LE SAFAULIPIN

F  ace à moi apparaît soudain le SAFAULIPIN : 

il est immense et monstrueux on dirait le diable ! Ses deux pattes avant sont celles d’un cheval plus lourd que de la pierre, il a une queue de lapin toute menue mais pourvue d’épines, des ailes robustes de faucon, plus blanches que la neige, et sa tête ignoble de sanglier est pleine de sang. Sa gueule de dragon rouge rubis avec les crocs acérés lance des flammes d’un bleu immaculé. Je distingue aussi des yeux de Mouche et un cou de Girafe de deux mètres de long, zébré et ( ces ) deux pattes palmées extrêmement repoussantes, dont la peau jonchée d’écailles magnifiques luit d’une couleur vert émeraude aux reflets d ‘ or. Elle s ‘ approche de moi.

Dans un essai vain de crier, je perds toutes mes forces. Abasourdie par cette horrible Bête je m’évanouis. Je  me réveille quelques temps après, je suis allongée dans un lit à baldaquin, avec des rideaux  de soie couleur or, je tourne la tête et j’aperçois un buffet avec des assiettes d’or remplies de mets délicieux. (Je trouve à ma  disposition des robes d ‘ or, des bijoux).

Une heure plus tard, je descend dans la salle à souper où je retrouve la Bête habillée d’un costume d’un noir de jais, elle me dit ces mots :  » asseyez-vous , je vous en prie ». Quand je m’assois, elle me dit :  » vous êtes bien belle aujourd’hui  » alors je comprends qu’ elle  est très bonne et non horrible et cruelle .  

    FIN!