La gourmandise est un vilain défaut !
Une nouvelle écrite par Célia & Anaïs
![](http://lewebpedagogique.com/mrsmiscellanies/files/2018/10/train-300x229.gif)
Nous sommes en 1972, dans un train en direction de Londres pour intégrer une prestigieuse école.
Ma soeur Suzanne et moi-même avons eu de justesse une cabine individuelle, mais nous n’avons même pas eu le temps de nous installer que nos ventres se sont mis à gargouiller. En effet il est déjà 13h23. Nous nous hâtons vers le wagon de restauration.
En arrivant, nous constatons que toutes les tables sont occupées nous décidons donc de faire demi-tour quand une voix féminine nous interpelle.
C’est un couple accompagné d’un petite fille qui nous propose gentiment de nous installer à leur table. Nous avons pu faire la connaissance d’ Abigail, Edward et leur fille Elizabeth.
Après notre repas nous retournons à notre cabine.
Il est alors 15h48 quand nous entendons du brouhaha dans les couloirs. Nous nous précipitons alors à l’exterieur et interpellons une vielle dame pour la questionner.
Elle nous explique qu’Elizabeth a disparu ! Inquiètes, nous cherchons Abigail et Edward qui nous racontent à leur tour qu’ils ont laissé jouer la petite avec un petit garçon, Edmund.
On cherche alors Edmund qui était en train de courir dans les couloirs, nous lui demandons où est passée Elizabeth ?
– On joue à cache-cache ! Mais elle va gagner ! Je la trouve pas .
– Très bien nous allons t’aider à la chercher .
La fin de la journée est arrivée et nous n’avons toujours pas retrouvé Elizabeth !
En rentrant à notre cabine j’aperçois deux policier et un homme menotté , Suzanne me chuchote à l’oreille que c’est un prisonnier transféré.
– C’EST VOUS ! RENDEZ-MOI MA FILLE !
Je me retourne précipitamment et aperçois Abigail stupéfaite de voir le doudou de sa fille qui dépasse de la poche du prisonnier.
Tous les soupçons sont alors tournés vers cet homme qui se nomme Peter.
– Foutaises ! Cette peluche est le seul souvenir qui me restera de ma fille puisque mon destin est de finir en prison…
Tous les passagers s’indignent du comportement suspect de Peter et nous décidons de vérifier l’alibi de ce dernier.
Les policiers nous révèlent alors que, lors de la disparition de la petite, Peter est resté dans son compartiment mais nous restons perplexes !
L’enquête est au point mort même si tout le monde pense que Peter est le coupable, nous n’avons toujours pas retrouvé Elizabeth !
– WOUAF WOUAF WOUAF !
– Un chien ?
Boooooom !! Un bruit fracasant résonne dans tout le train .
On se dirige alors vers le bruit provenant des cuisines et nous découvrons le chien de la vieille dame voisine de notre compartiment, qui saccage tout !
Le cuisinier étant désemparré, nous l’aidons à ranger sa cuisine.
Suzanne ouvre le placard des biscuits et tombe alors des nues en découvrant, au milieu des biscuits entamés, une petite fille endormie…
FIN