit une dissertation.

Courage à tous les élèves pour la finalisation de leur travail !