browser icon
You are using an insecure version of your web browser. Please update your browser!
Using an outdated browser makes your computer unsafe. For a safer, faster, more enjoyable user experience, please update your browser today or try a newer browser.

La guerre d’Algérie

Posted by on 18 mars 2012

Il y a 50 ans jour pour jour, le 18 mars 1962 étaient signés les accords d’ Evian mettant fin à la guerre d’Algérie

Les 8 épisodes qui suivent sont tirés du documentaire de France 2 diffusé le 18 mars 2012

La Déchirure

Il nous permet de retrouver des évènements douloureux de l’histoire récente de notre pays.

La guerre d’Algérie: Episode1- 1954: La guerre commence from AL on Vimeo.

 

Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, des incendies, des attaques de postes de police et dépôts de bombes sont signalés en différents points du territoire algérien. Le FLN (Front de libération nationale) revendique toutes ces actions. La guerre commence en Algérie. La communauté française vient d’être la cible d’une série d’attentats meurtriers. Ce sont les premiers morts de cette guerre qui commence et qui va durer presque huit ans. Un conflit qui ne dira jamais son nom et qui provoquera la chute d’un gouvernement, la naissance de la Ve République et pour l’Algérie, l’arrachement de son indépendance. Au lendemain des premiers attentats du 2 novembre 1954, une seule question hante les français d’Algérie : qui se cache derrière cette insurrection brutale, parfaitement coordonnée et planifiée ?

Episode 2/ La bataille d’Alger et la torture
Une autre épreuve de force, terrible, se déroule à partir de janvier 1957. La bataille d’Alger commence par une grève de huit jours, décidée par le FLN (Front de libération nationale), le 28 janvier. Au terrorisme des groupes de choc du FLN et le dépôt de bombes faisant des victimes civiles parmi les européens d’Alger, répond la torture pratiquée à une grande échelle par des unités spécialisées de l’armée française. La torture est une réalité de cette bataille, l’une de ses armes les plus sinistres. La bataille d’Alger, conduite par le général Massu, s’achève le 24 septembre 1957 par l’arrestation de Yacef Saadi, responsable pour le FLN de la Zone autonome d’Alger. Les réseaux FLN sont détruits, des milliers d’algériens arrêtés et plus de 3000 d’entre eux sont portés disparus. La bataille d’Alger se termine mais cette victoire se fait au prix d’une grave crise morale.

Episode 3/ Les français de métropole et les soutiens au FLN

Début 1960, peu après les journées insurrectionnelles de la semaine des barricades à Alger, la France réalise son premier essai nucléaire dans le Sahara. Entre français d’Algérie et de métropole, les tensions s’accroissent. Des leaders algériens, comme Ferhat Abbas, partent à l’étranger chercher le soutien de chefs d’état pour défendre leur identité nationale. En France, de nombreux intellectuels, comme Jean-Paul Sartre, s’engagent pour l’indépendance de l’Algérie. A l’automne, 121 personnalités françaises signent la « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie ».

Episode 4/ La crise du 13 mai 1958 à Alger

La reddition de l’ALN (Armée de libération nationale) ne signifie pas, pour autant, la fin de la guerre. Après les événements liés à la bataille d’Alger, le 8 janvier 1958, l’aviation française bombarde le village tunisien de Sakiet Sidi-Youssef, base arrière et soutien logistique de l’ALN. La réprobation internationale est grande. En pleine tourmente, la France n’a plus de gouvernement, une grave crise politique conduit à l’effondrement de la IVe République. Le 9 mai, le FLN (Front de libération nationale) annonce l’exécution de trois militaires français. Cet événement agit comme un catalyseur. Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie, un Comité de salut public, censé diriger l’Algérie, se forme. Un pouvoir sans aucune légalité dont les chefs militaires réclament à sa tête une autorité forte et stable en la personne du général de Gaulle.

Episode 5/ La fin de la IVème République et De Gaulle à Alger

Victime de son incapacité à agir en Algérie où la guerre dure depuis quatre ans, le neuvième gouvernement de la IVe République tombe le 28 mai 1958. Charles de Gaulle succède à Pierre Pflimlin avec pour ambition l’avènement d’une nouvelle République. Le 4 juin, il se rend à Alger où il annonce sa volonté d’établir une égalité de droits et de devoirs entre les français et les musulmans d’Algérie.

Episode 6/Le déchaînement de la violence (1961)

Entre 1961 et 1962, les tensions entre l’OAS (Organisation de l’armée secrète) et le gouvernement français entraînent une série d’attentats et de violences en France. Cet extrait décrit et explique leur enchaînement jusqu’à l’ouverture des négociations entre le gouvernement français et les représentants du FLN (Front de libération nationale) à Evian le 7 mars 1962.

Episode 7/ Le système colonial en Algérie: Une société inégalitaire

Près d’un million d’Européens, ceux que l’on appellera plus tard les « pieds-noirs » travaillent et vivent en Algérie depuis plusieurs générations. Ils sont profondément attachés à cette terre qu »ils ont contribué à développer et à faire prospérer. Mais deux modes de vie s’opposent ; d’un côté, la ville d’Alger avec son mode de vie à l’occidentale, et de l’autre, dominant la ville moderne, il y a la Casbah, quartier populaire et majoritairement musulman. Une séparation insidieuse s’est installée entre les deux communautés : musulmans et européens ne possèdent pas les mêmes droits. Jacques Soustelle, alors gouverneur général d’Algérie, met en place les SAS (Sections administratives spécialisées) dans le but de pacifier les zones rebelles en y apportant le progrès. Les militaires sont utilisés dans un rôle inhabituel et jouent un rôle éducatif et humanitaire auprès de ces populations majoritairement rurales

Episode 8/ L’indépendance de l’Algérie et le drame des Pieds-noirs et des Harkis

Cet extrait revient sur les derniers moments de la guerre d’Algérie. Pris en étau par les violences, les pieds-noirs, français nés en Algérie, quittent leur terre natale pour la France. L’armée française quitte également le pays, laissant ses supplétifs algériens, les harkis, à un sort douloureux. L’indépendance est officiellement proclamée le 5 juillet 1962 et Ahmed Ben Bella est nommé président de la république algérienne

 

 

Laisser un commentaire