Dispositif:définitions.
- « Manière dont sont disposées, en vue d’un but précis, les pièces d’un appareil, les parties d’une machine.
- « Ensemble d’éléments agencés en vue d’un but précis « .
- « ART MILIT. Ensemble de mesures, de moyens, disposés en vue d’une fin stratégique. »
- « Dispositif : Ensemble des composantes de toutes natures (temporelle, spatiale, instrumentale, etc.) choisies dans un dessein particulier. »
- « Un ensemble de moyens disposés conformément à un plan »
- « Un ensemble de moyens humains et matériels mis en œuvre afin d’atteindre un objectif » (Lameul, 2005)
- un ensemble de moyens humains et matériels agencés en vue de faciliter un processus d’apprentissage (Blandin 2002). D. Peraya.
- « … une instance, un lieu social d’interaction et de coopération possédant ses intentions, son fonctionnement matériel et symbolique enfin, ses modes d’interactions propres. L’économie d’un dispositif – son fonctionnement – déterminée par les intentions, s’appuie sur l’organisation structurée de moyens matériels, technologiques, symboliques et relationnels qui modélisent, à partir de leurs caractéristiques propres, les comportements et les conduites sociales (affectives et relationnelles), cognitives, communicatives des sujets. » (Peraya, 1999).
Notion de Dispositif selon M. foucault et G. Agamben:dispositif de pouvoir et d’énonciation. analyse du discours.
Dispositifs d’énonciation=variété d’éléments contribuant à l’énonciation= E. Verron
les paroles/ intonations /gestes / les éléments de langage photographique ou cinématographique (cadrage, angle de prise de vue, mouvements de caméra) qui modulent la présence de ceux ci/le contexte visuel d’apparition/ le nombre de ces énonciateurs et les rapports qu’ils entretiennent entre eux.
« J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler, et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. »M.Foucault.
- Dispositif de pouvoir au sens de Foucault, il est dans une relation de pouvoir: (Surveiller et punir), dispositif spatial;ensemble d’éléments hétérogènes constitués de dit (les discours) et de non-dit. Espace intitutionnel:fonctionnement machinique.
-
Michel Foucault à propos de l’école – YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=VjsHyppHiZM5 sept. 2016 – Ajouté par Antoine ThomasMichel Foucault « Radioscopie », entretien avec Jacques Chancel, 10 mars 1975 Sur l’école, l’enseignement …
- l’école:normalisation du corps selon la transmission du savoir:relation du corps dans l’espace de la classe.
« Qu’est ce qu’un dispositif ? », « Qu’est ce qu’un dispositif ? » (Michel Foucault philosophe, rencontre internationale, Paris 9-11 janvier 1988, « Des travaux », Seuil, 1989, p. 185.).
Dispositif architectural: contrôle du savoir, de la consommation, organisation sociale des activités: de l’esprit et du corps.
, « l’organisation d’un espace sériel »P.172 .La dépersonnalisation de l’administration (dans l’école) et p. 188, « la mise en série des activités successives », « un temps social de type sériel »la dépersonnalisation de et part l’administration:aliénation= dissolution du sujet,« système d’assujettissement »=« technologie politique du corps »= « microphysique du pouvoir que les appareils et les institutions mettent en jeu » (p. 34-5).
» la prison comme une pièce tactique dans une guerre sociale=instrument tactique dans une guerre civile continue.Fonction de la prison à l’ère industrielle. =acceptable et évidente=l’institution coercitive par excellence : condensé de surveillance ininterrompue, d’enfermement radical et d’examens répétés.
Le pouvoir structure la guerre; il ne la fait pas cesser pour maintenir ou modifier ses formes .« Ennemi social »socialisation=le criminel= infractions =rupture du contrat social= atteintes aux intérêts publics=menace essentiellement à l’ordre public plutôt qu’aux intérêts privés ou aux valeurs sacrées= enfermement qui sanctionne moins l’infraction à une loi que l’irrégularité de comportement=perception morale des conduites:ce qu’il est plus que ce qu’il à fait.= transformation du comportement individuel en prison.= fonction de la prison dans les rapports sociaux,symbole de ces mêmes rapports sociaux : une utilité et une utopie sociales.
« Le coercitif permettrait donc de faire coller le temps vivant des hommes au rythme des machines et aux cycles de la production. »
Le vagabond =parasite=insulte les règles de production=porte atteinte aux processus économiques .
Le coercitif =d’institutions qui, au xixe siècle, encadrent la vie des individus, de la naissance à la mort. Crèche, internat, caserne, usine, hôpital, hospice… »
Quel mode?
… »surveillance continue des individus, assortie de microchâtiments en cas de conduite déplacée ; examen régulier des aptitudes, sanctionné par un système de châtiment-récompense, et produisant tout un savoir normatif des individus identifiés selon leur écart à une norme (d’éducation, de santé, de travail, etc.), savoir individuel qui se réalise en rapports, notations, dossiers, etc. ; enfin, organisation rigoureuse et pratiquement exhaustive de l’emploi du temps (activités, déplacements, repos, etc.). ..dispositifs plus souples comme le livret ouvrier, les caisses d’épargne, les conseils de prud’hommes ou les cités ouvrières, qui permettent, elles aussi, de normer le comportement des individus et de décourager les comportements jugés déviants (alcoolisme, instabilité, etc.). »
» « dangerosité « .
le châtiment et le soin? confusion. »Foucault et « la société punitive »
- Présentation=effet=perception=Théâtralisation: du chatiment.
- Complexification croissante de l’appareil mis en œuvre pour surveiller et pour punir= »Ce système sémiotique repose sur le déploiement théâtral, visuel des signifiants. » entre opacité et transparence.
-de discours
-d’institutions
-d’aménagements architecturaux,
-de règles et de lois
Quelle est sa fonction? opérativité stratégique, il s’adapte et se réajuste en permanence.
« Surveiller et punir » de Michel Foucault, pourquoi le lire aujourd’hui ?
Quoi d’étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent .
- Agambem: mode de gouvernance de l’action=mis en place, il oriente, bloque,agissant par la contrainte il contrôle les corps et les esprits,nos comportements,système normatif.
« Agir sur ces dispositifs, c’est d’abord savoir les identifier et les définir…. les dispositifs modernes, à la différence des dispositifs traditionnels, ont par leur prolifération suscité une dissémination, un éclatement de la subjectivité.. Ils ont transformé le citoyen en sujet spectral. le grand danger présent des dispositifs est la dépossession de soi-même, la disparition de la liberté elle-même dont ils se sont emparés de manière douce et sournoise. Le problème devient alors : « De quelle manière pouvons-nous donc nous opposer à cette situation, quelle stratégie devons-nous adopter dans notre corps à corps quotidien avec ces dispositifs ? »« Profaner pour libérer la pensée. »
Giorgio Agamben, dans Qu’est-ce qu’un dispositif ? (Rivages poche, Traduit de l’italien par Martin Rueff, 54 pp.)
PROFANE/PROFANER
« au sens propre est profane ce qui, de sacré ou religieux qu’il était, se trouve restitué à l’usage et à la propriété des hommes»le juriste romain Trébatius.
la restitution dans la sphère du droit humain de ce qui a été séparé et consacré (sacrare).
Geste de désacralisation/iconoclasme= désactive les dispositifs du pouvoir qui confisquent ce qui en droit nous appartient et nous revient.
=une réaffirmation de la vie.
Les cactus/les plots/banc inclinés
« A Paris, les dispositifs anti-SDF « ne manquent pas de créativité » ».Des aménagements urbains «?hostiles?»
———–
Dispositf architectural, planification, zonage:le corbusier:le modèle de la machine en architecture de l’habitation à l’urbanisme.
Agencement, système, arrangement: ensemble des pièces composant un appareil.
Machinerie, appareillage, mécanisme… réseaux.
Dispositifs artistiques:procédés, méthodes ou outils.
C3 : LA REPRESENTATION PLASTIQUE ET LES DISPOSITIFS DE PRESENTATION.
L’OEUVRE ET LE SPECTATEUR= »ART EXPERIENTIEL ».(Alva Noë).
Questions du programme.C3 : la prise en compte du spectateur, de l’effet recherché= l’éveil du soma du spectateur,agir sur sa kinesthésie=action d’un dispositif interactif.
-Comment regarde-t-on une œuvre ? (prise en compte du spectateur en créant la surprise).l’art expérimental=mise en mouvement du visiteur.Comment créer une stratégie pour inciter le spectateur à se déplacer?
Sujet:Mon œuvre ne prend tout son sens qu’en se déplaçant.On ne peut la saisir d’un seul coup d’oeil. Pour comprendre l’oeuvre, il faudra du temps.
Objectif=agir sur les compétences partagées du public, à savoir sa proprioception et de favoriser une attitude énactive (F. Varela) en lui proposant de se synchroniser avec l’environnement artistique. (augmentation de l’attention accordée au soma).Comprendre l’expérience sensible que peut susciter une œuvre sur le spectateur.Distinguer le réel du virtuel/ apprend à découper l’information visuelle qui s’offre à lui/ appréhender l’œuvre dans sa temporalité.
- Questionnement:« En quoi la prise en compte du spectateur a-t-elle une influence sur l’effet recherché ? »?Le spectateur doit se déplacer pour percevoir l’oeuvre dans son ensemble.Comment intervenir intentionnellement sur le corps du spectateur.-Comment regarde-t-on une œuvre ? (prise en compte du spectateur en créant la surprise).l’art expérimental=mise en mouvement du visiteur.Comment créer une stratégie pour inciter le spectateur à se déplacer?
- Concept d’énaction= cohabitation =cognition par interaction avec son environnement:Notre cerveau ne fonctionnement pas sans être influencé par ce qui se passe dans notre corps, nos émotions= excitations provenant de son environnement=écouter notre corps et ce qui l’entoure.( cadre).
- Francisco Varela=Thompson et Rosch en 1991 dans leur ouvrage « The Embodied Mind.Cognitive Science and Human Experience » « =co est incarnée= basée sur l’expériences sensorielles et sur nos positions corporelles.
- « Systèmes symboliques perceptuels ».
- processus perceptuel« bottom-up »= les informations provenant du corps influencent notre cognition.(stimulus auditifs, visuels, etc.)= représentations mentales+mémoire. Expérience de la douleur (la main sur le feu).
- Processus perceptuel« top-down »=Notre cognition va influencer nos mouvements corporels. Je repense à un citron, je peut me rappeler la sensation d’acidité.
Le phénomène d’embodiment=manière dont une personne évalue un objet en fonction de la position de son corps/ de ses mouvements+ nos expériences sensori-motrices influencent notre manière de penser.Les représentations que les individus se font d’un concept dépendent de leurs expériences.
- Expérience=affectent leurs émotions
- Expérience =Affecte notre cognition, conceptualisation.
- Expérience =affecte notre comportement.
« l’autopoïèse=(du grec auto soi-même, et poièsis production, création) est la propriété d’un système de se produire lui-même, en permanence et en interaction avec son environnement, et ainsi de maintenir son organisation malgré le changement de composants (structure). »Wikipédia. Autopoietic Systems Autonomie et connaissance ,de Francisco Varela. » Il s’ensuit qu’une machine autopoïétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation. »
Interaction sociale hostile, environnement négatif=réaction défensive=neurone miroir=être perturbé par son environnement= submergée par une émotion.
« Les représentations que les individus se font de leur propre espace dépendent de leurs représentations perceptuelles et motrices« . Markman & Brendl, 2005.
Projet:réaliser une oeuvre ou une maquette d’une installation qui déstabilise au moins
deux de nos cinq sens.
Objectif: Comprendre le fonctionnement des organes sensoriels et du cerveau, la relativité des perceptions,
la propagation de la lumière, les couleurs, les défauts de la vision… Etudier des dispositifs
numériques et technologiques contemporain (ex : la réalité augmentée).
Sensation= autres sens=stimulus environnement=converti en signal
VS Perception =on organise+on interprète=On donne une forme,on attribut une signification à la sensation.
récepteur+stimulation=neurones spécialisés dans la détection=longueur/perspective/couleur/visages.Par nos stimulation stimulus=Bottom-up
et concepts,expériences, connaissances, buts, motivation, expérience.=top-down.
perception :il y a des constances: porte ouverte/fermée rectangulaire (forme) statique et dynamique.
constance=dimension ,distance/spatiale. les yeux tournent le monde ne bouge pas.Rotation oculaire.
constance =couleur
constance de la luminance
Mécanismes d’adaptation:Pupille/récepteurs à la lumière.Ancrage du grsi le plus clair comme blanc.
Figures ambiguës.
un sens à une information de sensation.Müler-Lyer
Cube de NEKER
Illusion de Zolner/ Illusion de PONZOEBBINGHAUS
GESTALt théorie=le tout et la partie/le fond la forme/fermeture.
unification=nature.Principe de similarité ou de proximité ou de continuité.
(groupement).
+Inférence de ce qu’on a appris=nurture=contexte culturel/attente/contexte +stimulant.
massage subliminal dans une image.
Comment fonctionne la vision? qu’est ce que voir, percevoir? Expérience visuelle.
Percevoir= processus physique (une sensation)+phénoménologique =réception passive ( effets sur nos sens)+interprétation active (processus mental) =qualités ou des propriétés de la choses vue= activité d’un sujet.
« l’acte par lequel un individu, organisant immédiatement ses sensations, les interprétant et les complétant par des images et des souvenirs, s’oppose un objet qu’il juge spontanément distinct de lui, réel et actuellement connu de lui. »Dictionnaire de Lalande.
Détection dans le cortex visuel, cellule nerveuse répondent au =mouvement, angle…lumière, couleuramplitude.
« Notre vision implique une trentaine d’aires cérébrales.Voir une personne, par exemple, implique de reconnaître les traits de son visage, sa voix ou encore son allure générale, mais aussi d’évaluer la distance…tous les neurones impliqués dans l’acte de voir sont dirigés vers la rétine ou les aires visuelles« .*1
L’image que capte notre oeil est transmise au cerveau par le nerf optique.
: le cortex visuel primaire. C’est là que l’image va commencer à être reconstituée à partir des champs récepteurs des cellules de la rétine.
Reconnaissance faciale/ reconnaissance auditive/ de sa forme générale/ de sa position dans l’espace.
La reconnaissance des formes et des modèles a permis la naissance des premiers symboles logographiques= faculter de symboliser.Transformation de notre notre cerveau grâce aux inventions culturelles.Plasticité.
+ « se déplacer…stimule des aires cérébrales suplémentaires et les neurones qui déchargent ne sont plus nécessairement dirigées vers les aires visuelles mais vers les zones somatmotrice et somatosensorielle du cerveau. »*2
Cortex cérébral=écorce cérébrale=substance grise
Neurones = cellules nerveuses= cellule existable=système nerveux 86 à 100 milliards.
Somato-sensitif, -ive=Zone du cortex cérébral (…) qui reçoit les afférences sensitives de tout l’organisme« (GDEL).
Le cortex somato-sensoriel=réception des informations de la surface du corps=grace neurones relais et sensitifs.
*1,2,3,4″Françoise Lejeune,article Corps A corps oeuvre public, approche esthétique d’une installation, fans la revue Proteus-cahier des théories de l’art.
Corps à corps œuvre-public : approche esthétique d … – Revue Proteus
Françoise Lejeune, Corps-à-corps œuvre-public : l’expérience des …
Mouvements volontaires (système nerveux central=matière grise=neurones=traitement des informations sensorielles)//mouvements involontaire (moelle épinière).
- Expérience non- visuelle
- 1)vestibulaire
- d’équilibre et de déséquilibre. Système situé dans l’oreille interne, qui contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre chez la plupart des mammifères.
- 2)kinesthésique=perception des choses par le corps.
- 3)Auditive=
Comment apprenons- nous les choses?
Objectif:Faire comprendre aux élèves que la rencontre réelle avec l’oeuvre est essentielle.
Comment se place -t-on face aux oeuvres?
-Assis/immobile=permet l’effet- miroir=libère l’attention=ouverture=sentir organique=actif=ne permet pas d’embrasser le regard.
-Debout/immobile=l’observation=mémoire visuelle=point de vue unique=topographie du lieu
-La Fresque Egyptienne: devant très proche-la frontalité.Immobile devant l’oeuvre. Perception haptique de la paroi.
Devant une photo d’un photographe regardé par moi regardant un spectateur découvrant un spectateur regardant l’oeuvre de l’aurence AËGERTER,d’un visitteur regardant la raie de Chardin se crée un dispositfde mise en abîme et de questionnement sur la place du spectateur face à l’œuvre.
Tourner autour–
le visiteur tourne autour de cet élément d’architecture posé au sol.
IPE 650, Explosions
circulation autour de l’oeuvre=présence=pas simple expo d’objets =marcher=processus exploratoire=visteur-explorareur-fureteur=mémoire de la marche=environnement concret-travailler sur la motricité du visiteur.=connaissance du terrain (proprioceptive).=Qui se rapporte à la sensibilité du système nerveux aux informations provenant des muscles, des articulations et des os./ sensibilités intéroceptive (qui concerne les viscères/ extéroceptive (qui concerne la peau) et celle des organes des sens.=expérience-action.souvenir visuel et spatio -temporel. Serra:parcours.
passer à travers
Le visiteur passe à travers une brume très légère=
Fog Screen, 2006.Janssens.
visiteur passe à travers le brouillard=Le temps semble suspendu dans cet espace sans limites visibles.
Jouer sur la perte de repère=Il se sent perdu dans l’espace, tout obstacle disparait=
champ de vision est considérablement raccourci=la perception auditive est modifiée dans l’espace du brouillard. Les autres sens étant
déstabilisés, l’ouïe est exploré de manière inédite.
Mukha, Anvers, 1997.
-marcher dans les traverser l’œuvre.Pénétrables de Soto.
Jésus Rafaël SOTO, Pénétrable
bleu, -marcher autour de…
Marcher de gauche à droite: Travail optique.
-éloignement/rapprochement.Question de la distance.
-Participation/ou passivité/contemplation/interactivité.
Scenocosme : Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt
« Le visiteur= face à un espace d’interaction signifié par un écran miroir=reflète son corps, son visage.
Son reflet attire progressivement des mains et des visages virtuels qui tentent de le toucher, de le caresser, de le fuir, de l’attraper, de le surprendre…déplacent le long du visage du spectateur. Lorsque ce dernier sort du cadre, les mains et les visages disparaissent. Ils réapparaîtront avec des comportements différents lorsqu’une nouvelle personne se présentera.. ».
Objectif:interroger les relations que nous avons à l’autre.
- Notions:installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectivescontacts/ virtuels/réaction/réel/virtuel/sentiments réels/superposition/artifice/illusion/réalité fantomatique troublante/rêve et de poésie/les corps et l’environnement/interactivité/captations réalisées en amont/publics acteurs/mises en scène/comportements/Création d’une base de données/aléatoire/multiplication/trucages du cinéma/Surimpression, Mélies)/expériences sensorielles.
Rencontre imaginaire 1La Tôlerie – Espace d’Art Contemporain / Videoformes – Clermont-Ferrand (Fr).
Rencontre imaginaire 2
Musée de Millau et des Grands Causses – Millau (Fr).
Rencontres imaginaires est une série de plusieurs œuvres vidéos interactives comportementales.
Intro Act de Christa Sommerer et Laurent Mignonneau
le spectateur est invité à activer la vidéo en se plaçant sur un tapis qui est en fait une plaque métallique placée devant l’écran.Tout dépend de sa place dans l’espace
6 sens=le sens du mouvement. (kinesthésique)=marque le corps=souvenir émotion et proproceptif.Turrell.
Ann Veronica Janssens.
L’artiste:
Elle vit et travaille à Bruxelles/Elle enseigne aux Beaux-Arts de Paris depuis 2012.
Depuis la fin des années 1970 œuvre expérimentale:
installations in situ+l’emploi de matériaux très simples ( matériels
bois, le verre, le béton ou immatériels: le son, la lumière).
Pas toujours des des objets physiques, palpables= possible décéption.
Objectif:vivre des expériences physiques et sensorielles, et à éprouver les perceptions de l’architecture d’un lieu.
Laboratoire Espace Cerveau:espace, temps, corps, cerveau.recherches
Place de l’expérimentation dans l’exposition des œuvres.
la participation du visiteur permet de terminer, d’achever, de donner existence à l’œuvre.
garder une trace plastique ou
littéraire de ce que l’on a vécu.
posture
Sujet: sans le spectateur mon œuvre ne pourra pas exister.
« C’est toi qui termine l’œuvre »
« Créer une œuvre ludique œuvre pour jouer avec . »
Contrainte: ne pas dénaturer le dispositif crée.
programme
Cycle 3:
– La mise en regard et en
espace
-La prise en compte du spectateur, de l’effet recherché : découverte des modalités de présentation afin de
permettre la réception d’une production plastique ou d’une
oeuvre (accrochage, mise en espace, mise en scène, frontalité, circulation, parcours,
participation ou passivité du spectateur…).
cycle 4
L’oeuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur.
– La relation du corps à la production artistique
– La présence matérielle de l’oeuvre dans
l’espace, la présentation de l’œuvre.
– L’expérience sensible de l’espace de l’œuvre
La personne Ann Veronica Janssens – Centre Pompidou
Ann Veronica Janssens. Nationalité belge. Née en 1956 à Folkestone (Royaume-Uni). Vit et travaille à Bruxelles …
Travail sur l’expérience de l’échelle du corps.Oldenburg.Ron Muek
Exposition « School of Disobedience .Leinonen cherche à se défaire de cette image en se présentant comme un activiste.
Parcours Boltanski au grand palais.
Atelier synesthésique:Palais de Tokyo.
Pièce n°1 Good boy, bad Boy de Bruce Naumann.Cf. Monique Maza
.https://youtu.be/wXmzT3aplEw
https://youtu.be/VugLUa47sLI
Où?Placée à l’entrée d’un musée ou galerie d’art. Deux postes tv sur socle. Statut de l’objet tv=moyen de diffusion ou sculpture ?
Que font ces personnages? Ils sont présentés comme des speakers des année 1960 et s’adressent aux spectateurs de façon directe et personnalisé.
Réaction du spectateur? dérouté sur le statut et la nature de l’œuvre:objet banal, ce qui est œuvres d’arts ou simple accompagnement pédagogique? indécision.
Respecte en apparence des conventions de l’image télévisuelle. cadrage/frontalité/la disposition habituelle de la télévision est transgressée par le dédoublement=discours incohérent, parasité.
Notions:(ESPACE) -INSTALLATION – IN SITU – EPHEMERE– (CORPS) – POINT DE VUE – SPECTATEUR – OEUVRE INTERRACTIVE/parcours/scénographie/position/inscription du corps/ »somagraphie »= qui désigne les scénographies plasticiennes destinées spécifiquement à l’éveil sensoriel…corps vivant et corps sentant (Richard Shusterman)/ »Art total »/Monde réel/monde perçu/perçaction/somatique/système vestibulaire /
« Art expérientiel »*3
Qu’est- ce que l’art interactif?L’art interactif est une forme d’art dynamique qui réagit à son public et/ou à son environnement. (objet informationnel ou manipulable.) le spectateur et/ou l’environnement deviennent des éléments de l’œuvre, au même titre que les autres éléments qui la composent.
DETAILS DU DÉROULÉ DE LA SÉQUENCE:Mettre en place un dispositif plastique qui permettra au spectateur , par le déplacement, de donner une signification à l’œuvre.
comment est votre scénographie? éclatement sculptural/installation
CULTURE ARTISTIQUE ET ŒUVRES DE RÉFÉRENCE
Hans Holbein- les ambassadeurs- (1533) Jochen Gerz -leben- (1974) Michael Kalish – realize – (2004) – installation 25 mars au 9 avril 2011 -los angeles.
Dimensions (cm): H:110 x L:60 x P:60 – Année: 2009,Titre: TECKTONIK.
Fran et Jim, art numérique
Non-lieux est une installation interactive qui fonctionne avec 8 tapis de géolocalisation et un logiciel de gestion .
« Puisque le même corps voit et touche, visible et tangible appartiennent au même monde… La vision est palpation par le regard » p. 177 M.Ponty. (« acte » de toucher » avec les yeux.« J’ai dans la perception la chose même. La chose est au bout de mon regard et, en général au bout de mon exploration » p. 21.
« …pour traiter la profondeur comme une largeur considérée de profil, pour parvenir à un espace isotrope, il faut que le sujet quitte sa place, son point de vue sur le monde et se pense dans une sorte d’ubiquité ».M. Merleau Ponty. Phénoménologie de la perception. Gallimard. (1945) p. 294 et 295.
« Je me sens regardé par les choses »M. Merleau Ponty. Le visible et l’invisible Gallimard Paris 1964) p. 183. =Perception d’être regardé= nous pouvons nous mettre a la place des choses pour regarder.« L’espace n’est pas le milieu (réel ou logique) dans lequel se disposent les choses, mais le moyen par lequel la position des choses devient possible. »M.M.P
- Dimension réelle vs image rétinien
- Lumière et ombre
- Interposition (éléments entre moi et la chose)
- mouvement relative
- perspective atmosphérique
Signaux binoculaire=
- Convergence binoculaire
- Disparité rétiniene.
« On serait tenté de dire que la verticale est la direction définie par l’axe de symétrie du corps comme système synergique » (p. 288).
« Localiser un objet dans l’espace c’est simplement se représenter les mouvements qui seraient nécessaires pour l’atteindre. Ce n’est pas une question de se représenter les mouvements eux mêmes mais simplement les sensations musculaires qui les accompagnent ». H. Poincaré. La Science et l’hypothèse (1907)« Poincaré à raison. L’erreur fatale qu’une nécessité mentale, précédant toute expérience, est à la base de la géométrie Euclidienne… est due au fait que la base empirique sur laquelle repose la construction axiomatique de la géométrie euclidienne fut oubliée. La géométrie doit être considérée comme une science physique dont l’utilité doit être jugée par sa relation à l’expérience sensible » A. Einstein. Conceptions scientifiques. Flammarion. p. 29
« L’orientation du corps dans l’espace. »/ concept de « monde »…(la perception) dans un monde » p. 293
« L’espace et en général la perception marquent au cœur du sujet le fait de sa naissance, l’apport perpétuel de la corporéité, une communication avec le monde plus vieille que la pensée ».(P.294)
« Il est essentiel à l’espace d’être toujours déjà constitué et nous ne le comprendrons jamais en nous retirant dans une perception sans monde ». (p. 291)
[PDF]Le Corps en Acte – Psychology.emory.edu
Le cerveau et le mouvement : le sixième sens – Université de tous les …
CRITÈRES EXPLICITES DE RÉUSSITE des compétences.
- Expérimenter, produire, créer. Élève capable de : prendre en compte les conditions de réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de présentation, y compris numérique.
- Mettre en œuvre un projet artistique. Élève capable de : concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs. Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter , s’assurer de la dimension artistique de celui-ci .
- S’ exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs et établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité Elève capable de d’expliquer sa démarche.
Autres sujets:
Une image peut en cacher une autre.
Sens unique/sens multiples.
Mon oeuvre on pourra la voir et découvrir seulement depuis un point de vue et à une certaine distance
CULTURE ARTISTIQUE ET ŒUVRES DE RÉFÉRENCE
Georges Rousse installe ses anamorphoses peintes dans un espace donné.
Fran Lejeune, performances et installations interactives – Fran et Jim
Fran et Jim
Notions de PARADIGME=modèle=mode de pensée et de conception.
Le terme paradigme, introduit par Thomas Kuhn= change lorsqu’un certain nombre de données non explicables par la théorie s’accumulent et finissent par la fragiliser= détrôner
La question du temps
Propositions pédagogiques
Cycle 3
4èm
La conscience/La perception/L’existence du temps.
Objectif:Amener les élèves à fabriquer et prendre en compte la notion du temps qui passe.
La trace du passé.
Notion de vestiges/ traces du passé/présent/questionnement sur la nature du temps.Temps des horloges et temps de la conscience=durée.
Fabrication de la trace du passé avec la notion de leurre.
- Expérimenter, produire, créer:Elève capable de : fabriquer 2D / 3D d’un objet ; exploiter l’espace à des fins de présentation ; créer un dispositif d’informations ;
- Mettre en œuvre un projet artistique.
- S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs et établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité Elève capable de : analyser sa pratique, celle de ses pairs.
- Se repérer dans les domaines liés aux arts plastiques, être sensible aux questions de l’art Elève capable de : être sensible aux questions de l’art.
Le paradigme (modèle, façon de voir) perspectif est l’équivalent visuel d’un dispositif d’énonciation.
La perspective=un appareil formel = s’organise autour de la position du sujet. le sujet=origine=lieu assigné.
Distance prise à l’égard de l’objet.le point de fuite central
Le sujet est maintenu à distance.(Insurmontable.)=position externe. Entrer dans l’oeuvre (modernité). le spectateur occupe la place qu’occupait le regard du peintre.
Un point de vue (je, ici)+un point de fuite (là-bas)+ un point de distance (là)=Ici+Là-bas+là.l’espace=scène, théâtre=cage spatiale unitaire.Dispositif théâtral.Les personnages sont enfermés.
« Dans ce paradigme, ça pense et ça interprète. »=dimension symbolique.
volonté d’une une forme objective de la représentation. « fenêtre sur le monde ». transparent du tableau contre opacité moderne.
Cf.Hubert Damisch – « L’origine de la pespective« , Ed : Flammarion, 1987, p17.
Les « portillons » de Dürer.
Dispositif expérimental mis en œuvre par Filippo Brunelleschi.
=
Comment fixer le point de visée et matérialiser le rayon de visée qui va traverser le plan du tableau, lieu du dessin.un Dispositif réduisant l’œil à un trou le plus étroit possible=Le point de visée est fixe et unique
On n’a pas besoin de réaliser ce dispositif pour qu’il fonctionnePresent Continuous Past(s) 1974. =Dan Gram . un dispositif complexe dont le fonctionnement aboutit à une complexification de plus en plus grande.
Dispositif=structure visible et ou invisible? le dispositif est apparent, le processus visible.Le processus se donne à voir il doit être compris ou pas par le public. Il est le sujet de l’oeuvre.
Quelle est la place du spectateur au sein du dispositif? statut du spectateur en tant que collaborateur à un processus de création.
Quelles sont les relations entre l’architecture muséale le lieu et le dispositif? l’exposition devient lieu de création.
Expérience esthétique.
La distinction platonicienne et aristotélicienne
- AISTHÊTA= les donnée sensibles, (choses sensibles ou faits de sensibilité),sensation (Aistesis). Emotions. Aisthanomai : verbe » sentir », « percevoir par le sens »+ « S’apercevoir », comprendre ».Le latin sentio. Aiein : percevoir.
- NOÊTA= les données intelligibles, faits d’intelligibilité, la logique.
Il n’est pas d’ aisthêta sans noêta.(Kant)
« aisthêta kai noêta »
« ars analogi rationis » Baumgarten.
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