La croissance de l’agglomération de Dakar perçue à travers un SIG

SIG sur l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire du Sénégal

Marche à suivre :

Préalables

dans la légende

  • Cacher « DTM » (le triangle Dakar Thies Mbour)
  • Cacher le réseau
  • En haut et à gauche de l’image, passer de « plan » à « satellite », décocher « légende »
  • Zoomer sur la presqu’île

1 La croissance de Dakar : le double piège de l’enfermement

Dans le dossier « Evolution de l’habitat », afficher les dates successives pour prendre la mesure de l’extension de Dakar.

Dakar en 1953

On observe que l’urbanisation originelle s’est opérée en fond de presqu’île.

(Précision : la tâche sombre en haut et à gauche de l’image correspond au périmètre de l’aéroport et ne doit donc pas être interprété comme de l’urbain bâti)

Dakar de 1953 à 1995

On remarque que la croissance urbaine s’est opérée par empilements successifs piégeant par là même le centre en fond de presqu’île.

Par ailleurs, l’urbanisation mal contrôlée a eu pour effet d’obstruer la sortie de presqu’île, enfermant ainsi  l’ensemble de l’agglomération dakaroise.

Ainsi s’est opérée une rupture majeure, fonctionnelle et sociale, entre Dakar et sa banlieue.

2 Urbanisation et environnement : la banlieue inondée

Ouvrir dans la légende le dossier « Zones d’inondation ». Puis cliquer deux fois sur « Dakar inondation »

On perçoit ici nettement en rouge l’étendue du sinistre de l’inondation qui affecte très largement la banlieue. Malgré la sécheresse du climat (saison des pluies limitée à 2 ou 3 mois), les inondations peuvent s’avérer permanentes en raisons de la remontée des nappes phréatiques dans les zones dites des « Niayes » caractérisées par des dépressions inter-dunaires. Ces inondations posent entre autre de gros problèmes sanitaires (eaux stagnantes) et ont donné lieu à une politique de relogement vers la fin des années 2000.