« Quand on mettra les cons sur orbite, ils n’auront pas fini de tourner »

Bienvenue sur le « Marmiton » de la décadence humaine ! Voici la recette idéale pour faire de vous un (une) chorégraphe détesté-e de toutes personnes dotées de bon sens ! (noté 4.9/5)

Liste des ingrédients :Résultat de recherche d'images pour "Body Remix / Goldberg Variations"

  • Des danseurs sans honte hérissés de béquilles au niveau du front, du ventre, du dos, des bras, des jambes et même au niveau du sexe.
  • Ajoutez-y un déambulateur pour personnes âgées, une canne montée sur roulettes, des bandages, des élastiques et des chaussons de pointes, sans oublier de vêtir les danseurs d’un sublime slip d’orientation légèrement issu de pratiques SM ainsi que de sous-vêtements de couleur chair.
  • Saupoudrez très légèrement de connotations sexuelles les mouvements des danseurs.
  • N’oubliez surtout pas de donner la parole à vos danseurs afin de laisser libre court à de complexes dialogues en insérant un micro à main de 20 centimètres dans la bouche de ceux-ci.
  • Et la cerise sur le gâteau, insérez une bande son agréable à l’écoute, tel que des bruit de micro aiguë sans rythme.

Vous obtenez alors finalement votre ballet artistique qui fera de vous un homme célèbre ! Ah non, oups, une FEMME célèbre !

Cette performance est en réalité un spectacle de danse contemporaine nommé Body Remix / Goldberg Variations, diffusé par Arte en 2008. C’est un ballet de la compagnie canadienne Marie Chouinard, créé au Festival international de danse contemporaine de la Biennale de Venise, le 18 juin 2005, où dix danseurs «exécutent des variations sur l’exercice de la liberté», apprend-t-on sur le site de la compagnie.

Résultat de recherche d'images pour "Body Remix / Goldberg Variations"

Pour les amateurs de ce genre d’ignominie, cet attirail de béquilles ne se contente pas de faire dans le choc décoratif et le racolage gore. Le motif du handicap s’absente très vite du plateau pour céder la place à celui du jeu érotique et fétichiste. Les prothèses s’apparentent plus à des instruments de plaisir que de souffrance. Pour la chorégraphe, les danseurs se libèrent de leur corps pour muer vers un nouveau corps qui redéfinit ses limites et s’invente d’autres lois gestuelles.

Pour les non-amateurs,  il est alors plus sujet d’une grotesque prestation qui n’a ni queue ni tête. Réduisant au passage l’homme à un sexe dirigeant tout mouvement. Là où ce ballet est performant, c’est dans l’humour de la chose. Impossible de regarder des extraits vidéo sans esquisser un sourire ou même de rire. Il remet aussi en question les critères d’accès aux hôpitaux psychiatriques … Enfin bref, je n’aurais du pas en parler, parler de ce genres de dégénérés ne fait que de leur donner de l’importance …

Résultat de recherche d'images pour "Body Remix / Goldberg Variations"

Attendez ! Avant de vous ruer en commentaire pour tenter de me faire changer d’avis (bon courage), je vais tout de même ajouter quelque chose. J’ai délibérément lancé quelques « piques » sur le genre de la chorégraphe mais ne vous inquiétez pas, je vous donne des pistes pour argumenter votre exécution féministe dans les commentaires. Oui nous aussi, les hommes nous avons des « semblables » qui nous font honte comme par exemple Piotr Pavlensky. Comme quoi, la connerie n’a pas de sexe …

Robin Lonchampt, DNMADE 1 Horlogerie, 2019-2020

Quand l’humanité se mêle au street art !

Avez-vous déjà entendu parler de « Blow » l’oiseau et « Temor » le singe ?

Et bien si vous vous trouvez à Paris, Bordeaux, Lille, Grenoble, Berlin ou encore Amsterdam, vous n’avez qu’à lever les yeux pour les découvrir.

Ces animaux incarnent les deux visages de l’humanité, le premier réaliste, et le second rêveur, c’est aussi les animaux totem des artistes, d’où ce choix assez judicieux, et surtout personnel.

Monkeybird, des messages remplis de symboles abordant la sémantique animalière pour traiter de l’humain, et s’inspire pour cela des œuvres du lyrique et du sacré.

C’est avec ce mélange assez inattendu que Monkeybird nous invite dans un monde surréaliste, presque spirituel et merveilleux qui nous transporte dans de riches aventures.

Monkeybird qui porte bien son nom, est un duo composé de Louis Boidron et Edouard Egéa, deux camarades de classe qui sortent tout droit de l’école de design de Bordeaux. Leurs univers s’entrecroisent entre humanités, mythes, astronomie, astrologie et des légendes. A travers leur graphisme ils évoquent la coexistence de l’homme en tant qu’animal social qui est déchiré par son instinct et sa conscience.

Leurs créations sont reconnaissables par le graphisme qu’ils ont emprunté aux manuscrits médiévaux (calligraphie, enluminures, ornementations,… ) qu’ils ont mélangé avec celui du street art. Ils nous font découvrir un monde magique avec des pochoirs qui forment des strates et donne ce graphisme si fin et délicat.

Ils créent un mélange temporel, une passerelle entre le passé et le présent qui évolue sur les murs du monde.

MARTINEAU Valentine DNMADE 2 Bij – 2019-2020

 

 

 

Encore une accablante aberration de l’art !

 

« Balloon Dog » 2008 à Versailles

Une « œuvre » !? Je pense que le mot est bien trop ambitieux pour un artiste qui fait mal aux yeux et aux oreilles.
Cette espèce de sculpture tape à l’œil est aussi vide de sens qu’elle en est remplie d’air !

La pauvreté de son « œuvre » est insupportable du fait qu’il n’y ait ni drame, ni humanité, ni message, ni humour… RIEN, mis à part la qualité d’exécution très remarquable ; qui n’est d’ailleurs même pas exécuté par Jeff Koons (mais bon si c’était la seule critique à lui adresser ce serait excusable.)

Non, mais sérieux c’est une véritable insulte à l’art et à notre magnifique patrimoine que d’exposer ce genre de gros ballon à Versailles. Comment une        insanité (une « m… » en fait) pareille peut-elle remplir autant d’espace parmi des œuvres aussi appréciables et précieuses ! Ça ne vous choque pas vous ?
Pour moi c’est une honte que de s’exposer comme artiste lorsqu’on crée une œuvre aussi kitch, négligeant toutes émotions et esthétisme. L’art est censé nous élever intellectuellement et culturellement et ici Jeff Koons réussit à nous rabaisser aussi bas que son art populiste.

A travers cette « œuvre » on voit très bien que Jeff Koons est un artiste pour publicitaire dont le seul génie est d’avoir réussi à vendre son délire « esthétique » à un prix d’or. Alors comment une œuvre aussi dérangeante et dégradante est arrivée ici et bien moi je vais vous le dire… Ce n’est qu’une question d’argent !
Encore un petit malin qui a compris que l’art est devenu pour certains la meilleure opportunité pour se faire des millions sans lever ne serait-ce que le petit doigt et d’encore une fois prendre les gens pour des abrutis sans se soucier du désastre que son œuvre peut provoquer dans l’art.

Je pense qu’utiliser le kitch dans l’art ne pourra jamais amener un Homme à devenir artiste. Tout artiste a le devoir de suivre une démarche et d’assurer une émotion esthétique (bonne ou mauvaise) au lecteur ou au spectateur. Ainsi tout objet clinquant, populaire, surchargé et vide de sens comme celui présentait ci-dessus ne devrait avoir le droit ou même la possibilité d’obtenir une place dans l’Art.

Juliette Guillermin, DNMADe 1 bij – 2019-2020

Le Présent, propriété du Futur !

     Tu aimes les musées ?  Hum… ouais moyen, comme un bon nombre de personnes quoi…  Tu aimes les expos ? (ok parfait je gagne des points).

Tu aimes les vieilles sculptures poussiéreuses ? (Pas trop ton truc je vois). Et les cristaux ? (quelle question… nous savons tous que les horlogers bijoutiers dans la formation « luxe et innovation » aimons tout ce qui brille et tout ce qui coûte horriblement cher…) mais attends… Laisse-moi encore quelques petites secondes (moment de réflexion)… OK … peut-être que tu aimes les vieilles voitures ou celles qui sont retournées vers le futur ( La Delorean DMC-12 cela te dit quelque chose ? ) ou la Ferrari 125 S qui a conquis le monde ? Ou encore ces bons vieux polaroids ? Vu comme tes yeux brillent je crois avoir trouvé un bon plan pour toi :

Je te présente l’exposition de Daniel ARSHAM, à la galerie Perrotin, en solo Show du 11 Janvier au 21 mars 2020 et pour éviter les excuses faciles je te donne l’adresse et un plan (oui bon faut quand même cliquer sur plan à gauche de ton écran désolé).

Bien des choses ont été dites sur ce fameux Daniel mais qui est-il ? L’Américain de 39 ans  Daniel Arsham, fan d’archéologie, natif de Cleveland mais résident New-yorkais, cultive l’art du paradoxe et de la contradiction complémentaire, et croise sculpture, dessin, performance et architecture au sein d’un travail inscrit dans l’interrogation des logiques spatiales et temporelles (en gros prendre des objets du quotidien pour les retravailler et ainsi mettre en place son procédé de cristallisation). Après avoir étudié à Miami, travaillé sur des chorégraphies avec l’ancien danseur de Cunnigham, Jonah Boaker (Ouais, bon, ça tu vas pas trop aimer si t’es pas dans l’ouverture d’esprit mais ne sois pas totalitaire et admire ATTENTION âme sensible s’abstenir) et leur collaboration  » The futur is always Now » ( petite traduction pour les personnes qui préfèrent étudier l’art aux langues :  » Le futur est toujours maintenant  »  à la même galerie d’exposition en 2014.

Les résidus anciens d’un orchestre complet d’indie rock classique (guitare, batterie, clavier micro et pied), mais sans musiciens humains pour en faire s’échapper le son. (2014)

Aujourd’hui, et comme lors de ses démarches précédentes (il avait déjà reproduit sous le même format des pellicules de cinéma, des téléphones, des ballons de football…), le travail de Daniel Arsham, muet et effroyablement fixe, transpire au premier regard le silence assourdissant. C’est que ses sculptures représentatives d’un réel falsifié, sont construites dans des matériaux issus de l’origine (poussière de roche glacière, fragments de quartz rose, métal et cendres volcaniques…), et paraissent résider dans l’espace totalement blanchi de la salle de Bal depuis des millénaires. C’est comme si la ville de Pompéi avait été engloutie par le magma volcanique au crépuscule des années 2010, et à la veille d’un concert d’Arcade Fire, de Foals, ou d’Arctic Monkeys. La destruction des idoles, mais par le biais de la lave.

Pour cette exposition Daniel Arsham a eu accès à différents moulages dans différents musées pour vraiment recréer les œuvres à l’identique mais il a également repris les pigments pour recréer les couleurs comme à l’origine et ainsi rendre hommage aux anciennes techniques de fabrication et surtout il y a intégré ses cristaux. C’est un des seuls artistes à avoir eu autant accès à des archives de musées (pas rien tout de même).

Je trouve ce concept vraiment intéressant et rempli d’âme. Ce mélange entre présent et passé sur des reproductions d’œuvres parfois millénaires est impressionnant. L’artiste a su mélanger sa culture pour toucher un large public et varier les plaisirs. Une place à l’interprétation est bien sûr présente comme son travail sur la Delorean DMC qui permet à l’observateur de vivre un moment de nostalgie dans son propre passé (aussi appelé un retour vers le futur) et surtout grâce à ce travail de détérioration des pièces, comme si elles avaient traversé le temps, et d’incrustation de cristaux. Un immense coup de cœur pour Daniel Arsham qui, j’en suis sur, conquerra celui de pleins de « philosophes » insipides.

La Delorean DMC-12

 

sculptures antiques sous « cristallisation »

Le silence, et pourtant le bruit. L’immobilité, et pourtant le mouvement. Le futur, et pourtant le présent(à étudier)

         Article proposé par Victor Monnin, DNMADE1 HORLOGERIE – 2019-2020

Le plus grand musée à ciel ouvert du monde !

Avez-vous été marqué par de très vieux souvenirs qui vous paraissent à la fois clairs et flous ? Des souvenirs que vous ne pouvez resituer dans le temps ? Des souvenirs que vous ne savez placer entre rêve et réalité ?

Moi j’en ai un qui m’a fortement marqué. Je me souviens avoir été en vacances au bord de la mer avec mes grand-parents. Là-bas se trouvaient un énorme bateau échoué sur la plage, des sculptures étranges aux couleurs intenses et des totems qui, selon moi, pouvaient atteindre le ciel.

J’avais à peine 3 ans et c’était au Barcarès, une ville située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

J’ai découvert récemment que ce bateau échoué sur la plage, avait été placé en ce lieu afin de valoriser cet immense lido désertique entre la Méditerranée et l’étang de salses (je vous avoue que lorsque j’ai appris ça j’étais un peu déçue, je m’attendais à une histoire extraordinaire débordante d’aventure vis-à-vis de ce bateau…). Cependant il reste encore à comprendre ce qu’étaient ces sculptures étranges aux couleurs intenses et ses totems extraordinairement grands (selon mon souvenir).

Image associée

Le long de la plage du Bararès se trouve le plus grand musée à ciel ouvert du monde, surnommé « L’allée des arts » ou encore  » Le musée des Sables ». Celui-ci a vu le jour au début de l’été 1969, grâce à une quarantaine de jeunes artistes internationaux, qui avaient été sollicités pour participer à une aventure exceptionnelle : créer le premier musée d’art public à ciel ouvert en France !

Résultat de recherche d'images pour "l'allée des arts barcares"

 

 

Cette « Allée des arts » est la plus vaste sélection au monde de sculptures monumentales contemporaines (de 3 à 20 mètres de hauteur) réalisées par des artistes dont certains sont devenus prestigieux aujourd’hui. Comme par exemple Sergio De Camargo, Ivan Avoscan, Peter Klasen, Gina Pane etc.

Si vous désirez consulter plus d’images du  » Musée des Sables » cliquer ici.

Si vous désirez voir où se trouve exactement ce lieu cliquer ici.

Article écrit par Domitille Pajot  élève de DNMADE 2 BIJ 2019-20).

ArtBraquadabrant

        Vous êtes-vous déjà demandé ce que serait le monde si l’art n’existait pas ? Quelque chose de terne et sans vie pour certains ? Un bonheur pour les autres, eux qui n’aiment pas réfléchir à la vie ? On pourrait parler de « non-art », si bien que l’art  lui-même s’autodétruirait…

        Je vais parler de Tinguely, ce fou de mécanique complètement déjanté, pour qui la seule limite (et encore) est son imagination débordante. C’est lorsque je me suis rendue à Bâle, au musée Tinguely que j’ai pu découvrir et apprécier un nouveau type d’art. N’ayant jusqu’alors ressentie que de banales impressions face à une œuvre, je me suis retrouvée presque hypnotisée ou mal à l’aise face à certaines pièces du musée. En effet, voir un nain la tête en bas, des vêtements déchiquetés, le bruit du métal rouillé, c’est très impressionnant et encore plus lorsque les œuvres prennent vie ! Un sentiment d’impuissance et de peur m’ont envahie et c’est pourquoi je pense que je ne retournerai pas dans ce musée de si tôt !

Une philosophie différente :

       Comme le disait Picasso : « Tout acte de création est d’abord un acte de destruction », chose faite simplement par notre cher Jean Tinguely qui, alors qu’une vente aux enchères concernant un tableau de Banksy : Girl with ballon bat son plein, n’a pas trouvé meilleure idée que de cacher dans le tableau lui-même une déchiqueteuse à papier. Réduisant la moitié du tableau en lambeaux. Ou encore avec Hommage à New York, une machine-œuvre qui n’a fonctionné qu’une seule et unique foi, et pour cause, elle s’est autodétruite (pour montrer le coté éphémère de la vie ?)
Bref un drôle d’artiste, un drôle de musée. Si vous le voulez, allez-y je ne vous retiens pas. Mais soyez prêt à être destabilisé. 

PS : Les bouchons d’oreilles n’ont jamais tué personne.

Eve Albanesi – DNMADe 1 Ho 2019-2020

Je vous laisserai imaginer un titre, parce que là… c’est du lourd !

Vous, oui vous ! Que pensez vous de la performance dans l’art, contemporain cela va de soi ! Sublimation absolue de la profonde détresse humaine ou du génie ? N’étant (heureusement) pas un habitué du Palais de Tokyo, je me permets tout de même ces quelques lignes (que je n’aurai pas écrites de mon plein gré, bien évidemment !) ne traduisant que la pensée étriquée et inintéressante d’un (enfin je l’espère) futur professionnel, cependant passionné par son métier.

Évidemment le choix de la performance mentionnée ici n’est pas anodine (lisez, vous verrez), donc, ce choix est arrêté sur cette  »œuvre » de  »l’artiste » Suisse Milo Moiré (son site : https://milomoire.com ). Née à Berne en 1983, elle se tourne vers des études de psychologie, s’intéresse au milieu de l’art puis travaille à Düsseldorf, notamment comme modèle pour son compagnon : le photographe Peter Palm.

Milo et sa conception de l’art avec  »Mirror Box », 2017

Ses  »œuvres » notoires peuvent être :

– The Split Brain (La bruja de nieve) (2013) : vidéo, filmée par le photographe Peter Palm où Milo Moiré danse et se déplace nue dans une rue enneigée à Düsseldorf.

– « How little abstraction can art tolerate? » (2015) : vidéo filmée au LWL-Museum für Kunst und Kultur de Münster pour clôturer l’exposition  »The Naked Life »
Milo Moiré marche nue au milieu des œuvres un bébé dans ses bras.

– Ou encore Le 8 janvier 2016, en signe de protestation contre les agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre, elle se poste nue devant la cathédrale de Cologne avec une pancarte sur laquelle on peut lire « Nous ne sommes pas du gibier, même lorsque nous sommes nues ».  (Source : Wikipedia, j’ai même pas la curiosité d’aller jeter un coup d’œil sur ses autres  »productions »…)

Maintenant que vous saisissez le… phénomène, voici pour moi sa  »réalisation » la plus… enfin la moins… bref :  »A Birth of a picture » ou  »PlopEgg ».  Impartialement (promis !), sans le moindre jugement (juré !) et avec bienveillance (peut-être pas jusque là…), laissez-moi vous conter ce… truc présenté à la foire  »Art Cologne » en 2014 !

La description et le principe de  »PlopEgg » pouvant se résumer à pondre des œufs préalablement insérés dans le canal adéquat de la performeuse (derrière un drap, quand même un peu de pudeur enfin!) remplis de peinture, je vous laisse admirer et imager par vous-même ce que cette chère Milo (dont les parents doivent être fiers en voyant cette réussite personnelle et professionnelle enviable) entend par  »lier peinture et performance », Leitmotiv du sans-blanc de sa démarche créative.

Mais passons au plus drôle : la justification du sens de cette soi-disant performance ! Selon Milo, la façon plus corporelle pour réaliser un  »tableau » serait de le mettre en lien avec sa création. La création (au sens organique du terme : pro-création) serait matérialisée le plus fidèlement par l’utérus fertile (que les taches de couleur semblent dessiner, avec un effort d’imagination incommensurable) ou par l’œuf (là pas besoin d’expliquer, enfin je crois), en liant tour ceci avec des thèmes bien d’actualité pour garantir le buzz, comme le féminisme en libérant   »une chaîne de pensées lâche sur la peur de la création, la force symbolique du casual et le pouvoir créatif de la féminité » (M. Moiré) : quelle belle tribune magistrale pour cette noble cause : Simone Veil ou Marguerite Yourcenar n’ont qu’à bien se tenir ! Et ce, notamment par la nudité ou la menstruation : magnifique réduction de la Femme non ?! Sinon, à part ça, bien entendu c’est le néant dans son expression la plus pure !

Selon moi, toutes ces analogies (vous l’avez ?) toutes aussi fumeuses qu’humiliantes pour l’ART et les VRAIS ARTISTES, ne sont uniquement destinées qu’à tenter de justifier un sérieux problème psychologique voire psychiatrique chez ce genre d’individu.  Par ailleurs, je l’invite chaleureusement (et non l’y oblige, ne soyons pas trop totalitaires!) à s’adresser au bon public afin que son  »art » puisse être apprécié à sa juste valeur : par des gens en camisole ou blouse blanche.

Ah, je me sens mieux, merci ! Bien que légèrement (légèrement) borné, je tenais quand même à remercier et souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année à tous mes lecteurs… au nombre maximum de 3.

Theo L. — DNMADe1 Ho – 2019-20

PS : je vous laisse le soin de choisir votre degré de lecture et d’interprétation…

Expérience immersive

Olafur Eliasson d’origine danoise est né le 5 février 1967 à Copenhague. Il passe son enfance en Islande, et en 1989 intègre l’Académie royale des beaux-arts du Danemark où il obtient son diplôme en 1995.

Cette même année, il s’installe dans un atelier de la RungestraBe à Berlin où il vit et travaille en même temps.
L’une de ses spécificités est l’intérêt qu’il porte à la lumière et joue avec ses effets, ses couleurs, en utilisant des formes géométriques et des déformations pour donner une dimension narrative.

Génie passionné par le mouvement et les perceptions sensorielles, il expose aujourd’hui partout dans le monde, de la Biennale de Venise à la Tate Modern en passant par le Château de Versailles mais aussi par Pékin ou Baltimore.

La notion de “recherche” est donc très présente dans ses œuvres, ou dans son processus créatif. Olafur Eliasson teste, questionne, expérimente. C’est la base de sa démarche artistique. Ses créations explorent la lumière, le mouvement, les formes, leurs effets sur l’environnement et le spectateur. Elles se caractérisent le plus souvent par leur côté immersif, plongeant le spectateur dans un univers de sensations différentes. Le but est de stimuler les sens physiques comme psychiques du visiteur.

Son oeuvre The Weather Project exposée à la Tate Modern en 2003, illustre précisément cette idée. Olafur Eliasson, à cette occasion, a recréé un soleil dans le grand hall du musée d’art moderne de Londres. Il s’agit d’un disque d’une quinzaine de mètres de diamètre, nimbé d’une lumière jaune-orangée provenant de multiples lampes éclairant sa surface.

L’immersion commence dès l’entrée dans l’immense hall avec son plafond recouvert de miroir sur toute sa surface. On semble immerger dans un temple du soleil, ou une brume légère et froide donne une certaine irréalité à l’ensemble, comme un coucher de soleil interminable. Un grand soleil, brisé en son cercle par les effets de juxtaposition des miroirs nous écrase de son immensité et baigne ainsi tout l’espace de cette lumière jaune-orangée.
La nature est parfaitement imitée dans cette installation artificielle. Le plafond, renvoie les “rayons” sur les visages des spectateurs qui n’hésitent pas à s’allonger sur le sol du musée pour profiter du spectacle.

Par ses œuvres et sa pensée, Olafur Eliasson est résolument écologiste, il dénonce une société qui souffre, égocentrique, oublieuse de ses besoins essentiels.

Ces quelques lignes d’Eliasson résument toute sa philosophie spirituelle et artistique (traduction approximative) :
« Notre société occidentale ne sait pas vers quoi tendre et s’angoisse de tout cet inconnu qui la cerne. Plus personne n’arrive à faire le lien entre une cause et un effet. Il manque une certaine spiritualité et une confiance en soi, deux qualités qui rayonnent à l’évidence dans cette histoire du corps dans l’art. L’art sous toutes ses formes est une ode à la vie ! Personnellement, j’essaie de ralentir, de respirer, de calmer le jeu pour éviter cette surchauffe. Se mettre au diapason de son corps, c’est donner un sens aux choses. Je me mettrai peut-être au yoga ! »

Je vous conseille donc de regarder l’épisode un de la saison deux de la série ‘’ABSTRACT l’art du design’’ sur Netflix, ou Olafur Eliasson nous explique sa démarche pour créer des espaces et expériences immersifs.

L’art contemporain c’est vraiment trop de la merde !

« Le cloaque est un organe en forme de canal, clos par le sphincter anal, présent chez les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et certains mammifères. » Wikipedia

Cloaca est un tube digestif humain recréé artificiellement et qui n’a qu’une seule fonctionnalité, produire du caca.

Piero Manzoni l’a fait, Andres Serrano l’a fait, Paul McCathy l’a fait, Jacques Lizère l’a fait, Gérard Gaziorowski l’a fait… Cependant, nous allons nous intéresser à l’artiste belge Wim Delvoye et à sa machine à caca : Cloaca.

Ce n’est pas réellement une œuvre unique, il existe en tout et pour tout huit cloaca parmi lesquelles la Cloaca n°5 (référence directe au parfum emblématique de Chanel), la Cloaca Professionnal (plus complexe, pour des cacas de qualité supérieure), ou encore la Personal Cloaca qui est végétarienne.

La Cloaca originelle, achevée en 2000, fait quand à elle 12 mètres de long, 2,8 mètres de large et 2 mètres de haut. elle est composée de divers compartiments reliés par des tubes, boyaux etc, contenant tout un tas de sucs et acides très particuliers destinés au processus de digestion. En effet les aliments sont  »avalés » par une extrémité, digérés pendant 27 heures à température du corps avant de ressortir sous la forme d’un caca parfait.

Une fois sorti de la machine, le processus de l’œuvre n’est toujours pas fini ; Cacas sous vide, en bocaux, en canettes, en fiole ou même en stickers, tous seront vendus sous diverse formes, estampillés d’un logo semblable à ceux d’autres grandes marques comme Coca Cola, à un prix avoisinant les 1000 dollars.

Et pourtant, malgré son aspect terriblement technique et son approche très scientifique de la chose, Cloaca ne sert définitivement à rien. Inutilité farouchement défendue par son créateur, qui la voulait franchement inutile, encombrante, coutant très cher (environ 200 000 dollars à la réalisation), et rapportant beaucoup.

« J’ai d’abord eu l’idée de faire une machine nulle, seule, avant de concevoir une machine à faire du caca. »
« J’ai cherché un truc compliqué, difficile à faire, et cher, et qui ne mène à rien. »

Cette œuvre que l’on peut assimiler à Victimless Leather, une œuvre mettant en perspective la production de cuir à partir de co-culture de cellules de souris et d’humain, ou à Cesar et ses Compressions (les deux étant une machine fabriqué mécaniquement et donc fabriquant la ou les oeuvres à la place de l’artiste), pourrait se positionner entre le Pop Art et l’Art Contemporain (terme vaste puisque l’Art Contemporain est d’actualité depuis 1950).

Wim Delvoye est un artiste faisant pas mal parler de lui (surtout dernièrement pour ses cochons tatoués), et une figure emblématique de l’Art Contemporain, en particulier flamand.

Personnellement, j’aime énormément cette œuvre pour son approche très minutieuse et scientifique d’un sujet aussi  »banal » que le caca (Delvoye s’est entouré de scientifiques pour la réalisation de Cloaca), et pour l’amour que je porte aux démarches artistiques de l’artiste, quels que soient ses travaux.

Finale – 1989-1990

Betonneuse – 1990

Eddy et Christophe – 1995

Josephine Girard, DNMADe 1 bij 

ZOOM rétinien sur … l’illusion d’optique domptée par VASARELY

Victor Vasarely, aussi surnommé le maître du trompe oeil abstrait ou encore  le bourreau de la rétine, a l’art et la manière de tromper nos sens. 

Son art vibre à travers des damiers aux lignes droites et courbes, ainsi qu’au travers de troublantes variations kaléidoscopiques, ou des compositions mêlant formes géométriques et couleurs.

Les mots ne lui suffisant pas à s’exprimer, il va créer son propre langage, un réel « alphabet plastique ». 

Résultat de recherche d'images pour "vasarely alphabet plastique"
Orion MC, 1963

Il sélectionne des formes dites éternelles telles que le rond et le carré, symboles du ciel et du paradis terrestre et leurs dérivés, l’ellipse, le triangle, le losange. 

Pour ce qui est de la couleur, elle reprend la juxtaposition des couleurs de l’arc-en-ciel en valeurs clair/foncé.

Les couleurs sont définies par des codes lettres/chiffres, quand aux formes elles parlent d’elles mêmes.  Toute ces compositions formes/couleurs et fonds/formes, forment un dialecte très expressif qui vient troubler notre œil.

Il vient jouer avec des effets d’optiques qui sont des mises en garde sur les divergences et qui aussi trahissent la réalité d’un « monde incertain ».,

Face aux toiles, l’œil est frustré par des images visuelles à effets multiples imperceptibles au premier regard. 

Il laisse alors le spectateur dans une confusion, car le réflexe visuel est plus fort que la perception.

Victor Vasarely savait que l’œil était plus compétent qu’on ne l’eut cru, il était donc évident que celui ci pouvait se développer et faire plus de choses. Pour cela, il fallait mettre face à lui des toiles qui bougent, vibrent et ne restent jamais stables.

Vega 200, 1968. Oslop, 1988. Feny,1973. Tentez de distinguer les sphères et les L en position creux/volume.

C’est pour cela qu’il faut éduquer et sensibiliser nos yeux aux formes, objets, paysages, détails que nous percevons. Car en regardant d’une autre manière, d’un œil plus aiguisé, nous pouvons élargir notre perception et approfondir notre réflexion sur les composants du monde dans lequel nous vivons. 

En ouvrant les portes de l’art optique et de l’art cinématographique , Victor Vasarely a voulu décrire les incessantes métamorphoses du monde et les rendre accessibles à tous en insérant  son art dans la société grâce à l’architecture, la publicité …

Maintenant à vous de jouer et de vous laisser troubler d’illusions. 

Laurie Camelot. DN MADE BIJ 2eme année.

Bienvenue au 59 rue de Rivoli

Au 59 rue de Rivoli, il existe un univers parallèle, un univers artistique.

Depuis le 1er novembre 1999, que Gaspard Delanoë, Kalex et Bruno Dumont ont forcé l’entrée de ce bâtiment de style haussmannien autrefois abandonné, c’est devenu un célèbre repère d’artistes où ils viennent installer leurs ateliers.
Au départ squat, c’est devenu une occupation tout ce qu’il y a de plus légale grâce à Bertrand Delanoë. Ceci a également permis à d’autres bâtiments abandonnés d’être occupés par des collectifs d’artistes aux quatre coins de Paris.

Les artistes ajoutent un peu d’humour à leur passion avec des créations pleines d’imagination, clin d’œil à tous les messages qui passent dans leurs œuvres.

Aujourd’hui, des milliers de visiteurs viennent voir ce qu’est devenu ce lieu plein de couleurs, de styles et de touches artistiques différentes.

 

Marie Burzig – DNMADe 2 – 2019-2020

buy windows 11 pro test ediyorum